Il était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout.Et pour cause !Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires qu’ils ont lues. Boucle d’Or est une criminelle recherchée, Blanche Neige
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dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge n’a même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n’ont qu’un seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant d’éviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais.
Ceux qui me connaissent un petit peu savent à quel point j’adore les contes revisités depuis que la saga Chroniques Lunaires a atterri dans ma bibliothèque (ah, et aussi depuis que j’ai vu Shrek !). Il n’était donc pas question que je passe à côté de Le Pays des Contes, qui offre un melting pot de toutes les histoires qui ont bercé mon enfance. Après (re)lecture, je suis en mesure de dire que ce premier tome est divertissant et idéal pour le public visé !
Alex et Conner sont jumeaux, et vivent aux côtés de leur mère. Leur père, féru de contes pour enfants, est décédé l’année précédente, et il n’est pas facile de se relever après une telle perte. Alex est une petite fille un peu incomprise. Elle n’a pas d’amis et passe pour la mademoiselle je-sais-tout auprès de tout le monde, ce qui agace prodigieusement les élèves de sa classe. Conner, populaire et rigolo, est également incompris à sa manière, puisqu’il se considère bien en dessous des capacités intellectuelles de sa soeur. Tous deux sont comme le jour et la nuit.
Un jour, la grand-mère des jumeaux va leur confier un livre intitulé “Le Pays des Contes”. Un livre qui, contre toute attente, semble être le portail qui mène vers un endroit merveilleux, où tous les contes de fées ont pris vie. Ces contes, qui berçaient Alex et Conner du temps où leur père était vivant, sont tout ce qu’il y a de plus réels !
L’histoire repose sur des bases très simples, mais l’immersion est totale. Certes, des enfants qui atterrissent dans un monde parallèle et merveilleux, ça s’est déjà vu. La particularité, c’est que tous les contes prennent vie, que les personnages se croisent, se connaissent et cohabitent dans le même univers. Alex et Conner auront l’occasion de voir la sorcière d’Hansel et Gretel, Cendrillon, le petit Chaperon Rouge, Raiponce, Boucle d’Or et bien d’autres figures emblématiques…
C’est l’occasion de découvrir ce qu’il se passe après le “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants”. Le Pays des Contes est divisé en plusieurs contrées, elles-mêmes dirigées par les différentes princesses et/ou héroïnes popularisées. Celles que toutes les générations connaissent bien. De chapitre en chapitre, le lecteur suit les péripéties des héros d’un royaume à l’autre.
Dans cet univers, les jumeaux vont mener une quête afin de retourner dans leur monde. Guidés par un journal intime, ils doivent mettre la main sur des objets très précis qui, une fois rassemblés, leur permettront de formuler le voeu de leur choix, et donc de rentrer chez eux. Alex et Conner ratissent alors le Pays des Contes en long, en large, et en travers, dans une quête identitaire merveilleuse, mais pas dénuée de dangers.
Chris Colfer nous plonge sans préambule dans un monde féérique et facile à imaginer. Si on est un peu rêveur, on finit par s’imaginer soi-même sur ces territoires mystérieux, marchant bras dessus bras dessous avec les jumeaux. Je suis un peu déçue tout de même, car je m’attendais à plus d’approfondissement et de précision au niveau de l’univers. Certains détails ne sont qu’effleurés, alors que j’aurais adoré m’y attarder. L’auteur met l’accent sur l’avancement de la quête et rien d’autre.
Les situations qui nous sont relatées peuvent sembler très enfantines, d’où le fait que la lecture convienne parfaitement à un public juvénile. Nos héros n’ont qu’une dizaine d’années, ils ont donc des réactions d’enfants, peut-être un peu exagérées par moment, mais ça se lit vraiment bien. Alex a une soif de découverte insatiable, et Conner trouve toujours le mot pour faire rire et détendre l’atmosphère. J’ai gloussé à plusieurs reprises en lisant ses répliques et sa manière de réfléchir. Les autres personnages sont des clichés du genre, mais le charme opère, c’est indéniable. Certains nous réservent même quelques surprises en rab auxquelles on ne s’attend pas toujours !
L’auteur met ses héros dans des situations parfois cocasses et amusantes, et tout est relaté avec légèreté, à la manière d’un conte pour enfants. L’intrigue en elle-même est manichéenne : les gentils sont très gentils, les méchants, très méchants. Pour un adulte, le côté psychologique semblera sans doute assez survolé, voire carrément stéréotypé, mais n’est-ce pas le propre des contes de fées ? Il faut lire ce roman avec son âme d’enfant, et c’est là que l’on commence à s’émerveiller.
Concernant l’intrigue, j’avais à peu près tout élucidé dès le début. Pour l’effet de surprise, c’était raté… Il n’est pas compliqué de deviner à l’avance comment les choses vont s’imbriquer. Alors c’est vrai, les révélations ne m’ont pas saisi à la gorge, mais j’ai trouvé tout ça plutôt bien amené et bien imaginé, même si ça m’a rappelé Once Upon a time à certains moments. Chris Colfer a bien ficelé son histoire, ce qui enchantera les plus jeunes, sans nul doute.
En résumé, Le Pays des Contes est une lecture qui a du charme et qui conviendra parfaitement aux enfants et aux grands rêveurs. L’intrigue est fort sympathique – pas transcendante non plus –, mais divertissante. C’est le genre de romans qui fait ressortir en nous des émotions enfouies depuis longtemps, presque oubliées. J’aurais néanmoins aimé voir un monde un peu plus fouillé, et j’espère trouver cela dans les tomes suivants.
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Le Pays des contes n’est plus l’endroit enchanté qu’Alex et Conner ont visité il y a un an. Le monde féerique vit désormais dans la peur : l’Enchanteresse maléfique est de retour ! Lorsque ses mauvais sorts atteignent la Terre et que leur mère est enlevée, les jumeaux doivent retourner au Pays des contes.
Aidés du Petit Chaperon rouge, des bandits Jack et Boucle d’or ainsi que du prince Grenouille, ils se lancent à la recherche de la |
seule arme capable de vaincre la terrible magicienne. Mais cette arme pourrait bien se trouver chez les ennemis les plus redoutés des royaumes, de la sorcière des Mers à la belle-mère de Cendrillon, en passant par la Reine des neiges…
Après ma lecture du tome 1, j’étais curieuse de connaître la suite. Et quel plaisir ça a été ! Ce tome 2 est comme une petite friandise, ou comme de retrouver un vieil ami ou un endroit que l’on connaît comme sa poche. Et pour cause, comme dans le premier opus, Chris Colfer nous plonge à nouveau dans ces contes populaires qui ont bercé notre enfance. Il entortille, innove et remanie ces histoires pour se les approprier. Il est très facile de s’abandonner à la rêverie, avec pareil univers, d’en oublier où on se trouve.
Un an est passé depuis la fabuleuse aventure d’Alex et Conner. Les jumeaux sont retournés dans leur monde, auprès de leur maman, et mènent des vies sensiblement différentes, puisque quelques petites choses ont changé. Retour à la réalité oblige, ces deux-là piétinent et n’ont qu’une envie : retourner au pays des contes et retrouver leurs amis et ce monde enchanteur. Leurs espoirs se transforment en nécessité lorsque leur mère se fait enlever. Ils n’ont pas d’autre choix que de trouver un moyen de retourner au pays des contes pour la délivrer et mettre fin au terrible règne d’Ezmia, l’Enchanteresse.
Je ne vais pas tourner autour du pot. Avec ce deuxième volet, on passe un cran au-dessus. Je ne m’y attendais pas du tout, parce qu’il faut dire que le début est vraiment très, très lent. Il faut bien 150 pages pour que les héros parviennent à leurs fins, ce qui est – à mon sens – beaucoup trop long. Ça partait assez mal, donc. Heureusement, dès que l’on dépasse tout cela, les choses peuvent vraiment commencer. Le rythme devient très soutenu, la nouvelle quête se profile. Aidés de Rouge, Grenouille, Boucle d’Or et Jack, nos héros ont du pain sur la planche et bien des aventures en perspective.
Ce deuxième tome, c’est aussi l’occasion de faire la connaissance de nouveaux personnages. Des personnages ayant bercé nos rêves d’enfants et que l’on prend plaisir à (re)découvrir ici : la mère l’Oie, notamment, très stricte mais amusante, le nain Rumpelstiltskin, plein de surprises et bien nuancé, et bien d’autres encore. Les personnages sont beaucoup plus travaillés et chacun apporte un petit quelque chose à l’histoire, la rendant bien vivante.
L’atmosphère a changé, elle aussi. Chris Colfer approfondit l’intrigue et prend le temps de développer toutes ses idées. L’univers est, de ce fait, un peu moins enfantin et plus sombre. Le pays des contes est en pleine effervescence et traverse une période très noire. Ce qui m’a ravi, moi qui recherchais plus d’intensité après ma lecture du premier volet. En fait, et pour être tout à fait honnête, j’ai été surprise par la tournure des événements. Même si les héros sont jeunes et souvent immatures, il est facile de se prendre d’affection pour cet univers et ses personnages foisonnants.
La plume n’est pas en reste. Chris Colfer virevolte avec brio dans son intrigue, maniant légèreté et astuce avec beaucoup d’adresse. Il a le don incroyable de mettre le lecteur à l’aise, malgré toutes les informations à intégrer. J’ai eu cette impression d’accompagnement, comme s’il nous tenait la main de bout en bout, nous laissant admirer les richesses de son monde de tout notre soûl.
En résumé, Le retour de l’Enchanteresse est une suite bien meilleure, plus fournie, qui fait voyager le lecteur avec une facilité déconcertante. Je ne m’attendais pas à autant apprécier, le récit ne présente aucun temps mort et nous tient en haleine. Un début trop lent, mais une fin tout simplement douloureuse, qui laisse sur la faim. Je me languis de plonger dans la suite.
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Depuis que la brèche entre les univers a été refermée, les jumeaux Alex et Conner vivent séparés. Alex continue son apprentissage de la magie, et Conner est un collégien brillant. Lorsque ce dernier découvre qu’une menace séculaire pèse sur le Pays des contes, il se lance dans une quête périlleuse à travers l’Europe, prêt à tout pour prévenir ses amis et trouver le portail oublié qui lui permettra de les rejoindre.
Mais le danger que craignait Conner s’avère pire que prévu : une armée piégée entre les |
deux mondes depuis près de deux cents ans est soudain libérée. Et avec elle, la seule chose capable de détruire le Pays des contes : le dernier œuf de dragon.
Troisième tome, et il faut dire qu’à ce stade, j’appréhendais un peu. Le tome 1 avait été une lecture agréable (mais sans plus), le tome 2 un cran au-dessus du premier. Je pensais connaître le plus important, et même si la fin du tome 2 était une torture frustrante à souhait, j’émettais quelques réserves concernant la suite. Je doutais que Chris Colfer puisse faire mieux. Eh bien je me suis montrée bien naïve. Ce troisième volet m’a bluffée, tout simplement. Je ne vais pas tergiverser ou essayer de maintenir un suspens… Y a du bon. Du très, très bon !
Pour ceux qui n’auraient pas lu les tomes précédents, passez vite au paragraphe suivant pour éviter les spoilers. À la fin du Retour de l’Enchanteresse, nos jumeaux s’étaient retrouvés séparés. Alex était restée au pays des contes, tandis que Conner avait dû reprendre le chemin du monde moderne avec sa famille. Nous retrouvons donc Alex, qui entreprend sa formation pour devenir une Bonne Fée, tandis que son frère poursuit ses études sur Terre. Arrive un jour où ce dernier se rend en Allemagne dans le cadre d’un voyage scolaire. Il y découvre trois contes des frères Grimm, dont l’un attire son attention. Persuadé que le pays des contes va devoir faire face à un terrible danger, Conner décide de s’y rendre afin de mettre ses amis en garde. Une armée est en marche, le pays des contes survivra-t-il a cette menace ?
Nouveau tome, nouvelle ambiance. On passe aux quêtes sérieuses et plus sombres que jamais, et je vous avoue que j’ai découvert tout cela avec une joie non dissimulée. Les personnages gagnent encore plus en maturité et prennent des décisions toujours plus lourdes en conséquence ; de nouveaux protagonistes font leur entrée, toujours dans le respect des grands contes classiques. Bref, tout cela contribue à la qualité du roman, au point que je suis restée plus d’une fois la bouche grande ouverte.
L’esprit de Chris Colfer carbure à plein régime. Des idées, il n’en manque pas. Du talent, sa plume en possède, indéniablement. Il s’approprie les univers de chaque conte pour les mêler les uns aux autres et en faire une aventure qui reste dans les mémoires. Cet auteur sait raconter les histoires et il le fait d’une manière merveilleuse.
Puis il y a ses personnages. Les jumeaux évoluent, évidemment, mais ils ne se départissent pas de cette étincelle, ce grain de folie, qui font qu’on les aime tant. D’un tome à l’autre, on les a vu grandir. Ici, ils ne sont plus tout à fait des enfants, mais pas encore des grandes personnes. Si bien qu’ils se retrouvent confrontés à des problèmes autant émotionnels que plus terre à terre. Je n’ai eu aucun mal à me sentir proche d’eux. Alex pour sa douceur, Conner pour son côté versatile… Puis les autres et surtout Rouge qui me tire parfois des éclats de rire, qui m’exaspère autant qu’elle m’attendrit. Car Le pays des contes c’est aussi ça : des personnages attachants, en constante évolution. Certains sont plus vulnérables que d’autres, et chacun tire ses propres leçons des événements.
Enfin, je dirais que le final mérite qu’on en parle. Il est tout bonnement insoutenable, à 7 sur l’échelle de Richter ! Attendez-vous à du très lourd. Au point que vous aurez envie de vous jeter sur la suite sans tarder !
En résumé, L’éveil du dragon est une suite qui a dépassé toutes mes attentes ! Le pays des contes, c’est le genre de saga qui se lit sans faim, qui s’apprivoise sans mal, et qui se dévore sans attendre. Chris Colfer m’a bluffée et m’a laissée sans voix. Et puis en plus d’être divertissante, c’est une série qui donne à réfléchir et qui laisse un arrière-goût de merveilles et de rêveries dans son sillage.
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Alex et Conner n'ont pas une famille ordinaire : leur grand-mère n'est autre que la Marraine la Bonne Fée. Grâce au grimoire qu'elle leur a offert, ils ont découvert le Pays des contes, un monde magique où les histoires de notre enfance cachent une réalité... bien plus explosive qu'on ne l'aurait cru !
Depuis la disparition de la Bonne Fée, Alex a repris son rôle à la tête du Conseil. Mais sa seule obsession est de retrouver l'Homme masqué qui sème le chaos dans le Pays des |
contes. Aidée de son jumeau Conner ainsi que de Boucle d'or, Jack, Rouge et la Mère l'Oie, elle se lance dans une véritable traque pour retrouver son ennemi. Mais ses pouvoirs lui échappent de plus en plus et le plan de l'Homme masqué est tout bonnement machiavélique. Il possède en effet une potion capable de changer le moindre livre en un portail vers son univers... et il compte y recruter les pires méchants de la littérature pour s'emparer du Pays des contes.
Une course contre la montre s'engage alors au travers du pays d'Oz, du Pays imaginaire, du Pays des merveilles et au-delà encore. Alex et Conner pourront-ils rattraper l'Homme masqué avant qu'il ne soit trop tard ? Et comment surmonteront-ils la révélation de sa véritable identité ?
Une course contre la montre s'engage alors au travers du pays d'Oz, du Pays imaginaire, du Pays des merveilles et au-delà encore. Alex et Conner pourront-ils rattraper l'Homme masqué avant qu'il ne soit trop tard ? Et comment surmonteront-ils la révélation de sa véritable identité ?
Ô joie, ô bonheur que de reprendre cette saga où je l’avais laissée ! La fin du tome 3 m’a fait l’effet d’un couperet, et c’est pourquoi je remercie sincèrement les éditions Michel Lafon ainsi que Camille pour cette magnifique réception et pour leur confiance. Je n’avais qu’une hâte, celle de retrouver les jumeaux. Mais je ne m’attendais pas à un tel renouveau dans la saga, à cette impression grisante de retrouver des sensations familières, mais en même temps totalement nouvelles. Je pense que pour l’instant, cet opus est le meilleur de toute la série. Et pour cause, Chris Colfer n’a rien fait à moitié.
Attention, ce paragraphe contient quelques spoilers. Ce tome 4 marque un véritable tournant dans l’histoire. Alex est obsédée par l’Homme masqué et est intimement persuadée que ses desseins sont noirs et machiavéliques. Malheureusement, tout le monde ne la soutient pas dans son idée, et une grave erreur provoque la déchéance de la jeune fille. Mais elle est décidée à protéger le pays des contes coûte que coûte, et c’est aidée par son jumeau et par ses amis qu’elle va tenter de mettre un terme aux plans de grandes envergures de l’Homme masqué. Pourra-t-elle agir à temps ?
Rien à redire, cette saga est, selon moi, un incontournable de la littérature jeunesse. Une suite de qualité, dans laquelle il est impossible de s’ennuyer, et qui finalement nous prend véritablement aux tripes tout le long. Après la très bonne surprise du troisième volet, je m’attendais à de l’excellence, et l’auteur a relevé le défi haut la main. Ce que je reprochais dans les opus précédents n’a plus lieu d’être. L’univers est encore plus approfondi, confectionné avec soin. Plus on progresse dans la lecture, et plus Chris Colfer nous en fait voir de toutes les couleurs.
Concernant l’histoire, je n’ai décelé aucun temps mort, je ne me suis jamais ennuyée. On traverse l’intrigue de rebondissement en rebondissement sans se lasser. L’auteur parvient chaque fois à innover et à redonner un second souffle à ses péripéties. Et puis pas de réchauffé ! Après 4 tomes, il parvient encore à surprendre et à fasciner. À croire que son imagination n’est pas prête à se tarir. Il introduit également de nouvelles thématiques qui rendent l’intrigue plus fournie et plus riche en possibilités.
Il y aussi ce plaisir sans cesse redoublé de retrouver les personnages de contes, ces héros et héroïnes qui ont accompagné toute notre enfance et qui exhalent un étrange sentiment de familiarité. À chaque nouvelle histoire, j’esquissais un petit sourire amusé, car sans piétiner les contes populaires, Chris Colfer a ce don naturel de se les approprier et d’en faire quelque chose d’élaboré, de profond, de recherché. J’aime sa façon de manipuler les histoires comme des bibelots fragiles, et de nous inviter à voir les choses sous des perspectives différentes, en amorçant de nouvelles pistes, des personnalités affirmées que l’on finit par imaginer sans mal.
En résumé, je ne suis pas le moins du monde déçue par cette suite. En fait, je suis même restée complètement scotchée ! Des étoiles plein les mirettes, de l’espoir dans le cœur, Chris Colfer a trouvé la recette pour nous tenir accrochés jusqu’à la toute dernière ligne. Il y a énormément de travail derrière tout cela, et avec cette plume enthousiaste et pleine de peps qui se bonifie de tome en tome, je ne me fais aucun souci quant à la suite. Aventures, émotion et frayeurs en perspective !
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L'Homme masqué a réussi : le Pays des contes est tombé sous la coupe de sa terrible armée. Face à lui, les jumeaux Alex et Conner n'ont plus qu'une seule arme, peut-être la plus puissante : leur imagination.
Tous deux se lancent alors à travers les histoires inventées par Conner en quête d'une armée de pirates, de cyborgs, de superhéros ou encore de momies, pour arrêter l'Homme masqué. Et même si l'adolescent est leur auteur, rien ne dit que ses personnages ne se rebifferont pas contre |
lui ! Mais un complot plus terrible encore se trame dans l'ombre. Un complot qui pourrait bien noircir la magie de tous les mondes à jamais...
Le pays des contes est une saga que j’affectionne beaucoup. En 4 tomes, j’ai eu le temps de me faire une idée précise sur le talent de Chris Colfer et dans ce 5e opus, il n’a fait que confirmer ce que je savais déjà. C’est une lecture qui m’a beaucoup plu !
Nous retrouvons les jumeaux Bailey dans une situation des plus délicates. Le pays des contes va mal depuis que l’Homme Masqué en a pris le contrôle. Bien décidés à ne pas le laisser gagner en toute impunité, Alex et Conner n’ont pas dit leur dernier mot et s’arment d’un atout de choix : leur imagination. Les personnages inventés par Conner prennent vie, afin que les jumeaux puissent créer une armée susceptible de renverser l’Homme Masqué. Leur imagination débridée est néanmoins à double tranchant et les périples qui les attendent ne sont pas de tout repos.
Quel plaisir de se plonger à nouveau dans les aventures d’Alex et Conner, peuplées des contes de notre enfance ! J’ai toujours cette impression d’avoir à nouveau 6 ans, quand je lis ces romans. Sans être infantilisants, ils nous replongent en douceur dans des années insouciantes, et c’est ce que j’apprécie tout particulièrement.
Cet avant-dernier tome ne m’a pas déçu, comme je m’y attendais. Chris Colfer repousse encore plus loin les limites de son imagination en nous concoctant un récit qui rivalise avec les contes originaux. De nouveaux personnages font leur apparition et c’est aussi le grand plus de ce tome puisqu’ils sont pour la plupart issus de l’imagination débordante de Conner. On retrouve par-ci par-là quelques caractéristiques propres à des personnages de contes déjà connus, mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette délicieuse saga.
N’oublions pas non plus la très belle plume de Chris Colfer, qui fait voyager son lecteur et le propulse dans son univers en quelques pages et avec une facilité déconcertante. En 5 tomes, on sent tout de même une certaine évolution. L’écriture est plus mûre, plus soignée, et le plaisir n’en est que redoublé. Et lorsque c’est combiné à une intrigue vraiment bien trouvée, pour moi, c’est un combo gagnant ! Je me suis réellement passionnée pour cette histoire, à tel point qu’en l’espace de 2 petits et insignifiants jours, je l’avais terminée. L’attente pour l’ultime tome va me sembler bien longue, du coup.
Ma seule petite « déception » (et encore, je trouve le mot un peu fort) est le fait que tout se résolve de façon trop facile. Je sais que Chris Colfer a le souci de rester dans cette atmosphère de contes, mais au vu du challenge et des révélations qui en découlent, je m’attendais à quelque chose de moins simple. En dehors de ça, cette fin est tout de même assez horrible pour qu’on l’évoque. L’auteur nous donne vraiment envie de nous jeter sur la suite après ce chamboulement inattendu.
En résumé, L’odyssée imaginaire m’en a mis plein les yeux et je n’ai plus qu’une hâte : retourner au pays des contes sans tarder ! Chris Colfer nous régale une fois encore au moyen de ses personnages attachants et son monde plein de charme et de surprises. Lire Le pays des contes, c’est comme retrouver une partie de son âme d’enfant, celle qui reste tapie et bien cachée au quotidien.
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REMERCIEMENTS
Je remercie Camille Groelly et Michel Lafon pour leur confiance.
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Alex a disparu ! Pire, le sortilège de la sorcière Morina l’a transformée en enchanteresse maléfique. Cela ne pouvait tomber plus mal, car la brèche entre le Pays des contes et notre monde est désormais ouverte : héros comme vilains peuvent passer de l’un à l’autre selon leur bon vouloir.
Alors que New York découvre avec stupeur l’existence de la magie, Conner, aidé de Rouge, Boucle d’or, Jack et de son armée littéraire, doit à tout prix libérer sa sœur. Car seuls les |
jumeaux peuvent affronter la plus grande menace qui ait jamais existé. Une menace qui plane de toute sa noirceur sur l’ensemble les mondes…
Je ne dis jamais non pour m’aventurer au pays des contes. C’est un plaisir sans cesse renouvelé, durant lequel j’ai la certitude de passer un excellent moment. Cette série me dépayse chaque fois et je fonce tête baissée sans jamais nourrir de crainte (après 5 tomes, j’ai fini par prendre le pli !). Mais on le sait bien : toute bonne chose à une fin, et il était temps d’en trouver une pour cette saga. J’ai donc commencé ce roman dans un autre état d’esprit. Je savais qu’il me fallait absolument savourer chaque page, car celles-ci étaient les dernières. Et pour un final, il faut l’avouer, Chris Colfer a su se surpasser !
Ce tome 6 est bien différent des autres puisqu’il prend essentiellement place dans le monde réel. La situation est très critique. Alex est aux abonnés absents et son frère jumeau Conner fait son possible pour trouver une piste qui pourrait remonter jusqu’à elle. Le monde tel qu’on le connaît est sur le point d’être envahi par de grands dangers, et il ne tient qu’à Conner de mettre fin à la catastrophe à venir.
Je savais que ce moment viendrait. Celui où il faudrait apporter les réponses aux questions, fermer les pistes et dire au revoir aux personnages attachants créés par Chris Colfer. Ce tome n’est pas le meilleur à mes yeux, mais il a le mérite de nous offrir une véritable conclusion, aboutie et riche en surprises.
Le pays des contes a une force : ses personnages. Que ce soit Alex, Conner, Jack, Boucle d’Or, Froggy, Rouge ou Bree… cette histoire nous permet de voyager de conte en conte, tout en nous offrant des perspectives folles et surprenantes. Chris Colfer s’est approprié tous ces contes pour en faire quelque chose de bien à lui.
La qualité de la plume, elle, est toujours au rendez-vous. On se surprend à rire et à sourire devant certaines scènes, chaque page apporte avec elle son lot d’étonnements. L’écriture est fluide, ça se laisse lire sans problème, et la petite pointe d’humour pas désagréable allège considérablement l’atmosphère.
Chris Colfer nous a concocté un final digne de ce nom. Certains resteront peut-être sur leur faim, moi, j’ai trouvé que cet ultime opus se suffisait. Les boucles sont bouclées dans un équilibre parfait, et l’auteur a eu la bonne idée de ne pas engoncer sa conclusion dans quelque chose d’hermétique. Jusqu’au bout, il nous laisse imaginer ce que pourrait être la suite, pour que notre imagination galopante fasse le reste.
En résumé, La collision des mondes conclut à merveille cette très belle saga qu’est Le pays des contes.J’ai passé des moments exquis aux côtés des jumeaux, et pour être parfaitement honnête… j’ai pour l’instant très envie de recommencer à zéro pour revivre les histoires de mes personnages favoris. N’hésitez pas à découvrir et redécouvrir les héros des contes de notre enfance. Après une plongée dans l’univers de Chris Colfer, nul doute que vous ne les verrez plus de la même manière.
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REMERCIEMENTS
Je remercie Camille et les éditions Michel Lafon pour leur confiance.