Nombreux sont les dieux venus s’installer dans la Cité-Labyrinthe d’Orario, bénissant les mortels qui s’aventurent dans son dédale souterrain en quête de pouvoir, de fortune…
… ou de filles ?! C’est en tout cas le souhait de Bell Cranel, un aventurier novice sous la bénédiction de l’impopulaire déesse Hestia. Sauvé de justesse par la belle Aiz Wallenstein, une épéiste hors pair, Bell s’engage à suivre ses traces et à devenir un aventurier digne de se mesurer à elle. Bien décidé à relever ce nouveau défi, Bell plonge dans le mystérieux Donjon avec une énergie nouvelle qui ne manquera pas d’attirer l’attention de certains dieux. |
Les livres de cette maison d’édition rivalisent chaque fois d’originalité, avec des illustrations intégrées et un livre objet impeccable. À la différence des autres ouvrages que j’ai pu dévorer chez eux, DanMachi est plus court, mais pas moins épique !
C’est l’histoire de Bell Cranel, 14 ans et aventurier. La Guilde, le monde dans lequel il vit, est peuplé de Dieux. Ces Dieux se mêlent aux humains et offrent leurs faveurs aux plus méritants. Pour se faire, ils ont créé des Familias qui regroupent leurs protégés, chargés de les entretenir et d’optimiser leur niveau de vie.
Bell est l’unique membre de la Familia d’Hestia, Déesse peu populaire. Le jeune homme descend dans les Donjons, des lieux de perdition grouillant de monstres dangereux. Lors d’une mission journalière, il tombe sur un terrible Minauthore. Il est sauvé in extremis par Aiz Wallenstein, une légendaire guerrière dont il s’éprend sur-le-champ.
Traverser la Guilde d’aventure en aventure était une très bonne expérience. J’ai pris grand plaisir à suivre Bell et il n’a suffi que de quelques pages pour m’attacher à cette tête de pioche. Disons que Bell est à l’image de beaucoup de garçons du même âge : il ne rêve que de gloire et de jolies filles. Il n’est pas bien volubile, mais son côté volage et son penchant pour les femmes inaccessibles font de lui un personnage amusant.
Je n’ai eu aucun mal à adopter Hestia, qui sous ses airs de Déesse mature et sûre d’elle cache un côté enfantin et incertain. De tout le livre, je trouve que c’est le personnage le plus abouti. Elle fait de son mieux pour joindre les deux bouts sans rien laisser paraître devant Bell. Tout ce qu’elle souhaite, c’est lui offrir une vie moins misérable, même si pour cela, il faut qu’elle s’assoie sur sa propre fierté. Elle est investie dans son rôle de Déesse, alors qu’elle n’en a pas tout à fait l’étoffe et provoque l’hilarité chez les autres déités.
Fujino Omori ne s’arrête pas là puisqu’il introduit une riche palette d’autres protagonistes. Il y en a pour tous les goûts ! Ils sont nombreux à apparaître et servent tous à l’intrigue d’une manière ou d’une autre. Ils sont les rouages d’un monde bien huilé et innovant.
Le monde, parlons-en. J’ai grandement apprécié descendre dans les Donjons avec Bell, ces lieux tentaculaires où les monstres peuvent se cacher n’importe où. Il y a un petit côté « gaming » pas désagréable, et c’est ce qui fait la différence. Voir les compétences de Bell s’affirmer, ses talents émerger, son niveau augmenter, me donnait l’impression d’être catapultée en plein cœur d’un jeu vidéo.
Fujino Omori n’est pas avare en détails et nous ficèle une intrigue qui ne souffre d’aucune longueur. Maintenant que je connais un peu la ligne éditoriale d’Ofelbe, je me doutais que j’allais trouver des chapitres longs dans cet ouvrage. Mais en vérité, je n’ai pas vu l’histoire défiler ! Moi qui préfère les chapitres courts avec de beaux cliffhangers, c’est à peine si je me suis aperçue qu’il n’y en avait que six !
La plume est particulièrement belle, et les dialogues ne manquent pas de naturel (ce que je reproche souvent aux œuvres japonaises, d’habitude). L’auteur nous mène par le bout du nez dans une aventure palpitante.
En résumé, DanMachi est un Light Novel à la frontière entre fantasy et jeux vidéo. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne manque pas de panache ! Fujino Omori nous embarque dans une histoire à fort potentiel, avec un héros plein de promesses et une Déesse atypique. Tribulations, sentiments, humour et secrets, ce premier tome envoie du lourd et promet de belles choses pour la suite.
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
REMERCIEMENTS
Je remercie grandement les éditions Ofelbe (et tout particulièrement Guillaume) pour leur confiance.
La ville d’Orario est connue pour abriter en son sein un gigantesque donjon labyrinthique infesté de monstres. Donjon que les aventuriers de tout poil parcourent fréquemment en quête de richesses et de gloire, le tout sous l’œil protecteur de leurs dieux et déesses respectifs qui ont décidé de vivre parmi les mortels. Bell Cranel est l’un d’eux. Âgé de 14 ans et venu de la campagne, il décide de se lancer à corps perdu dans cette épopée dans le but inavoué de se faire un nom parmi les héros autant qu’auprès de la gent féminine. Il est aidé en cela par Hestia, une déesse impopulaire qui l’a pris
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sous son aile. Cependant, les deux associés peinent à se faire un nom et sont, pour l’heure, obligés de vivre dans des conditions misérables. Dans le Donjon, Bell se retrouve un jour face à un puissant Minotaure et ne doit sa survie qu’à l’intervention d’Aiz Wallenstein, une épéiste aguerrie dont il tombe immédiatement sous le charme. Déterminé à rétablir son honneur et à conquérir son cœur, il va replonger dans les entrailles de ce dédale afin de prouver sa vraie valeur.
Le tome 1 de DanMachi a été une complète réussite. J’ai adoré sa légèreté, son humour et surtout l’univers dans lequel Bell évoluait. Avec cette suite, je n’ai pas du tout été déçue. Au contraire, je me suis émerveillée de page en page ! J’ai commencé et terminé cette lecture le même jour, c’est dire à quel point il est palpitant.
Nous retrouvons Bell qui s’est vu offrir une dague d’Hephaïstos par sa déesse, Hestia. Ses capacités ne font que croître et il descend de plus en plus bas dans le Donjon, désormais. Un jour, il croise la route de Lili, une fille qui semble avoir besoin d’argent. Celle-ci se propose de devenir son porteur, c’est-à-dire qu’elle le seconde dans sa quête et se charge de récolter ses récompenses dans le Donjon, lui permettant ainsi de se focaliser uniquement sur les combats. Si Lili semble être pleine de bonnes intentions, il n’est reste pas moins qu’elle fait partie d’une Familia aussi insaisissable que mystérieuse. La jeune Lili est-elle totalement désintéressée ?
C’est une suite dynamique que nous propose Fujino Omori. J’avais peur que l’on tourne rapidement en rond, car bien que le tome 1 soit court, il est extrêmement complet et offre une vision globale très satisfaisante. Je pensais avoir tout vu, il faut croire que non. Orario recèle de secrets et de coins dans lesquels on peut vivre de formidables aventures ! Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’y a pas qu’une seule intrigue, mais plusieurs. Celles-ci sont presque indépendantes, mais elles finissent pas évoluer en s’entrelaçant, liant ainsi tous les personnages d’une manière ou d’une autre.
Les personnages, parlons-en. La nouvelle venue, Lili, est sans nul doute accompagnée de son lot de mystères. Dès le début, elle m’a paru louche, et pas besoin d’être Sherlock Holmes pour voir où le bât blesse. C’est assez frustrant d’être intimement persuadé de quelque chose, et de voir la plupart des personnages passer à côté. Pour ça, Fujino Omori joue bien avec nos nerfs.
Bell est, quant à lui, complètement à côté de ses pompes. Je n’ai jamais vu un héros avec si peu de flair. Il ne se méfie de rien ni de personne (sauf des monstres qu’il zigouille par dizaine dans le Donjon, évidemment !), et surtout, alors que tout porte à croire que quelque chose cloche du côté de sa porteuse, il a tendance à fermer les yeux.
Je lui ai trouvé une tendance très Mary Sue, mais typiquement dans la mentalité des mangas/Light Novel japonais. Bell est assez unique en son genre, il intrigue tout particulièrement la gent féminine. Lui qui, au début du tome 1, ne rêvait que d’un harem, devient peu à peu le centre d’attention des créatures les plus exquises d’Orario. Je l’admets, cet état de fait chatouille un peu mes propres convictions, où la femme n’a pas besoin de tomber amoureuse pour exister. À croire qu’il ne peut pas tout simplement se lier d’amitié avec une jeune fille, sans qu’il y ait d’attirance en arrière-plan.
Nous retrouvons bien entendu les personnalités exubérantes d’autres personnages. Hestia, Eina, Aiz, Syl… que des filles, certes, mais qui marquent les esprits et laissent leur empreinte dans cette intrigue originale. Elles contribuent toutes à faire avancer l’histoire, et si elles n’étaient pas là, Bell serait encore en train de se demander ce qui lui arrive, crédule comme il est. Car Bell est si ingénu que cela confère parfois à la bêtise, du coup j’ai eu un peu de mal à lui faire confiance, par moment. Quand le héros fait l’exact opposé de ce que j’imagine à chaque fois, j’ai du mal à me retrouver en lui.
Je m’attendais aux révélations finales, mais j’ai tout de même su apprécier la manière dont Fujiro Omori a conclu les choses. L’épilogue est saupoudré d’une certaine mélancolie et donne envie de connaître la suite. Je vous avoue que j’ai une petite appréhension vis-à-vis d’un personnage en particulier… Ça promet !
En résumé, Fujiro Omori nous offre une suite palpitante, avec des personnages pleins de peps et hauts en couleur. Même si Bell Cranel m’a paru trop ingénu pour que ce soit réaliste, j’ai grandement apprécié ses aventures. Je me suis également passionnée pour cet univers et les règles qui le régissent. On effleure de nouvelles perspectives et je suis impatiente d’en découvrir l’issue !
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
REMERCIEMENTS
Je remercie infiniment Guillaume et les éditions Ofelbe pour cet envoi.
Après que Bell a fui la Princesse à l'épée à de multiples reprises, celle-ci lui propose finalement, à sa grande surprise, de l'aider à parfaire ses techniques de combat.
De son côté, Freya, la déesse de la Beauté, semble de plus en plus obnubilée par l'évolution du jeune aventurier. Désirant à tout prix le voir briller, elle décide de le mettre à l'épreuve en le confrontant au plus grand obstacle à sa progression : le Minotaure ! Bien que terrifié, le garçon sent pour la première fois un désir ardent monter en lui, celui d'être un héros ! |
Un grand merci à Guillaume ainsi qu’à l’équipe d’Ofelbe pour cette lecture et pour leur confiance. Aaaah comme l’univers de DanMachi m’avait manqué ! Il fait partie de mes titres préférés dans cette maison d’édition, et jusqu’à maintenant, chaque tome m’a apporté un divertissement sans cesse renouvelé. Le tome 3 n’a pas dérogé à la règle, loin de là. Et puis… vous avez vu cette couverture ? Un petit bijou !
Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, je vous conseille de passer directement au paragraphe suivant, au risque de vous spoiler. Rappelez-vous, dans le premier opus, Bell s’était couvert de ridicule lorsque la belle Princesse à l’épée, Aiz Wallenstein, l’a sauvé des griffes d’un Minotaure. Depuis, il a pris garde de la fuir comme la peste, tout en nourrissant pour elle une admiration sans limites. Ici, la donne change et Aiz est très intriguée par l’évolution prodigieuse du jeune aventurier. En effet, en l’espace de trois semaines, ses capacités semblent s’être décuplées et elle est curieuse d’en connaître la cause. C’est pourquoi elle décide de l’aider à s’améliorer en lui prodiguant ses conseils. Ce que Bell ignore, c’est que Freya, la Déesse de l’Amour, n’en a pas terminé avec lui et compte le tester de la manière la plus difficile qui soit, en le confrontant à son pire cauchemar : le terrible Minotaure.
DanMachi a cette fabuleuse capacité de m’alpaguer dès les premières pages. C’est le genre de roman qui s’engloutit tout rond et que l’on est déçu de terminer aussi vite. Combien de fois n’ai-je pas regardé avec dépit le nombre de pages qu’il me restait à lire, frustrée de savoir qu’il faudra encore attendre pour avoir la suite ? Cette saga m’est de plus en plus chère, et tout particulièrement parce que je m’attache chaque fois un peu plus aux personnages.
Bell, égal à lui-même, n’a rien perdu de son authenticité et de son naturel. Il est d’une rigueur et d’une volonté à toute épreuve, et son caractère expressif le rend particulièrement adorable. On sent que ce n’est pas encore tout à fait un homme et qu’il se cherche, au travers de ses épreuves passées comme présentes. C’est un garçon vraiment réfléchi que je prends plaisir à suivre.
Il est toujours accompagné de cette brave Lili. Difficile de faire plus mignonne et attendrissante ! Plus en retrait, cette fois, on entraperçoit Hestia, qui repousse de plus en plus les limites de la possessivité. J’ai eu beaucoup plus de mal avec elle dans ce nouvel opus, car sa jalousie, presque maladive, la rend très agaçante. Bell est un peu comme son trophée qu’elle ne compte partager avec personne (sûrement son petit côté déité qui ressort).
Et enfin le personnage qu’il me tardait de suivre : Aiz. Durant les deux premiers tomes, elle nous apparaît très mystérieuse et indéchiffrable. Et dans le troisième tome, ça n’a pas changé d’un iota. Mais Fujiro Omori lève un peu le voile sur cette personnalité saisissante. Aiz m’a intriguée et j’ai beaucoup apprécié son caractère de femme forte et indépendante. Elle est loin d’être aussi futile que les autres figures féminines qui bourdonnent autour de Bell.
Concernant l’histoire, certains trouveront peut-être qu’il ne se passe pas grand-chose, mis à part dans la dernière partie. Je ne l’ai pas du tout ressenti comme ça. Au contraire, je me suis passionné pour les entraînements entre Bell et Aiz, j’ai tenté de comprendre les sombres desseins de Freya et j’ai appréhendé tout le long, en prévision de l’affrontement final. Car il est très vite évident que l’on tend vers un combat épique et que Bell semble encore un peu trop vulnérable pour affronter une créature mythique à lui tout seul.
Parlons-en, de cette fin. Du grand spectacle, des scènes imagées et une tension permanente. Je me suis vue assister à cette bataille, j’y étais ! Et après l’avoir attendue avec impatience, je n’ai absolument pas été déçue. Les statistiques de Bell augmentent à une vitesse prodigieuse, mais ce n’est pas pour autant qu’il est théoriquement capable d’affronter un Minotaure. De fait, l’issue reste incertaine et on devine qu’il lui a encore beaucoup de chemin à parcourir.
En résumé, la saga DanMachi me plaît avant tout parce que chaque tome nous offre des perspectives différentes et ne néglige aucun personnage. Le tome 3 est une complète réussite, un Light Novel extrêmement addictif avec des personnages contrastés et un récit toujours plus entraînant. Je n’ai pas envie de quitter cet univers de sitôt ! |
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En venant à bout du Minotaure, Bell a battu le record de rapidité de passage au rang supérieur et est devenu le lièvre le plus rapide du monde. Alors qu’il ne souhaite que repartir à l’aventure, toute l’attention d’Orario se concentre sur lui, et les offres pour former une équipe pleuvent. Pris dans cette tornade de popularité, il ne sait plus où donner de la tête lorsque, soudain, il rencontre Welf Crozzo, le mystérieux forgeron qui a créé sa première armure.
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DanMachi est ma série chouchou, je n’ai de cesse de le répéter. J’affectionne l’univers de Fujino Omori depuis le premier tome, et chaque nouvel opus est une plongée dans un univers que j’affectionne de page en page. En commençant ce tome 4, je n’avais pas le moindre doute : j’allais me régaler.
Dans le tome 3, nous avions laissé Bel épuisé mais heureux. Il avait enfin réussi à terrasser le terrible Minotaure. Cet exploit lui a donc valu une montée de niveau, à la stupéfaction générale. En l’espace de quelques semaines, Bell est devenu un aventurier de niveau 2 et les rumeurs à son sujet vont bon train ! Désormais, il peut explorer le Donjon plus en profondeur et ne s’en prive pas, toujours accompagné de Lili, sa fidèle porteuse. Seulement, leur duo atteint très vite ses limites, car les monstres se font de plus en plus nombreux et de plus en plus forts. Ils sont contraints d’intégrer une équipe ou d’en former une. En attendant, Bell aura la chance de croiser la route d’un nouveau personnage. Un personnage tout feu tout flamme, qui lui propose un contrat plus qu’intéressant. À côté de ça, la déesse Hestia se rend au Denatus afin qu’un surnom soit attribué à Bell par les autres divinités. Que de péripéties à venir !
Après une bataille longue et éprouvante, il est temps pour Bell de se reposer un peu. Et pour nous aussi ! Le tome 3 m’avait totalement bluffée, et je me doutais que la suite serait un peu plus calme. S’il n’y a pas de grandes batailles épiques à proprement parler, cette suite mise davantage sur les révélations en pagaille et l’introduction de nouveaux éléments, qui donnent un second souffle à l’intrigue. Plus on avance dans cet univers et plus les rouages qui le composent se précisent.
Dans la première partie du roman, l’intrigue est ciblée sur la découverte des stats de Bell ainsi que sur la cérémonie du Denatus. Il est temps pour le garçon de se voir attribuer un titre. J’ai ressenti son excitation comme si c’était la mienne, je piétinais d’impatience à l’idée d’en savoir plus. Son changement de niveau entraîne un tas d’événements divers, ce qui m’a émerveillée. La cérémonie du Denatus, elle, a été l’occasion de beaucoup rire. Ce passage est totalement absurde, et dans un même temps, l’auteur joue avec nos nerfs puisqu’il titille notre curiosité jusqu’au bout. J’ai adoré ce jeu du chat et de la souris.
Dans la deuxième partie, Bell fait la connaissance de Welf Crozzo, un personnage dont il avait indirectement croisé la route précédemment. Crozzo apporte un vent de fraîcheur et d’humour. Son vécu ouvre de nouvelles perspectives et nous permet d’en apprendre plus sur l’Histoire d’Orario. La mythologie est vraiment au cœur de l’intrigue et je m’en suis délectée.
Les personnages n’ont de cesse de nous surprendre. À commencer par Bell qui, s’il est toujours délicieusement naïf, reste égal à lui-même, avec les principes et les valeurs d’un héros. Je le trouve toujours aussi attachant. Puis retrouver Hestia, Lili, Aiz et tous les autres, c’est comme de retrouver de vieux amis qu’on a un peu perdus de vue, mais que l’on n’a jamais oubliés.
En résumé, ce quatrième tome de DanMachi est une fois de plus une réussite ! L’histoire s’étoffe, les héros grandissent et les révélations en rafale nous régalent. Même si ce tome est moins centré sur les aventures à proprement parler, il apporte énormément d’informations. Le rythme est toujours aussi débridé et j’espère que ça se poursuivra ainsi dans les tomes suivants. Vite, vite la suite !
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REMERCIEMENTS
Très grand merci à Guillaume et aux éditions Ofelbe pour ce superbe opus !
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Plus profondément dans le donjon... et plus en difficulté!
Bell, avec son groupe d'aventuriers de Welf, l'épureur et Lilly, le supporter, est passé au niveau du Dungeon, mais les projets d'un autre parti les font échoués! Hestia va avoir besoin d'envoyer de l'aide, mais les secouristes arriveront-ils à temps pour sauver Bell et ses amis du monstre qui les fait coincer? Le mythe de famille du garçon et de la déesse continue ! |
En commençant ce cinquième opus de DanMachi, je ne me faisais pas de souci. Fujino Omori parvient systématiquement à me surprendre et les aventures de Bell ne font que s’enrichir et nous apporter de nouvelles perspectives. Ce tome-là ne fait pas exception à la règle puisque, sans surprise, j’ai passé un excellent moment !
Bell, Lili et Welf ont maintenant le niveau nécessaire pour se rendre dans les strates intermédiaires du Donjon. Seulement, à ce stade de leur exploration, le danger est bien plus grand, les monstres plus nombreux, le Donjon plus rusé. Et par un malheureux concours de circonstances, l’équipe frôle la mort et se retrouve dans une situation des plus critiques. La seule solution qu’il le reste pour s’en sortir… c’est de descendre encore plus bas dans le Donjon pour espérer rejoindre au plus vite une aire de repos.
De son côté, constatant que son cher Bell n’est pas revenu, Hestia s’inquiète. Persuadée qu’il est toujours en vie, elle décide de s’aventurer elle-même dans le Donjon pour aller le sauver, accompagnée de personnes désireuses de lui venir en aide.
C'est incroyable la facilité avec laquelle cette série m'emporte de tome en tome. J'ai toujours l'impression de me retrouver dans un jeu vidéo grandeur nature. On pourrait croire qu’avec la profusion de nouveaux personnages qui viennent s’ajouter au fur et à mesure, on s’emmêlerait les pinceaux. Et bien même pas ! Je replonge chaque fois tête la première dans ce monde que je commence à très bien connaître, et je ressors toujours plus stupéfaite et comblée.
Dès les premières pages, on sent que les choses sont bien moins aisées. Terminés les étages supérieurs du Donjon, place aux strates intermédiaires ! Et le danger nous prend tout de suite à la gorge. J'ai vraiment senti le chaos de la situation dans laquelle Bell et son équipe se sont fourrés. Je courais presque à leurs côtés pour échapper au courroux des Molosses Infernaux, des Chiroptères Délétères ou encore des Almirajs.
Jusqu’à maintenant, notre héros a traversé bien des embûches, mais il s’en est sorti sans trop de casse, et même avec un certain panache. Dans ce tome 5, il est jeté au pied du mur et les options qui s’offrent à lui sont moindres. Les seules restantes ne sont que des coups de poker. Même la progression hors du commun de notre aventurier préféré ne suffit pas à déjouer les pièges que le Donjon place sur son chemin.
Parlons-en, du Donjon… Cette fois-ci, j’ai vraiment eu l’impression dérangeante qu’il était doué d'une volonté propre, celle de jouer avec les aventuriers comme un chat joue avec une souris avant de la croquer. Le Donjon n'attend qu'une chose : mettre en déroute ceux qui foulent son sol en les épuisant. Et la mort rôde durant une bonne partie du roman…
On peut également apprécier le fait que l’auteur ne se repose pas sur ses acquis pour nous pondre un énième tome servant de remplissage… Non, clairement non ! Cette nouvelle aventure nous apporte encore plus d’informations et beaucoup de perspectives au cœur des strates intermédiaires. Certains personnages bien mystérieux se dévoilent un peu plus, alors que d’autres semblent avoir des desseins qui nous échappent. Une chose est certaine, c’est que les progrès étourdissants de Bell intéressent de plus en plus les dieux de ce monde…
Le seul point qui vient noircir le tableau, c’est l’attitude passive de Bell lorsqu’il est pris en sandwich entre Aiz et Hestia. C’est un des aspects du héros que je ne supporte plus, et les tentatives d’humour un peu grivoises me laissent de marbre. Autant je trouve le personnage de Bell impressionnant en général, autant il se transforme en petit garçon de 11 ans dès qu’il s’approche d’un peu trop près d’une poitrine. Je ne suis pas très sensible à ce genre de blague, hélas.
En résumé, Fujiro Omori se surpasse chaque fois un peu plus ! Le tome 5 de DanMachi est audacieux, bien fichu. On assiste à une évolution palpable de l’intrigue, avec des monstres plus redoutables et des dangers qui viennent de tout côté. Bell est au centre de toutes les attentions et a su m’emporter dans cette aventure au comble de l’originalité. |
REMERCIEMENTS
Grand merci à l'équipe Ofelbe pour cette superbe quête !
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EN LECTURE COMMUNE AVEC Aliybooks