Etre un demi-dieu, ça peut être mortel...
Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus! Pour rester en vie, s'innocenter et découvrir l'identité du dieu qui l'a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers. |
Déjà, je remercie mon amie Agathe qui m’a offert ce premier tome. Sans elle, je n’aurais pas commencé cette saga de sitôt, et ça aurait été une belle erreur ! Ensuite, je remercie Manon avec qui j’ai fait cette lecture commune, car elle m’a poussé aux fesses pour qu’on le commence. Si elle ne l’avait pas fait, mon exemplaire aurait végété pendant des mois/années. Si vous me lisez, les meufs, merci !
Comme beaucoup, j’ai découvert les aventures de Percy Jackson au travers des films. Plutôt sympas, pas transcendants non plus, mais certainement pas à la hauteur des livres ! Cette histoire a été une agréable surprise, et je suis déjà impatiente de me procurer le deuxième opus.
On pourrait croire que Percy Jackson porte la guigne. Partout où il passe, des choses étranges se produisent. Il n’est jamais parvenu à rester dans le même collège plus d’une année, et son seul ami se nomme Grover. Les autres ont tendance à se moquer de lui ou à le tourmenter. Sa vie bascule du tout au tout lors d’une sortie scolaire au musée. Percy prend brutalement conscience que les dieux de l’Olympe et les créatures qui gravitent autour de ses vieilles histoires ne sont pas que des mythes. Il va intégrer la communauté des Sang-Mêlés, ces demi-dieux pourchassés par des monstres, qui ont trouvé refuge dans une colonie retranchée du reste du monde et protégée des forces malfaisantes.
Je n’étais pas mécontente que les souvenirs du film soient loin derrière moi. Certes, je me rappelais de points phares, de lieux inédits comme le casino du Lotus, mais ça n’a pas gâché mon plaisir comme je le craignais. En fait, comme dans la plupart des livres adaptés, les péripéties sont beaucoup plus fouillées, plus haletantes et plus nombreuses ! Bref, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps : je me suis régalée !
L'aisance avec laquelle l’auteur fusionne la mythologie de l'Olympe avec le monde réel force le respect. Même pour un quidam qui ne connaît pas grand-chose à la mythologie, on plonge avec bonheur dans cet univers peuplé de dangers et prompt à nous étonner. Impossible de s’ennuyer, franchement. Il y a un respect de la mythologie originelle, et ça colle si bien avec l’univers de Percy Jackson ! Il est vrai que les légendes grecques sont très complexes, et c’était un défi de les remanier sans en diminuer la véracité et l’intérêt. Mais l’auteur l’a fait avec la plus brillante des adresses !
Rick Riordan place des obstacles toujours plus originaux pour barrer la route de Percy et de ses compagnons de quête. Il mêle danger avec gouaille, ce qui donne un résultat détonant, comme si l’auteur lui-même ne se prenait pas au sérieux. Les idées sont super bonnes et toutes plus imaginatives les unes que les autres. Même si Percy s'en sort chaque fois un peu trop facilement à mon goût, ce qu'il vit est sensationnel.
Les personnages ne sont pas en reste puisqu’il y en a pour tous les goûts. Le trio de tête plaira à tout le monde, avec ses personnalités bigarrées qui ne manquent pas de panache. La jolie Annabeth qui ne plaisante pas, Grover, le mangeur de cannettes professionnel, et Percy, évidemment…
Percy, c’est le héros un peu stéréotypé, malin et plus débrouillard que la moyenne. Il n'est pas départi d'un humour corrosif que j'ai beaucoup apprécié ! Il se débrouille très bien dans sa quête pour un enfant de 12 ans. Peut être un peu trop bien, en fait. Mais on lui pardonne tout, parce qu’il a un côté casse-cou et effronté qu’on admire instinctivement. Il va au-devant du danger, n’écoutant que son courage, et c’est ce qui rend ses aventures si palpitantes.
Le rythme est effréné, on pose les bases et c’est parti ! Le récit est ponctué de révélations toujours plus déconcertantes (sauf si on a vu les films avant, sniff), et la mythologie olympienne semble vaste et large en possibilités. Petite mention spéciale pour les titres de chapitres qui constituent un résumé marrant des aventures à venir. C'est vraiment original et ça prête à sourire, comme si le narrateur tournait ses déboires en dérision.
En résumé, Rick Riordan signe une saga très riche, innovante et surtout piquante ! L’intrigue vous ensorcellera et les personnages multifacettes vous charmeront à coup sûr. Sur un ton qui oscille entre sarcasmes et quêtes épiques, les aventures de Percy Jackson ne laissent pas beaucoup de répit et promettent une suite encore plus fantastique.
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Etre le fils de Poséidon, un honneur ou une cruelle plaisanterie ? Lorsqu'une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment... Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlé sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.
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Percy Jackson est LA saga que je regrette de ne pas avoir commencée plus tôt. Classée jeunesse, je me suis toujours dit qu’elle ne réunissait pas assez d’éléments pour me transporter autant que d’autres séries de mon enfance. Les films sont sortis et n’ont fait que confirmer ce que je savais déjà. Percy Jackson, m’ouais, mais pas de quoi se rouler par terre. Et puis j’ai découvert le premier opus de la saga. Je m’attendais à passer un bon moment, mais sans plus. Rick Riordan a su me clouer le bec et me redonner mon âme d’enfant. Chaque détail m’a impressionnée, chaque aventure a été une surprise et j’ai surtout beaucoup ri. C’est pourquoi j’ai commencé le tome 2 très confiante et pressée de retrouver Percy, Annabeth et Grover…
Dans le premier tome, Percy avait passé un été particulièrement rock and roll, puisqu’il avait découvert qu’il était le fruit d’une union entre sa mère et Poséidon, et qu’il était le sujet principal d’une étrange malédiction. Après moult aventures, notre héros a repris une vie normale dans un nouveau lycée. Tout va bien jusqu’au jour où en plein cours de sport, lui et son ami Tyson se font attaquer par des monstres. Et Percy n’est pas au bout de ses surprises, car il fait d’étranges rêves où il voit Grover attifé comme une mariée, qui semble avoir besoin d’aide. Sans compter qu’à son retour à la colonie des sangs mêlés, l’arbre censé les protéger a été empoisonné, rendant ainsi la colonie perméable aux attaques de monstres. Il n’y a qu’un seul moyen pour sauver la colonie, mais pour cela, Percy devra traverser bon nombre de dangers, et tout particulièrement la Mer des Monstres.
Je n’ai eu aucun mal à reprendre mes aises dans cette histoire. Rick Riordan a laissé son héros souffler quelques mois avant de le mettre face à de nouvelles péripéties. Et quelles péripéties ! Impossible de s’ennuyer, l’action est au rendez-vous, le rythme est toujours aussi soutenu et l’imagination de l’auteur ne tarit pas un instant. La mythologie grecque imprègne chaque scène ; ce mélange d’ancien et moderne forme un cocktail détonnant, saupoudré d’un humour bien particulier.
Les personnages nous régalent avec leur dynamisme et leurs tempéraments différents. Percy, le héros dans toute sa splendeur, un peu gaffeur et maladroit, mais toujours pétri de bonnes intentions. Annabeth, parfois dure et trop sérieuse, mais un véritable point d’ancrage pour Percy. J’admets avoir moins d’atomes crochus avec elle, je ne me l’explique pas. Grover, lui, est bien moins présent dans ce tome, mais chacune de ses apparitions regorge de touches humoristiques qui réchauffent le cœur. Grover est égal à lui-même et épate la galerie en parvenant à se fourrer dans des situations… rocambolesques ! Il y a également Tyson qui fait son apparition. Acolyte de Percy par la force des choses, il a quelques secrets qui viennent alimenter la trame déjà bien fournie.
Même si les personnages n’évoluent pas de manière drastique entre les deux tomes, on perçoit néanmoins que Rick Riordan leur fait passer certains caps. Leurs aventures sont de plus en plus périlleuses, et on tend à arriver vers quelque chose qui nous dépasse complètement. Un gros point fort pour la fin qui relance l’intrigue et ouvre le champ des possibles. Je me demande très sincèrement ce que l’auteur nous concocte, et je pense que ça va envoyer du lourd !
Je ne vous ferai pas l’affront de comparer le livre avec la version cinématographique. Encore une belle histoire piétinée sans raison pour faire de l’argent. Heureusement, je pourrai maintenant poursuivre cette saga sans jamais plus être influencée par son adaptation.
En résumé, ce deuxième opus est une excellente lecture, addictive et difficile à lâcher une fois commencée. Rick Riordan parvient à embarquer son lecteur dans une histoire sans cesse renouvelée et d’une qualité constante. La mythologie est toujours prédominante, mêlée à une généreuse poignée d’humour et un soupçon de mystère sur la fin.
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Les monstres sont toujours décidés à tuer les demi-dieux. Percy et ses amis Annabeth, Grover et Thalia se retrouvent face à un horrible manticore. Ils n'ont la vie sauve que grâce à l'intervention de la déesse Artémis et de ses Chasseresses. Mais, lorsque Annabeth puis Artémis disparaissent, une nouvelle quête semée d'embûches s'annonce : Percy devra plus que jamais se méfier des manipulations et des pièges de Cronos, le. Seigneur des Titans.
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Cette année, j’ai pour objectif de terminer cette saga. Une saga que j’ai appris à apprécier et qui m’a passionnée durant 2 tomes. L’occasion de lire la suite s’est présentée avec ma copine du Boudoir, et force est d’admettre qu’elle n’a pas fait long feu. En deux jours à peine, le roman était terminé.
Pour ne pas être spoilé sur les tomes précédents, je vous invite à éviter les deux prochains paragraphes. Dans ce troisième opus, nous nous retrouvons plongés au cœur même de l’action. À la fin du tome 2, un terrible retournement de situation avait secoué toute la Colonie. Tout le monde pensait que Percy était l’unique concerné par la prophétie, mais il s’avère que Thalia, la fille de Zeus, a été guérie par la Toison d’Or.
Percy, Thalia, Annabeth et Grover sont à la recherche de nouveaux sangs mêlés qui viendront rejoindre la Colonie. Évidemment, les choses ne se passent pas comme prévu et ils tombent sur la déesse Artémis et ses chasseresses. Par un malheureux concours de circonstances, Annabeth se fait kidnapper et Artémis disparaît. Luke et ses alliés semblent être derrière tout ça, et Percy est bien décidé à contrecarrer leurs plans.
Il me tardait de découvrir Le sort du titan, parce que l’adaptation cinématographique s’arrêtait au deuxième tome. Je plongeais donc dans l’inconnu, puisque je n’avais aucune idée de ce qui attendait ce cher Percy.
Cette suite commence sur les chapeaux de roue et Rick Riordan ne perd pas de temps pour nous embarquer sans tarder dans de nouvelles aventures. Jusqu’à maintenant, on était habitué au trio de choc Percy/Grover/Annabeth, et voilà qu’un nouveau maillon vient se greffer au groupe : Thalia.
Avec elle, ça ne l’a pas fait du tout. D’abord, parce qu’elle est introduite de manière très abrupte, l’auteur nous l’impose et ça ne nous laisse pas le temps d’apprivoiser son tempérament. Et quel tempérament ! Dès le début, elle m’a paru antipathique et cette première impression ne m’a plus quittée jusqu’à la dernière page, même si elle semble se bonifier par la suite.
J’ai trouvé Percy très patient avec elle. À sa place, elle aurait déjà pris une claque. Mais que voulez-vous, Percy est trop diplomate et gentil pour l’envoyer sur les roses. Il se montre également plus intrépide que jamais et va au-delà du danger avec une hardiesse qui frise la bêtise. Il est toujours le héros dans toute sa splendeur, et ce rôle lui convient à merveille.
De nouveaux personnages font leur apparition, notamment Nico Di Angelo dont j’avais beaucoup entendu parler avant même de lire le roman. Mais aussi Zoé Nightshade, une chasseresse d’Artémis, que j’ai tôt fait de mettre dans le panier des casse-bonbons avec Thalia. Il y en a d’autres (comme Apollon alala !), et ils apportent un vent de renouveau dans la saga, ainsi que leurs lots de secrets et de mystères.
L’intrigue est toujours aussi bluffante, même s’il manquait ce petit quelque chose qui me faisait bondir dans les tomes précédents. On suit toujours le fil conducteur de Luke et ses sombres desseins, et chaque tome constitue une nouvelle quête héroïque pour Percy. Le schéma en lui-même peut sembler un peu redondant, personnellement il me convient très bien, puisque ça me fait beaucoup penser à Harry Potter.
L’action est toujours au rendez-vous et il n’y a jamais de temps mort. Rick Riordan manie à merveille le sens du détail, en mêlant une mythologie universelle à sa propre fiction. Il part sur une base déjà prédéfinie, mais l’exploite avec brio et humour, pour le plus grand bonheur du lecteur. Ce génie s’exprime tout particulièrement à la fin du roman, avec des révélations en cascade qui remettent absolument tout en question. Je crois bien que Percy n’est pas au bout de ses peines.
En résumé, Le sort du titan est une suite à la hauteur, bien qu’un poil en dessous des tomes précédents, à mon sens. Rick Riordan pousse encore plus loin son intrigue et met progressivement en place quelque chose de titanesque, quelque chose qui risque de me laisser sur les fesses. Ce troisième tome est toujours aussi addictif, drôle et épique, j’espère lire la suite très prochainement, parce qu’après pareil cliffhanger, ce serait dommage d’attendre trop longtemps.
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En résumé, bien que j'ai moins bien apprécié ce tome-ci, il n'en est pas moins que c'est une série à découvrir, rien que pour rigoler un bon coup. Outre l'humour, la quête que mène le groupe a réussi à m'alpaguer assez pour que les chapitres se dévorent tout seuls, sans m'en rendre compte (sans parler des titres qui sont poilants!). En tout cas, vu la fin que nous avons le droit, il me tarde de lire le tome 4 !
Les travaux d'Apollon