Si vous êtes en possession de ce manuscrit, cela signifie que la situation s’est aggravée.
Voici en détail l’aventure que nous avons menée jusqu’à présent : L’histoire commence ainsi : Oeilbionix, le devin de la forêt de Brocéliande m’a annoncé que l’Héritier de Merlin, a enfin atteint l’âge de découvrir le pays de ses ancêtres, pour mener sa quête et ouvrir la porte du paradis perdu, scellée depuis maintenant dix huit ans. Pour écarter les nombreux périls qui le menacent, j’ai réuni cinq autres garçons afin de brouiller les pistes sur son identité et je suis le |
seul à connaître parmi eux qui est le véritable Héritier de Merlin. J’ai convoqué à Brocéliande les druides les plus prestigieux de ce siècle pour former ces futurs novâtes. Malheureusement, rien ne s’est déroulé comme prévu, le terrible Gargantorix a mis le feu à l’asile de Lexoma où il était interné. Nous sommes maintenant tous en danger dans Brocéliande et l’Hériter de Merlin n’est pas encore prêt à apprendre le lourd secret qui pèse sur sa famille.
Je vous laisse découvrir ce manuscrit et je compte sur votre aide.
Respectueusement votre
Archi-Druide de Brocéliande
Reglementix
Je vous laisse découvrir ce manuscrit et je compte sur votre aide.
Respectueusement votre
Archi-Druide de Brocéliande
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Lorsque l’auteur est venue me trouver pour me proposer son roman, je n’ai hésité qu’une demi milli seconde. Merlin… Légendes arthuriennes… Forêt de Brocéliande… Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention et titiller ma curiosité. De fait, je la remercie infiniment d’avoir pensé à moi pour dévorer et chroniquer son roman.
Kenric est un garçon, tout ce qu’il y a de plus normal. Il vit seulement avec sa mère depuis que son père les a lâchement abandonnés. Un soir, alors qu’il s’apprête à passer un bon moment avec ses amis, il est kidnappé par de drôles de gaillards, puis amené dans une étrange forêt. Lorsque l’on commence à lui parler de druidisme, de magie et tout le toutim, la première réaction du garçon est de rire au nez de tous ces hurluberlus. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il est voué à un avenir exceptionnel, et qu’en lui bouillonne un pouvoir qu’il n’avait jamais soupçonné auparavant.
S’ensuit une aventure initiatique durant laquelle Kenric et d’autres novices vont apprendre tout ce qu’il faut savoir pour devenir des druides dignes de ce nom. D’autant plus que parmi eux se trouve le descendant de Merlin, son Heritier. Kenric – dont le premier réflexe est de fuir à toutes jambes – n’a pas d’autre choix que d’embrasser son destin et se préparer, car des ennemis invisibles grondent et menacent l’équilibre précaire de la forêt de Brocéliande.
Il y a beaucoup de choses qui m’ont charmée dans cette histoire, et je ne sais pas bien par quoi commencer. D’abord, les personnages d’Elodie Loisel. J’admets qu’au début j’ai craint de ne pas réussir à m’attacher à Kenric. Quelle idée aussi de nous dépeindre un sale gosse de 18 ans, rebelle sur les bords à la langue bien pendue ? Arrogant et orgueilleux, Kenric n’est pas ce que l’on pourrait appeler à proprement parler un garçon modèle. Il a un caractère bien trempé, un langage fleuri, et a du mal à laisser son ancienne vie derrière lui pour vivre la nouvelle. Finalement, ce sont toutes ses imperfections qui le rendent sympathique et amusant, car Kenric est un électron libre, et il déteste se voir imposer les choses. Manque de bol, on ne va pas vraiment lui laisser le choix. Avec lui, on ne s’ennuie jamais !
Concernant le décor et la trame, Elodie Loisel a su me conquérir dès les premiers instants. La forêt de Brocéliande, les druides et leurs prénoms poilants, les créatures qui peuplent les environs et la magie qui imprègne chaque pousse… Quel émerveillement ! La plume d’Elodie Loisel nous fait voyager et nous décrit des paysages fabuleux, originaux et empreints d’une féerie sans pareil.
Je ne m’attendais pas du tout à mettre les pieds à notre époque, et de faire face à un héros moderne. L’univers de Merlin l’Enchanteur me fait toujours penser aux périodes médiévales, avec les armes lourdes, la chevalerie et tout ce que ça implique. Dans L’Héritier de Merlin, on a ce mélange moderne/ancien qui marche particulièrement bien et qui fait qu’on s’y croirait presque.
Et puis il y a la plume. Elodie Loisel a tenté quelque chose d’assez risqué, en appuyant bien sur le point de vue omniscient du récit. Elle est comme une conteuse qui prend son lecteur comme disciple et lui relate une histoire en l’agrémentant de petits commentaires cocasses. Ça peut plaire, comme ça ne peut pas plaire. Personnellement, j’ai totalement adhéré à ce choix. J’avais cette impression d’être une privilégiée qui se voit confier les plus grands secrets de l’humanité. Elodie manie les mots comme personne et nous parle comme à un ami, créant ainsi une proximité très appréciable.
En résumé, je vous conseille L’Héritier de Merlin pour tout plein de raisons : les personnages incontrôlables, l’intrigue originale et bien ficelée, le récit très imagé et surtout la plume bien maniée et pleine d’humour. Ce premier tome ne manque pas de secrets, de rebondissements, et j’ai eu du mal à m’en défaire pour passer à autre chose. |
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
EN LECTURE COMMUNE AVEC Aliybooks
Depuis que les druides ont maudit mon sang, j’assèche mes victimes en capturant leurs âmes. Avec l’aide, des beldris, mes mercenaires protégés d’une invincible armure de cristal noir, j’ai exterminé les faunes et soumis les différents peuples féeriques.
En dix-huit ans, je suis devenu le maitre absolu du paradis perdu. J’ai volé l’hyperborée, mené cet univers aux frontières des ténèbres et je l’ai enseveli dans une obscurité sinistre qui me réjouit. Mais un danger menace mon règne, je dois empêcher l’héritier de réunir les treize trésors de |
Merlin et découvrir avant lui le mystère qui entoure le dernier pour le détruire. J’anéantirai ainsi pour toujours l’angoisse qui m’obsède : le retour de l’enchanteur.
Une seule personne est désormais mon allié, je lui ordonne de recouvrir son visage d’un tissu sombre afin de garder son identité secrète.
Mordred
Maitre absolu du paradis perdu
Une seule personne est désormais mon allié, je lui ordonne de recouvrir son visage d’un tissu sombre afin de garder son identité secrète.
Mordred
Maitre absolu du paradis perdu
Le premier tome d’Elodie Loisel m’avait permis de plonger dans un univers créé de toutes pièces, un brin atypique, mais toujours dans ce respect des légendes arthuriennes que j’affectionne tant. J’en étais ressortie conquise et émerveillée. Lorsque le deuxième tome est arrivé, j’étais comme une gamine le jour de Noël. J’avais la certitude que ce deuxième opus allait me séduire au moins autant que le premier. J’ignore pourquoi, mais j’ai mis du temps avant de le sortir de ma bibliothèque. Pourtant, lorsque je l’ai commencé, impossible de décrocher, littéralement. En deux jours, c’était plié !
Nous retrouvons Kenric là où nous l’avons laissé à la fin du premier tome. Lui et ses compagnons sont toujours en pleine mission et cherchent à rassembler les 13 trésors de Merlin. Leur voyage les conduit aux portes du paradis perdu, bien loin de l’idée que l’on peut s’en faire au départ. Les aventures du jeune homme sont loin d’être terminées puisque les obstacles et les mystères qui entourent sa quête sont nombreux. Il en apprendra aussi bien sur lui que sur ceux qui l’entourent.
Si le premier tome posait les bases et annonçait la couleur, force est d’admettre que Les trésors de Merlin a dépassé toutes mes espérances. Je me suis laissée contaminer par le suspens présent à chaque page. Surtout qu’ici, il n’y a aucun temps mort, l’action est au rendez-vous et les révélations sont assez fracassantes. J’ai eu pas mal de surprises auxquelles je ne m’attendais pas du tout.
Ce qui me plait également beaucoup, c’est l’atmosphère qui se dégage de cette saga à chaque fois que je m’y attarde. Même si ce tome 2 s’avère beaucoup plus sombre et inquiétant, il subsiste une certaine féérie, mêlée à un ravissement qui monte crescendo. Ça tient à de petites choses infimes mais qui, mises bout à bout, façonnent ce monde et lui confèrent toute son originalité. L’univers d’Elodie Loisel a tout de magique. Il peut se faire tour à tour coloré et sombre, nous entraînant sans mal dans ses méandres les plus énigmatiques.
Les personnages ne sont pas en reste puisqu’ils sont tous très bigarrés, avec des personnalités affirmées et assumées. J’aime toujours autant notre héros tête brûlée. Impossible de s’ennuyer avec Kenric tant il est pétulant et tout feu tout flamme.
La narration omnisciente est également un point que j’avais beaucoup apprécié dans L’héritier de Merlin. J’ai été très contente de le retrouver ici, puisqu’il apporte avec lui sa dose d’humour à une trame pas toujours très jouasse. Ces interventions m’ont chaque fois fait sourire et prouvent une fois encore à quel point Elodie Loisel maîtrise son histoire. On sent qu’elle sait pertinemment où elle nous embarque, et il n’y a qu’à se laisser aller et… profiter du spectacle !
En résumé, Les trésors de Merlin est une suite à la hauteur de L’héritier de Merlin, si pas meilleure ! Je me suis régalée de bout en bout et ai dévoré ce deuxième opus avec ravissement. Elodie Loisel nous met face à une quête des plus dangereuses où la féérie flirte avec les mystères et le danger. Une combinaison qui fonctionne à merveille ! |
REMERCIEMENTS
Grand merci à Elodie Lionel et aux éditions AdA pour cette super lecture (et pour leur patience !)