Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les trolls: Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?
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Aaaaah Harry Potter. C’est sans doute LA saga qui a changé ma vie. Mes parents m’ont offert le coffret des 4 tomes en format poche alors que je n’avais que 11 ans. À cet âge-là, je n’aimais pas lire, c’était pour moi un cadeau inutile qui allait juste prendre trop de place sur mes étagères. Puis pour la curiosité, j’ai ouvert le premier tome et j’ai lu une page. Puis deux. Puis un chapitre entier. Et sans trop savoir comment, je n’ai jamais su m’arrêter. Quand j’en ai eu terminé avec le premier tome, je suis passée au suivant et ainsi de suite jusqu’au quatrième. Et quand il a fallu attendre le tome 5, j’ai relu les quatre premiers opus en attendant. C’est pourquoi Harry Potter à l’école des sorciers doit être ma quinzième relecture au bas mot, et ça devait bien faire 7 ou 8 ans que je n’avais pas replongé le nez dans les aventures du célèbre sorcier. Et même après tout ce temps, à l’âge de 25 ans, presque 15 ans plus tard, j’ai senti la magie qui imprégnait ce livre. Et ça m’a fait le même effet que quand j’étais enfant. Je fais partie de cette génération qui a appris à aimer et respecter les livres avec la saga de J.K Rowling.
Hum, un résumé ? Vraiment ? Ça me semble un peu ridicule sachant que tout le monde connaît cette histoire, mais pourquoi pas ?
Harry est un garçon de 10 ans qui a perdu ses parents lorsqu’il était tout petit. Il a donc été confié aux Dursley, son oncle et sa tante, des êtres obtus persuadés de valoir mieux que tout le monde. Maltraité moralement, Harry dort dans un placard miteux et doit composer avec son cousin Dudley, aussi brutal que gras. Ce dernier est pourri gâté, alors que le pauvre Harry, lui, n’a droit qu’à des reproches.
Un jour, les Dursley reçoivent une lettre qui s’adresse à Harry. Celui-ci n’a pas le temps de l’ouvrir pour voir ce qu’elle renferme, puisque son oncle la détruit immédiatement. Le jour suivant, une série de nouvelles missives sont envoyées, là encore interceptées par son oncle. Mais le jour de son onzième anniversaire, quelque chose d’extraordinaire survient : un géant vient le chercher et lui annonce tout net qu’il est un sorcier et que son destin est d’aller étudier à Poudlard, la célèbre école de sorciers.
Son entrée à Poudlard va être remarquée, car contre toute attente, Harry est une véritable célébrité dans le monde des sorciers. Entre cours en tout genre et rivalités, le jeune garçon ne va pas être au bout de ses surprises.
Ce qui m’a interpellée dans cette re-re-re-re-re(…) lecture, c’est la facilité avec laquelle on se laisse porter par l’histoire. Ce premier tome commence très gentiment, avec un style d’écriture abordable, mais pas si enfantin qu’on pourrait le penser. Pour cela, Rowling est particulièrement douée puisque si la plume est assez simple pour être comprise par un enfant très jeune, il y a des subtilités que l’on décèle par la suite, sans parler de la poésie et des leçons de vie qui en émanent.
Harry Potter est une merveilleuse aventure dans laquelle Rowling a démontré toute son originalité. Cela va du détail le plus infime à l’aventure la plus grandiose. Tout est abordé avec justesse, à tel point que même en 300 pages – ce qui est assez succinct – on devine que derrière tout ça se cache un monde d’une très grande complexité. Et pourtant, l’auteur n’en fait pas trop et il n’y a pas ce “trop-plein” d’informations qui peut noyer le lecteur. Non, la vie à Poudlard est décrite sans précipitation et avec moult détails.
Quel bonheur de retrouver cet univers, de ressentir cette petite pointe d’impatience et d’excitation lorsque Harry fait ses premiers pas dans le monde des sorciers. J’avais encore des étoiles plein les yeux ! Retrouver le célèbre héros et sa touchante naïveté, Hermionne et son tempérament de “miss je-sais-tout” ou encore Ron et sa délicatesse à toute épreuve… pfffiou ça a fait remonter en moi une foule de beaux souvenirs.
Dans ce premier opus, les personnalités sont brossées assez superficiellement, mais avec les yeux de Harry, ce qui ne dérange pas du tout. À cet âge, on a tendance à se référer à ce que l’on voit dans l’immédiat, pas à ce que l’on sent émaner de quelqu’un. Je sais que par la suite, les personnages seront beaucoup plus creusés, et ce tome est avant tout là pour poser les bases d’un univers extrêmement vaste dont on connaît mal les limites à ce stade-là.
Ce moment que j’ai passé en relisant ce livre qui me tient vraiment à coeur a été un véritable régal. Parce que je n’avais pas de questions particulières à me poser (est-ce que je vais aimer ou non ?). J’ai redécouvert une multitude de détails que j’avais oubliés et qu’on ne retrouve pas dans les adaptations. Et encore une fois je tire mon chapeau à l’auteur dont l’imagination a transporté des millions de personnes dans le monde.
En résumé, une plume accessible qui nous dévoile les pans d’une aventure formidable. J.K Rowling mène très bien sa barque dès le début, avec un concept assez simple mais qui finit par se complexifier et surtout se bonifier par la suite. J’ai été charmée du début à la fin, et je m’aperçois que je suis toujours aussi sensible à la poésie qui se dégage de chacun de ses mots.
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s'abat sur les élèves, cette deuxième année à l'école des sorciers ne s'annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.
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Comme certains l’ont si justement remarqué, ma dernière lubie en date est de relire pour la quinzième fois (à une vache près) la saga d’Harry Potter. Entre deux grosses lectures, il n’y a rien de mieux que de se ressourcer avec les aventures de notre sorcier préféré. Harry Potter et la Chambre des Secrets n’est pas mon tome préféré. Pour être tout à fait honnête, c’est même celui que j’aime le moins sur les 7 romans. Lorsque j’étais plus petite, il m’avait littéralement collé les miquettes. Mais plus de dix ans plus tard, j’avais envie de me faire une nouvelle opinion et en vérité ce roman est une écrasante réussite.
Nous retrouvons Harry dont les ennuis commencent bien avant la rentrée. Presque séquestré par son oncle et sa tante, il passe des vacances d’été mortellement ennuyeuses. Le jour où Dobby, un elfe de maison des plus nerveux, lui rend visite et lui conseille de ne pas retourner à Poudlard, c’est le début des problèmes. Entre voiture qui vole, fugue du foyer des Dursley, entrée fracassante à Poudlard et tentatives de meurtre en tout genre, le sorcier à lunettes n’a pas fini d’en voir ! Et que dire de cette voix qui lui parvient parfois et qui manque de tuer les élèves de Poudlard les uns après les autres ?
Mon résumé n’est pas terrible, je l’avoue. Mais pour ma défense, il n’est pas facile de parler d’un livre dont tout le monde connaît l’histoire. Dans ce deuxième tome, la tension monte un (petit) cran au-dessus, pour donner une aventure à faire froid dans le dos. Le tome 1 est placé sous le signe de la féérie, l’univers enchanteur et la découverte. Ici Rowling nous dévoile de nombreux autres aspects de la magie, tout en saupoudrant l’intrigue d’une touche beaucoup plus inquiétante.
Lorsque j’étais plus jeune et que j’ignorais totalement l’identité du monstre de la Chambre des secrets, je me prenais à frissonner d’appréhension. Plus on avance dans le livre, plus les questionnements s’accumulent. On a beau mener notre petite enquête, il manque toujours un élément pour que tout s’emboîte parfaitement. Pour nous faire piétiner, l’auteur est très douée, et j’ai été surprise à bien des égards, car j’ai découvert de minuscules détails qui permettent de rebondir sur l’histoire des horcruxes. Elle a pensé à tout et même si le récit peut sembler assez simplissime, il y a une vraie recherche de la perfection derrière. Aucune information n’est donnée au hasard, tout a une utilité, que ce soit dans ce tome ou dans les autres. Alors évidemment, sachant que les toutes premières adaptations de cette saga sont plutôt respectées, il n’y a pas cette impression de tâtonner à la recherche de la vérité, puisque l’on connaît déjà la vérité en question. Au cours de ma lecture, je me suis régulièrement dit que j’aimerais avoir un bouton “off” dans mon cerveau, pour avoir l’impression de découvrir cette histoire pour la première fois.
À ce stade, on constate déjà une nette évolution. Le style est, lui, toujours aussi addictif, mais l’ambiance préoccupante démontre une plus grande maturité, un enjeu encore plus sombre… Personnellement, j’ai adoré cela.
Les personnages maintenant. Ce tome 2, c’est l’occasion d’approfondir la personnalité de certains, et de faire la connaissance d’autres. J’ai toujours eu un gros gros faible pour la famille Weasley, attachante au possible, et je me suis aperçue que je ne pouvais pas plus piffrer le professeur Lockart aujourd’hui qu’il y a dix ans. Pourtant, il a une personnalité amusante, bien creusée, sans tomber dans l’affreuse caricature. Ce personnage m’a plus d’une fois tiré un haussement de sourcil excédé, mais j’ai trouvé ça super bien trouvé de la part de Rowling. Les autres sont très intéressants à découvrir ou à redécouvrir, et leurs personnalités aussi diverses que variées promettent un moment exquis où on ne s’ennuie jamais !
La plume est simple, sans fioriture inutile, mais toujours bien calculée pour percuter au bon moment et nous laisser coi d’admiration. Rowling a un talent certain pour manipuler les esprits, pour lier les événements entre eux.Ce deuxième opus est peut-être accessible à la jeunesse, mais il ne reste jamais en surface et nous offre des détails à foison. L’auteur a une écriture généreuse, elle transmet énormément de choses dans ces romans. Et c’est sans doute pour cette raison que Harry Potter est ma saga préférée.
En résumé, un deuxième tome à la hauteur du premier, avec une intrigue qui s’approfondit et gagne en noirceur. Un Harry qui évolue lui aussi et dont les aventures nous submergent jusqu’à la fin. Certes, ce n’est pas mon tome préféré, mais c’est tout de même un excellent roman. Idéal pour frissonner, à la recherche de la fameuse Chambre des Secrets.
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Sirius Black, le dangereux criminel, qui s'est échappé de la forteresse d'Azkaban, recherche Harry Potter. C'est donc sous bonne garde que l'apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d'une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes... Mais Harry est-il vraiment à l'abri du danger qui le menace ? Le troisième tome des aventures de Harry Potter vous emportera dans un tourbillon de surprises et d'émotions. Frissons et humour garantis !
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Comme beaucoup d’autres potterheads, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban a longtemps été mon tome préféré de la saga (au coude à coude avec le tome 5). Je l’ai lu un nombre incalculable de fois et je ne me suis jamais lassée de ces aventures. J’étais donc on ne peut plus confiance en me lançant dans cette énième relecture.
Harry est prêt à partir pour une nouvelle année à Poudlard. Comme il fallait s’y attendre, rien ne se passe comme prévu. La tante Marge se ramène chez les Dursley et le fait sortir de ses gonds. Harry pète une durite et prend ses clics et ses claques. S’attendant à prendre une danse de la part du Ministère de la Magie, il est surpris de constater que son éclat est vite pardonné par le ministre en personne. Et pour cause, celui-ci a d’autres préoccupations : Sirius Black, un prisonnier partisan de Voldemort, est parvenu à s’échapper de la célèbre prison des sorciers : Azkaban. Personne ne sait comment ni où il peut se cacher, mais il constitue un grand danger pour Harry. L’année va être mouvementée…
Je ne me lasse pas de ces tomes et de leur schéma traditionnel. Un Harry qui attend avec impatience de retrouver Poudlard et d’ainsi, quitter les Dursley. Une nouvelle année qui commence, un nouveau professeur de Défenses contre les Forces du Mal, des surprises tout au long de la scolarité, un danger permanent, celui de Voldemort, mais chaque fois sous une forme différente… Non, on ne s’en lasse pas !
J.K Rowling tape toujours plus haut et plus fort à chaque tome. Le monde de la magie s’approfondit et gagne en noirceur. Même si on ne bascule pas encore totalement dans le drame, l’intrigue tend à transformer Harry et ses amis. Il a déjà vécu plus que n’importe qui face au Miroir de Risèd avec Quirrell, il a combattu un basilic comme un grand, et maintenant, un tueur en série est à ses trousses… Il y a de quoi devenir un poil paranoïaque !
Il est tellement facile de plonger dans cet univers et d’apprivoiser les nouveaux personnages ! Lupin, notamment, le nouveau professeur de Défenses contre les Forces du Mal. Sincèrement gentil et pédagogue, il est facile de le prendre en affection, même s’il semble avoir ses secrets. Et il n’est pas le seul. Il y a de nombreux secrets et des révélations, tout est finalement lié, tout s’entremêle pour faire avancer l’histoire et nous en mettre plein les yeux.
Le cheminement de l’intrigue est assez impressionnant, et J.K Rowling a mis les bouchées doubles pour encore plus nous captiver. J’entends par là la confrontation finale, qui se solde par un retournement de situation que personne n’aurait pu deviner. Alors que l’on pense que tout est terminé, que tout pourrait s’arranger, J.K Rowling dévoile un nouveau secret qui pourrait tout changer, absolument tout. Je pense que c’est ce que j’ai le plus aimé lors de ma première lecture du tome 3. Je ne m’attendais pas du tout à ces rebondissements, et je suis allée de surprises en surprises. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, je ne suis plus surprise évidemment, mais je passe toujours un aussi délicieux moment.
En résumé, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban est, selon moi, l’un des meilleurs tomes de la saga. Une merveille qui se passe de mots. Encore plus intense que les deux autres, il nous entraîne toujours plus loin dans le monde des sorciers et nous prouve que les apparences peuvent être trompeuses. Le récit se veut un poil plus sombre, mais le côté divertissant reste intact. Mon quotidien me paraît bien plus magique avec un roman de cette saga entre les mains.
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Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d'un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit... Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu'il ait jamais eu à affronter. Dans ce quatrième tome bouleversant, drôle, fascinant, qui révèle la richesse des enjeux en cours, Harry Potter doit faire face et relever d'immenses défis.
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Il n’y a rien de plus difficile que d’écrire une chronique sur Harry Potter 17 ans après l’avoir lu pour la première fois. Et même après d’incalculables relectures, il n’est pas aisé d’en parler alors que cette saga est plus connue qu’aucune autre dans le monde entier. Nombreux sont ceux à avoir découvert les aventures du célèbre sorcier à lunettes à travers les films, mais il est impossible de réellement apprécier cette saga pour ce qu’elle est si on n’a pas lu Harry Potter et la Coupe de feu. Parce que c’est dans ce livre que J.K Rowling nous met une claque. Et c’est également ce tome qui nous permet de comprendre à quel point l’univers est étendu, voire sans limite.
Pour résumer très brièvement ce quatrième opus, nous retrouvons Harry, Hermione et les Weasley qui s’apprêtent à assister à la Coupe du monde de Quidditch. Si le moment est unique et rend notre jeune héros enthousiaste, il se gâte brusquement lorsque des Mangemorts s’introduisent sur leur camping et se mettent à terroriser tout le monde.
Peu de temps après, Harry fait son entrée à Poudlard pour une nouvelle année dans l’école de sorcellerie. Cependant, les choses sont bien différentes puisque Dumbledore leur annonce que l’école sera le théâtre d’un événement sans précédent : le Tournoi des trois sorciers. C’est donc l’occasion d’accueillir deux autres écoles de magie avec qui Poudlard devra en découdre : Beauxbâtons et Durmstrang.
À l’instar des autres élèves, Harry, Ron et Hermione se font une joie d’être les spectateurs d’un tel moment marquant, mais c’est sans compter un mystérieux complotiste qui s’arrange pour faire de Harry l’un des champions de Poudlard. Bien malgré lui, le jeune garçon va devoir risquer sa vie lors des épreuves d’une difficulté épouvantable, tout en cherchant dans un même temps à comprendre comment tout cela a pu arriver.
- Tu sais ce qui me ferait plaisir, Harry ? Que tu gagnes. C'est vraiment ce que je souhaite. Ça leur montrerait un peu, à tous... qu'on a pas besoin d'avoir le sang pur pour y arriver. Et qu'on n'a pas à avoir honte de ce qu'on est. Ça leur montrerait que c'est Dumbledore qui a raison en acceptant tous ceux qui ont des dons pour la magie, d'où qu'ils viennent.
La première chose que l’on constate à la lecture de Harry Potter et la Coupe de feu, c’est sa densité. Jusqu’ici, les tomes n’avaient jamais été aussi complets, riches et foisonnants de détails. Et c’est ce qui en fait sa force, car cet opus nous conduit de surprise en surprise. Chaque page renferme son lot d’informations, il est tout bonnement impossible de s’ennuyer. J.K Rowling nous conduit d’une main de maître là où elle l’a décidé ; le lecteur, lui, n’a pas d’autre choix que de se laisser porter dans ce voyage atypique où le danger plane en permanence.
L’autre particularité de ce tome 4, c’est qu’il marque une véritable rupture avec les opus précédents. L’enfance, l’insouciance, la chance insensée, c’est terminé ! Jusqu’à maintenant, l’histoire était bonne enfant. Au fond, on se dit que rien de vraiment méchant ne pourra arriver à ces personnages que l’on aime tant. J.K Rowling se fait un plaisir de nous prouver le contraire. La noirceur qui jusqu’ici transparaissait juste assez pour nous coller quelques frissons nous frappe maintenant de plein fouet. Une fois le roman refermé, on sait que les prochains n’auront plus la légèreté des premiers. Terminé !
L’autre particularité de ce tome 4, c’est qu’il marque une véritable rupture avec les opus précédents. L’enfance, l’insouciance, la chance insensée, c’est terminé ! Jusqu’à maintenant, l’histoire était bonne enfant. Au fond, on se dit que rien de vraiment méchant ne pourra arriver à ces personnages que l’on aime tant. J.K Rowling se fait un plaisir de nous prouver le contraire. La noirceur qui jusqu’ici transparaissait juste assez pour nous coller quelques frissons nous frappe maintenant de plein fouet. Une fois le roman refermé, on sait que les prochains n’auront plus la légèreté des premiers. Terminé !
Je n'en veux pas et je n'en ai pas besoin. En revanche, j'ai besoin de rire. On en a tous besoin. Et j'ai l'impression que, dans quelque temps, on en aura encore plus besoin que d'habitude.
Et puis Harry Potter et la Coupe de feu, c’est aussi de l’adrénaline, des créatures incroyables, des environnements variés, une enquête sur le fil du rasoir et des personnages inoubliables. Tous ont leur place, tous ont un rôle à jouer. Leur nombre ne fait que grossir à mesure que l’on avance dans le récit, mais jamais on ne s’emmêle les pinceaux tant ils ont des personnalités et des vécus différents. Comment J.K Rowling est parvenue à un tel tour de force ? 17 ans après, je m’interroge encore.
Il est nécessaire de comprendre la réalité avant de pouvoir l'accepter et seule l'acceptation de la réalité peut permettre la guérison.
En résumé, ce n’est pas pour rien que Harry Potter est ma saga préférée de tous les temps. Je pense que même après toutes ces années, c’est quelque chose qui ne changera jamais. Cette histoire est merveilleuse et le 4e tome ne fait que le confirmer. Cette suite passionnante apporte la noirceur qu’on ne faisait qu’effleurer jusqu’à maintenant, et le lecteur n’est jamais assez préparé à la recevoir en pleine figure. L’adaptation cinématographique ne rend pas justice à ce bijou de la littérature jeunesse, et c’est sans surprise qu’il s’agit d’un coup de foudre absolu pour moi !
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A quinze ans, Harry s'apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s'il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n'a jamais été aussi anxieux. L'adolescence, la perspective des examens importants en fin d'année et ces étranges cauchemars... Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d'une véritable lutte de pouvoir. La résistance s'organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours..
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Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ? Dans quels extraordinaires voyages au cœur de la mémoire va-t-il l'entraîner?
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Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l'héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d'œuvre d'une grande humanité et d'une maîtrise incomparable.
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Etre Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
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Harry Potter a une saveur toute particulière pour moi. Lorsque j’ai appris que Rowling sortait un nouvel opus, sous un format différent, c’était la grosse fiesta dans ma tête. Un énorme cadeau de sa part, un nouveau livre que je pourrais lire, relire, découvrir et re-re-redécouvrir pendant des années. J’ai acheté le roman en VO dès sa sortie, et pour la première fois de ma vie, j’ai lu un livre entier en anglais (victoire !).
Pour ceux qui l’ignorent, cette “suite” des aventures de Harry Potter se présente comme une pièce de théâtre. Personnellement, c’est un format que j’apprécie, même si la dernière fois que j’en ai lu, c’était au lycée pour les lectures obligatoires au bac de français. Néanmoins, j’aime bien les pièces de théâtre, et j’étais curieuse de découvrir celle-ci. Je ne vais néanmoins pas trop tourner autour du pot : je m’attendais à tout autre chose, et d’une certaine manière, je suis passablement déçue.
Vingt ans après la bataille contre Voldemort, qu’est-il advenu de Harry, Ron, Hermione et tous les autres ? Nous découvrons Albus, l’un des fils de Harry et Ginny, qui se retrouve confronté à une situation déplaisante. Aux yeux de tous, il est le fils de celui qui a survécu. Il a le sentiment d’en perdre son identité, ce qui le conduit à entrer en conflit avec son père, qui lui, est dépassé par la situation.
Que dire de plus si ce n’est que je m’attendais à autre chose ? Harry Potter, c’est une saga qui a accompagné toute ma génération. C’est une plume sublime, un univers chaque fois plus fourni et abouti, de la magie plein les mirettes et du rêve en quelques pages… Mais ce tome 8, quelle blague, en comparaison ! C’est simple, j’ai eu l’impression de lire une fanfiction. En substance, il ne subsiste presque rien de la célèbre saga.
Cette pièce de théâtre a tendance à désacraliser la série tout entière. Pour tout vous dire, je n’arrive même pas à la considérer comme un complément de la saga. Je pense que le tome 7 était excellent à un point tel qu’il fallait au moins une suite équivalente… ou alors rien du tout. Et même si Harry Potter et l’enfant maudit n’a pas pour ambition de faire de l’ombre aux tomes précédents, il n’en demeure pas moins qu’il est bien en dessous de ce que l’on pourrait exiger.
D’abord, il y a ce choix d’en faire une pièce de théâtre et pas un roman à part entière. Voir les personnages prendre vie sur les planches, c’est sûr que ça a du style, et j’adorerais le voir. Mais où est la magie dans un script ? L’action se déroule très vite, à peine prend-on nos aises que l’on doit subir des ellipses à répétition. C’est proprement déstabilisant. Ce format déleste l’histoire de tout ce qui la compose : l’émotion, l’intensité… il ne reste plus que les dialogues, et c’est au lecteur de se creuser la soupière pour imaginer les tourments des personnages. Qu’il y ait eu une pièce de théâtre, d’accord, ça, c’est très bien, mais ils auraient pu l’adapter en roman, en faire un spin-off digne de ce nom, et pas une histoire qui n’arrive pas à la cheville de certaines fan-fiction autrement plus brillantes.
Concernant l’intrigue, ça partait vraiment mal. Les ellipses m’ont douché et les préoccupations d’Albus ne me faisaient ni chaud ni froid. Un vrai comble ! J’ai eu un peu peur que l’on tourne en rond, mais heureusement, JKR sauve les meubles par la suite. J’ai bien accroché à cette nouvelle aventure, ses enjeux et tout ce que cela impliquait. On remet tout en cause et ce n’est pas parce que Voldemort n’est plus là que la communauté des sorciers est hors de danger…
Les personnages, maintenant. Quel bonheur de retrouver le trio et tous les autres ! C’était comme de reprendre contact avec de vieux amis perdus de vue. Pour ma part, des amis qui ont bercé mon enfance et m’ont vendu du rêve durant des années. Certains ont pris un coup de vieux, d’autres sont égaux à eux-mêmes. D'autres encore ne sont pas du tout à la hauteur, malheureusement (coucou, Rogue ! Oui oui, c'est bien de toi et de ta platitude que je parle). Et puis il y a tous les petits nouveaux. Albus – un peu tartignole sur les bords –, mais surtout Scorpius, le fils de Drago Malefoy. Je n’en dirais pas plus, mais ces personnages sont le petit rayon de soleil de Harry Potter et l’enfant maudit.
En résumé, c’est une déception. Il n’y a pas que du mauvais évidemment, mais Harry Potter est une saga extraordinaire, qui méritait un tome 8 tout aussi extraordinaire. J’ai aimé les personnages, anciens comme nouveaux, j’ai apprécié l’intrigue, mais le format théâtre m’a totalement rebutée et m’a empêché de vraiment m’immerger dans l’histoire. L’air de rien, cette suite souffre d’un manque de développement et d’un rythme trop expéditif. Sur les planches, ce doit être extraordinaire, mais sur papier, ce n’est pas la même tisane…
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