Fervente lectrice, passionnée d’escrime, Gianna a perdu sa mère à l’âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l’Athenæum, l’une des plus anciennes bibliothèques de Boston, accompagnée de ses deux meilleurs amis, quand elle remarque le comportement étrange d’un mystérieux jeune homme. L’inconnu finit même par se volatiliser presque sous ses yeux, penché sur un volume des Plus Belles Bibliothèques du monde.
Lorsque Gia s’approche à son tour de l’ouvrage, elle se retrouve transportée de l’autre côté du globe, à Paris, dans une magnifique salle de lecture dont une bête menaçante arpente les |
Bestiaire fabuleux, objets magiques, voyage entre les univers… Jamais plus vous ne regarderez un vieux livre poussiéreux du même œil ! Avec La Voleuse de secrets, Brenda Drake vous entraîne à la suite de Gia dans une quête initiatique périlleuse et riche en révélations.
Aussitôt dévoilée, aussitôt désirée. Cette couverture, avec ses teintes mauves et sa bibliothèque en arrière-plan - le genre de bibliothèque que tout le monde rêve d'avoir chez soi -, m’a immédiatement séduite. Encore une fois, Lumen sait chouchouter ses ouvrages pour les rendre attractifs au possible.
C’est l’histoire de Gia, une adolescente entourée de ses deux meilleurs amis, Nick et Afton. Un jour, tous les trois se rendent à la bibliothèque de Boston pour y étudier. Entre les rayonnages, Gia croise un garçon séduisant qui l’attire tout de suite de manière irrésistible. Quelques minutes plus tard, ce même garçon disparaît en un battement de paupières entre les pages d’un livre. En essayant de comprendre ce phénomène qu'elle ne s'explique pas, la jeune fille va être aspirée à son tour dans l’ouvrage avec ses amis, découvrant un univers qu’elle n’aurait jamais cru possible. Mastodontes, Sentinelles, Laniars, changelins et autres créatures s'agitent dans l'ombre, au nez et à la barbe des êtres humains. En arrière-fond, les bibliothèques du monde entier qui constituent un portail d’un endroit vers un autre, et surtout un lieu de secrets et de mythologies.
Pour commencer, je vous conseille de ne pas lire la quatrième de couverture. Elle spoile une bonne partie de l’intrigue. Laissez-vous la chance de découvrir les dessous de l'histoire pendant la lecture et pas avant, le plaisir n'en sera que plus savoureux.
Avant de me mettre à cette lecture, j’ai pu constater que La voleuse de secrets divisait la toile. Il y avait les sceptiques et les grands adorateurs. Je me suis lancée sur la pointe des pieds, priant pour accrocher. Résultat : j’ai bien aimé, c’est un bon livre, rythmé par de nombreuses péripéties. En plus, j'ai fait ça en lecture commune, et ça c'était encore plus chouette ! Certains éléments m’ont déplu, mais dans l’ensemble, c’était une agréable lecture.
Il m'a fallu 100 pages pour vraiment me sentir à mon aise dans ce nouvel univers. L’histoire commence très lentement et de manière on ne peut plus banale. Cette jeune fille qui tombe sur un livre mystérieux et se retrouve dans un monde magique, ça s'est déjà vu. Heureusement, après un peu d’attente, les informations sont progressivement mises en lumière, et on découvre avec stupéfaction ce qui se joue à l'ombre des regards. C’est là que la série dévoile une partie de son potentiel.
L’univers est assez unique, j’ai aimé me promener dans ce monde marginal peuplé de livres, de savoir et de mythologies finement exploitées. Ce qui m’a vraiment plu, c’est l’idée des bibliothèques, des changelins et des globes. Plus on entre dans l'histoire, plus celle-ci s'étoffe et gagne en perspectives. Même si le début laisse à penser que le roman en lui-même sera une montagne de clichés, il mérite qu'on s'y attarde, qu'on s'accroche. Bon, ce serait mentir que de nier la présence de certains stéréotypes, mais l’aspect découverte l’emporte aisément sur le reste.
Ici, la magie est belle, bien dosée, et agrémente le récit de touches enchanteresses. Je m’en suis émerveillée en même temps que l’héroïne. Une fois les explications passées, on finit par se sentir comme chez soi dans cet univers à part. L’intérêt de l’histoire est sans cesse renouvellé grâce à un dynamisme appréciable et des retournements de situation qui arrivent chaque fois à point nommé.
Là où j’ai moins accroché en revanche, c’est au niveau de certains personnages. Autant j’ai bien apprécié Arik, Bastien ou encore Nana, autant j’ai eu plus de mal avec Gia. Pourquoi ? C’est une Marie-Sue en puissance, et ce genre de personnages me tapent sur les nerfs. Tout m'a semblé simple pour elle. Plus douée que la moyenne, plus forte, plus spéciale... J'ai trouvé ça dommage qu'elle soit si lisse et si "parfaite" en tout point. Elle est vouée à faire des choses grandioses, et même si elle vit des moments éprouvants qui nécessitent beaucoup de volonté, elle est anormalement douée pour quelqu’un qui vient juste d'arriver. Dès que l’occasion se présente, les autres personnages l’abreuvent de compliments sirupeux.
Le seul qui ne suit pas la tendance générale, c’est Nick (manque de bol, j’ai aussi eu un peu de mal avec lui). Il est l'ami de Gia, mais trouve toujours l'occasion de se montrer grossier avec elle. Est-ce un effet voulu de la part de Brenda Drake pour amorcer un aspect bien particulier de son intrigue ? Je m'interroge.
J'ai lu pas mal de critiques sur la romance. Certains la qualifiaient de préfabriquée. Personnellement je ne partage pas du tout ce ressenti. Les sentiments font partie intégrante de la trame et troublent le lecteur. Les balbutiements de l’histoire d’amour entre Gia et Arik sont très mignons et prêtent à sourire. Bien entendu, on n'échappe pas au très réputé triangle amoureux, que j’ai vu arriver à des kilomètres. Je ne l’ai pas trouvé particulièrement subtil, mais vous me connaissez, moi et les dilemmes énamourés, on est en conflit.
En dehors de ces détails, Brenda Drake a une écriture simple et fluide, qui fait de La voleuse de secrets une histoire addictive et compréhensible auprès des plus jeunes. Même si le roman est plutôt épais, les pages se tournent très vite, et on finit par attendre la fin avec impatience. Brenda Drake ménage bien ses effets et garde ses secrets bien au chaud, jusqu’au moment fatidique. Beaucoup de choses restent à découvrir, et personnellement, j’ai déjà envie de tenir le tome 2 dans mes mains. J’espère y voir des intrigues plus complexes et une Gia plus en nuances. Croisons les doigts !
Quand le Conseil des mages envoie Gia dans une petite ville du Connecticut, elle croit d'abord que vivre sous protection avec sa famille, ses amis – et, en bonus, Arik en personne – ne devrait pas s'avérer trop désagréable.
Mais la déception ne tarde pas : son meilleur ami, Nick, a du mal à contrôler de tout nouveaux pouvoirs plus qu'inquiétants, son père est de plus en plus proche de Deirdre, la jumelle qui a pris sa place auprès de lui en l'absence de Gia, et Arik semble un peu trop intéressé par une jeune habitante du village. Bien décidée à retrouver les Chiavi manquantes |
Bestiaire fabuleux, objets magiques, voyage entre les univers… Jamais plus vous ne regarderez un vieux livre poussiéreux du même oeil ! Avec La Voleuse de secrets, Brenda Drake vous entraîne à la suite de Gia dans une quête initiatique périlleuse et riche en révélations.
Le tome 1 de Library Jumpers m’avait laissé une impression positive. J’avais tout particulièrement apprécié l’univers bien fouillé, les intrigues qui s’entremêlaient, ainsi que cette histoire de Sentinelles capables de voyager dans toutes les bibliothèques du monde en sautant dans un livre. Un merveilleux cocktail pour un amoureux de littérature.
Dans La gardienne des mensonges, nous retrouvons Gia et ses proches qui emménagent dans une ville sous couvert d’anonymat, afin d’échapper à Conemar. Tout pourrait bien se passer si les ennuis n’avaient pas choisi de s’enchaîner aussi rapidement. D’abord, il y a sa quête destinée à mettre la main sur les Chiavi pour sauver le monde. Ensuite, son ami Nick de plus en plus sombre et colérique, qui peine à maintenir ses pouvoirs en place. Sans parler de Deidre, avec qui le feeling ne passe toujours pas, et Arik, qui se rapproche dangereusement d’une autre fille alors qu’il est censé être en couple avec Gia. Pour cette dernière, il devient de plus en plus difficile d’être efficace sur tous les fronts. Et son ennemi, lui, n’attend qu’un faux pas pour attaquer…
Replonger dans l’univers de Brenda Drake n’a pas été sans mal. Fort heureusement, le roman ne commence pas sur les chapeaux de roue, ce qui m’a permis de renouer un peu avec la quantité de personnages dont je gardais peu de souvenirs. Heureusement, l’auteur accompagne son lecteur en reprenant patiemment les points importants, même si, je dois l’avouer, certains personnages secondaires sont encore un mystère pour moi. Je pense que s’il y avait eu moins d’intervalles entre les deux tomes, ça aurait été parfait !
Le gros point de fort de ce deuxième opus, c’est qu’il table sur deux intrigues qui marchent à merveille : d’un côté, la course aux Chiavis et les tribulations de Gia face à ses ennemis. De l’autre, un triangle (que dis-je, un carré !) amoureux plus instable que jamais, des sentiments et des émotions qui s’entrechoquent violemment et malmènent notre héroïne.
Le tome 1 était là pour poser les bases sur un monde très élaboré. Dans cette suite, nous n’en sommes plus là, et Brenda Drake met un coup de collier. Pas le temps de tergiverser, elle nous plonge tête la première dans une trame pleine de rebondissements, ou les machinations et les secrets font loi. Et ce n’est pas parce que Gia et ses amis doivent donner le change en intégrant un banal lycée public que leurs ennemis ne sont pas dans le coin, et parfois plus proches qu’ils ne le pensent. Attendez-vous à des batailles, quelques surprises dont Gia se serait volontiers passé, et des retournements de situation inattendus.
La gardienne des mensonges m’a également permis de me réconcilier avec Gia. Rappelez-vous, je l’ai eu dans le nez tout le long du premier tome, la trouvant trop Mary-Sue sur les bords. Heureusement, les choses ont quelque peu changé, puisque je me suis sentie complètement en phase avec ce personnage (à deux-trois détails près). Il faut dire qu’elle va en voir de toutes les couleurs et que son petit cœur va en prendre pour son grade.
En effet, sa relation avec Arik va être mise à mal. Ce dernier se rapproche de plus en plus d’Emily, leur voisine, et Gia ne parvient plus à endiguer ce qui est susceptible d’arriver. Je ne vous raconte pas comment je me sentais triste pour elle. C’était dur d’assister à certaines choses, et comme elle, j’étais partagée entre l’énervement et un espoir indicible. En revanche, le triangle amoureux m’a laissée perplexe. Je commençais à adopter Gia, à la comprendre enfin, mais son choix final m’a paru totalement invraisemblable.
Je ne peux pas terminer cette chronique sans parler de la fin, qui m’a complètement chamboulée. Une fin bien triste, qui risque de changer les personnages à jamais. J’ai presque peur de lire la suite, maintenant que je sais que l’auteur ne compte ménager personne…
En résumé, La gardienne des mensonges est un deuxième tome encore meilleur, qui m’a entraînée dans une histoire pleine d’action, d’émotions et de bouleversements. Brenda Drake passe un cran au-dessus avec une intrigue plus noire et une héroïne qui s’endurcit à mesure qu’elle franchit les obstacles posés devant elle. Les sentiments sont au cœur de tout dans ce nouvel opus, et il semble que je ne sois pas encore au bout de mes surprises.
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Lire une passion
Il lui suffit de tourner la page pour déclencher la fin du monde...
Nul besoin de carte d'adhérent pour emprunter les passages qui relient entre elles les plus belles bibliothèques du monde, mais ne vous y fiez pas : les pires dangers y rôdent... Les menaces que Gia Kearns affronte entre ces murs ont leur lot de dents acérées et de griffes aiguisées comme des poignards – et le magicien maléfique qui mène cette infernale sarabande semble bien décidé à débarrasser la terre de la présence de Gia ! Pour survivre, la jeune fille n'a qu'une seule |