Indépendante et instruite, Hannah Dounreay a trop de caractère pour accepter de tomber sous la coupe d'un homme. Pourtant, afin de protéger les intérêts de sa famille, elle consent à épouser Alexander Lochlannan, un Highlander dominateur dont la virilité ne tarde pas à la subjuguer. Sauf que... en dépit de leurs nuits éblouissantes, son fougueux mari se dérobe dès qu'il quitte leur couche et ne communique avec elle que par lettres. Pourquoi la fuit-il ? De quoi a-t-il peur ? Hannah entend bien le découvrir, même s'il lui faut livrer bataille contre son guerrier de mari !
|
J’aime beaucoup les romances historiques, mais malheureusement, je ne prends pas suffisamment le temps d’en lire. C’est un hasard si je suis tombée sur ce premier tome de Farouches Highlanders et, n’ayant jamais encore lu un roman de la collection J’ai lu pour Elle, l’envie m’est venue de tenter l’expérience. Hélas, la déception a été rude. Je n’ai pas trouvé dans ce livre la romance, les frissons et le dépaysement que j’attendais. À dire vrai, je ne suis pas parvenue à le lire jusqu’au bout. C’était tout bonnement impossible.
Hannah Dounreay est connue pour son caractère indomptable. Jusqu’à maintenant, elle n’a eu besoin de personne pour vivre et ne compte certainement pas sur un homme pour contrôler son existence. Cependant, elle est en âge de se marier, sa dot est plus que garnie et son père la presse de trouver un mari convenable parmi ses nombreux prétendants. Un jour, son chemin croise celui de l’énigmatique Alexander Lochlannac et ce sont toutes ses certitudes qui volent en éclat.
Mon petit cœur d’artichaut n’avait pas besoin de plus pour être conquis. Je recherchais plus que jamais une lecture-doudou, capable de me vider la tête et me faire rêver l’espace de quelques centaines de pages. À la place, je suis tombée sur tout ce que j’exècre en romance.
Le personnage d’Hannah m’est tout simplement sorti par les yeux. Elle m’a semblé terriblement puérile, gâtée, arrogante et fatigante. Elle se donne des airs de grande dame alors qu'elle n'agit que comme une gamine boudeuse à longueur de temps. En cherchant à lui donner un tempérament fort et indépendant à une époque où la femme n'avait pas son mot à dire, l'auteure n’est parvenue qu'à la rendre plus insupportable. Hannah juge les gens, elle se met en colère pour des broutilles, elle malmène les autres sans se soucier de les blesser. Les personnages égoïstes comme ça, sous des airs de héros parfaits, m’irritent au plus haut point.
Alexander est plus intéressant dans sa construction. J’ai sincèrement apprécié la fragilité qui se dégageait de sa cuirasse de guerrier. Même si elle est parfois à la limite de la caricature et qu'il fait penser à un enfant de cinq ans à certains moments, il y a quelque chose qui le rend attachant. Peut-être justement ce côté « enfant » dont il ne semble jamais se départir.
Le couple, lui, ne fonctionne pas à mon sens. C’est téléphoné, la romance est convenue et les scènes érotiques n’apportent rien de plus que davantage de clichés. Je n’ai pas été sensible à l’alchimie qui pouvait se dégager du duo ni de la manière dont leur attirance est amenée (trop évidente, facile, vue et revue dans un nombre incalculable d’autres livres du même style).
En outre, la plume s’est révélée agréable et bien tournée. Elle aurait cependant été bien plus appréciable avec une intrigue plus ambitieuse et moins stéréotypée. Même si j’ai apprécié les qualités de l’écriture, je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout et je me vois mal poursuivre la série. Pas même par curiosité en sachant que le tome 2 sera centré sur la sœur d'Hanna.
En résumé, Hannah et le Highlander est un livre dont je ne me souviendrai probablement plus dans quelques mois. J’attendais du dépaysement et de l’originalité dans ce roman, mais je n’ai rien trouvé de tout ça. Malgré une plume loin d’être désagréable, j’ai été contrainte d’avorter ma lecture, ne supportant plus l’intrigue creuse, sans relief ni approfondissement.
|