Que les Dieux À toi, le benjamin,
Soient miséricordieux Dévoué et polyvalent
Et t’accordent la fertilité Savant, artisan, ou médecin
Car sans elle, tu es condamné Ta famille sera la cité dorénavant
Que les Dieux Que les Dieux protègent et guident,
Soient miséricordieux Tous ces enfants au destin scellé
Et t’accordent la compassion Car entre leurs mains frêles et timides
Puisses-tu exercer le métier choisi avec passion Se joue l’avenir du monde entier.
Soient miséricordieux Dévoué et polyvalent
Et t’accordent la fertilité Savant, artisan, ou médecin
Car sans elle, tu es condamné Ta famille sera la cité dorénavant
Que les Dieux Que les Dieux protègent et guident,
Soient miséricordieux Tous ces enfants au destin scellé
Et t’accordent la compassion Car entre leurs mains frêles et timides
Puisses-tu exercer le métier choisi avec passion Se joue l’avenir du monde entier.
Avec sa couverture chaude et ce regard envoûtant qui nous scrute, j’étais forcément très curieuse d’ouvrir le premier roman de Julie Jodts. Le livre est vendu comme à cheval entre la fantasy et la dystopie, ça ne pouvait que me parler. Et si le résumé n’en révèle pas tant que ça, j’étais impatiente de me faire ma propre opinion.
Dans l’ensemble, Semblables est un roman intéressant. Son histoire est entraînante, dynamique et on se laisse facilement porter par la plume soignée de l’autrice. Toutefois, comme tout premier roman qui se respecte, il est accompagné de ses petites maladresses.
Dans un premier temps, j’ai déploré que le côté fantasy soit si peu marqué. Pour un peu, on se croirait sans trop d’effort dans notre monde à nous. Les aniphores étant le principal élément « magique » de l’histoire, ils sont cependant tout juste effleurés et l’intérêt de leur existence n’est toujours pas connu à la fin du tome 1. Ils sont là, mais ne servent aucunement l’intrigue, c’est dommage, car le potentiel est là.
Sur le fond, la romance ne m’a pas convaincue. Pour tout dire, elle m’a même mis un peu mal à l’aise à l’approche de la fin. La manière dont l’intrigue se déroule n’est pas non plus très facile à comprendre, car l’autrice comme l’héroïne semblent se laisser porter dans cette histoire. On ne voit pas de fil rouge se dessiner. Certaines choses se lient trop tardivement, ce qui m’a sortie de ma lecture à plusieurs reprises.
Sur la forme, quelques maladresses subsistent. Des phrases à quelques lignes d’intervalle qui veulent sensiblement dire la même chose. Un style un peu inégal, parfois fluide, très visuel et agréable, et puis la page suivante un peu plus gauche et hésitant.
Concernant les personnages, ils ne laissent pas d’empreinte indélébile, car la part belle est clairement donnée à Mia. Mia, c’est l’héroïne courageuse, un peu Mary Sue. Sans la moindre hésitation, elle se sacrifie pour ceux qu’elle aime. Je lui ai trouvé un petit air de Katniss (probablement dû au parallèle avec sa jeune sœur), mais un peu moins adroite. Et ça apporte du peps d’avoir une héroïne imparfaite. Et c’est ce qui fait que n’importe quel lecteur peut se retrouver en elle.
La fin promet une suite plus dense, plus poussée, qui peut, potentiellement, répondre à tous mes questionnements et me mettre une claque derrière la tête parce que j’aurai parlé trop vite. Julie Jodts semble avoir tous les outils en main pour nous écrire un tome 2 moins flou et plus abouti.
En résumé, Julie Jodts est une auteure qui a du potentiel, indéniablement. Si ce premier opus souffre de maladresses, j’ai tout de même pris plaisir à suivre les aventures de Mia. Pour la suite, j’attends d’en apprendre plus sur l’univers qu’elle a créé, plonger pour de bon dans une véritable fantasy et retrouver sa jolie plume aux tournures très agréables. |