Éternelle rêveuse depuis sa plus tendre enfance, Alicia a toujours voulu se retrouver en plein coeur d'un lieu peuplé de personnages féériques et rempli de magie. Mais le jour où elle va découvrir une porte magique qui la mènera tout droit vers le monde parallèle qu'elle s'était imaginé, elle va rapidement déchanter tant la vie n'y est pas aussi rose qu'elle le croyait… Tombée en plein coeur d'une guerre que seuls les quatre Élus de la prophétie sont à même d'arrêter, une course contre la montre commence alors pour Alicia et ses compagnons de voyage, qui ne sont autres que sa meilleure amie… et son pire
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ennemi. Ils devront alors s'unir sous une même bannière pour sauver ce monde et leur propre peau par la même occasion, pour le meilleur… comme pour le pire.
Voilà un livre que j'attendais de pouvoir tenir entre mes mains depuis looooongtemps ! Il faut dire que Justine Patérour n'est pas n'importe qui à mes yeux : c'est ma bêta-lectrice ! Sur ce coup là, les rôles sont un peu inversés : d'habitude, c'est Justine qui juge de mes écrits et aujourd'hui, c'est moi qui écrit une chronique sur son bébé. Donc ça me fait un peu bizarre^^
Je me rends compte qu'il est plus facile d'écrire une chronique lorsque l'on ne connaît pas la personne. Pourtant j'en ai des choses à dire !
"Les Élus", c'est une histoire qui commence simplement. Justine nous présente trois jeunes gens dont l'existence paraît, aux premiers abords, plutôt banale. D'abord il y a Alicia : caractérielle, amoureuse des livres et très attachée aux racines familiales. Puis nous suivons Sarah, sa meilleure amie pétillante et assez mutine. Enfin, il y a Stefan : le stéréotype du beau-gosse sulfureux et agaçant à souhait ! Les deux amies ne peuvent pas le voir, et il s'en accommode très bien.
Mais… Parce qu'il y a un mais, Alicia et ses deux compagnons d'infortune vont se retrouver par hasard catapultés dans un monde totalement inconnu, peuplé de grosses bébêtes poilues et d'endroits féériques.
Ce que j'ai adoré, c'est qu'une fois arrivés dans cet univers totalement nouveau, certains aspects de leur personnalité vont ressortir.
Par exemple, Alicia se révèle très sensible et assez vite dépassée par les événements. À d'autres moments, elle semble reprendre le contrôle et prend des décisions matures et réfléchies. Stefan, lui, se rend compte qu'il a le combat dans le sang, et que sous ses airs hermétiques, le play-boy a un coeur. Un vrai. Je pense que c'est ce personnage qui me plaît le plus. Car Stefan est un écorché vif, un jeune homme qui a souffert dans son monde et qui semble vouloir prendre une espèce de revanche sur la vie, une fois qu'il se retrouve en Alysiane.
En ce qui concerne Sarah, je n'ai pas le sentiment qu'elle ait changé, mais plutôt que sa qualité première s'est trouvée exacerbée : l'empathie. C'est une jeune fille extrêmement compréhensive et chaleureuse qui d'une certaine façon, fait office de "colle" dans le trio, sachant qu'Alicia et Stefan ne peuvent pas se sentir (d'ailleurs j'espère vite apprendre pourquoi !).
Puis il y a Hakim. Hakim qui me fait penser à Stefan par bien des aspects, mais en plus sombre et plus animal (admire le jeu de mot !). La violence et la rage contenues en ce personnage en font quelqu'un de très difficile à cerner, même si on sent l'attachement certain que Justine lui porte.
Les personnages principaux de Justine sont très profonds et leurs caractères respectifs recherchés, ce que j'ai particulièrement apprécié.
Après les personnages, passons au monde en lui-même. Écrire de la fantasy, c'est avant tout maîtriser le monde que l'on a créé. Alysiane me semble être une contrée vaste et pleine de surprises. L'auteure n'est pas avare en descriptions, ce qui à mes yeux est essentiel, même s'il m'a fallu relire plusieurs fois certains passages pour bien m'imaginer les lieux. J'ai vraiment aimé cette idée de "monde du dessous", monde utopique et tout aussi mystérieux. À côté de ça, on fait la connaissance - assez brève - des quatre peuples d'Alysiane, avec pour ma part une petite préférence pour la race que l'auteure a privilégié (j'espère que tu verras de quoi je parle, Justine).
Il n'y a aucun doute là-dessus : Justine tire les ficelles. Elle cherche à nous emmener quelque part. Et moi, personnellement, je n'ai pas hésité à plonger dans l'histoire, à me laisser guider. J'ai plus d'une fois esquissé un sourire ou un haussement de sourcil surpris. Il faut dire qu'elle sait nous étonner avec certains dialogues ou certaines scènes (j'entends par là la fin du chapitre 24 qui m'a donné envie de jeter le livre par la fenêtre tellement je voulais savoir la suite).
En parallèle, j'ai trouvé sa plume à la fois riche et simple. On sent l'implication personnelle de l'auteure et à quel point ce roman lui tient à coeur. Car de toute évidence, c'est avec ses tripes et son coeur qu'elle a écrit.
Je tiens tout de même à féliciter Justine car cette histoire, pour un tout premier livre, est vraiment prometteuse. J'ai adoré voyager avec ses personnages et partir à la découverte de ce monde magique. Il me tarde de connaître la suite et fin qui je l'espère, sera encore plus poussée et plus riche encore.
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PLUMES DE RÊVE
PLUMES DE RÊVE
Alysiane n’a jamais été aussi mal.
La promesse d’Azalée de se venger d’Alicia est en marche, et les élus vont en payer le prix fort. Une seule solution s’impose alors : détruire le mal à la source. Pour cela, rallier les quatre races à leur cause devient primordial. Alicia, aidée de ses amis et de nouvelles rencontres, devra braver les dangers et prendre des décisions qui auront de grandes conséquences. Au milieu de complots et de vérités qui éclatent, les trois amis ne sont même pas sûrs de s’en sortir indemnes.. Un vieil adage dit : « Méfiez-vous des apparences, elles peuvent être |
trompeuses. » Ils n’ont jamais été autant en danger, et vont découvrir que la confiance se gagne, mais peut se perdre et causer d’irréparables dommages.
J'ai eu la chance d'être sélectionnée parmi les 3 services-presse proposés par l'auteur Justine Patérour. Quelle joie, j'vous dit pas ! Bon, j'ai tout de même dû patienter 2 semaines, le temps de poser mes valises en France, mais dès que je l'ai reçu, je me suis ruée dessus. J'avais entendu beaucoup de choses sur la fin, je voulais savoir ce qui avait bouleversé ses correctrices. Et il faut dire que... ça décoiffe !
N'allez pas plus loin si vous craignez le spoiler !
Nous retrouvons nos trois premiers élus, sortant tout juste d'une aventure pour le moins riche en émotion. Alicia, Sarah et Stephan sont toujours à Alysiane et se battent encore contre le courroux d'Azalée.
Leur but ? Réunir les quatre espèces peuplant ce monde merveilleux pour mener la guerre à bien. Mais ce n'est pas sans difficultés. Les elfes, dryades, fées et loups-garou ont été conditionnés depuis des années afin de nourrir une méfiance sans pareille envers les représentants d'autres races. Coopérer ne va pas être de la tarte, mais nos élus sont fermement décidés à mener ce projet jusqu'à la bataille finale.
En parallèle, ils ont enfin trouvé le quatrième élu : Alban. Les débuts sont un peu difficiles, mais le jeune Humain finit par être accepté au sein du groupe et se bat à leurs côtés.
De manière générale, j'ai trouvé que l'auteur était allée plus en profondeur dans ce tome-ci. Tant au niveau du fond que de la forme. L'histoire est plus complète, gagne en détails et en complexité. Même si les objectifs des personnages n'ont pas changé, la trame est bien maîtrisée et nous laisse parfois sur le popotin.
Car voilà le gros point fort de ce dernier opus : par deux fois, je me suis retrouvée la bouche grande ouverte, tant mon étonnement était grand. Les révélations sont très surprenantes et totalement inattendues. Si l'une m'a semblée excessive au possible (celle avec Stephan), l'autre m'a carrément fait mal au coeur.
Cette histoire de fantasy se démarque des autres car les peuples sont abordés de façon moins conventionnelle. On découvre les elfes, les dryades et les fées avec les yeux de l'auteur, et il faut oublier tout ce que l'on pensait savoir. Le tout est original et détaillé avec soin. On s'y croierait.
La fin est un crève-coeur. Ça m'a trotté dans la tête quelques heures après ma lecture. J'étais partagée entre la satisfaction car on avait là un véritable point final, et la tristesse, car j'avais fini par m'attacher à eux.
Enfin, quelque chose m'a chiffonné. Une question primordiale est restée sans réponse : qui est à l'origine de la prophétie ? Comment est-elle arrivée dans ce monde ? Qui est à l'origine de tout cela ? Ça se rapporte un peu à nos propres questions philosophiques auxquelles personne ne trouve de réponse, mais j'aurais aimé avoir une petite piste. Juste une.
Contre toute attente, les personnages que je ne supportais pas dans le tome 1 sont devenus mes préférés ici, et vice versa. Dans le tome 1, je trouvais Alicia et Sarah un peu trop pleurnichardes, et dans le tome 2, elles m'ont parues plus confiantes, plus matures. Alicia m'a beaucoup plu. Elle est pleine de courage et n'hésite pas à se mettre en danger pour ceux qu'elle aime.
Stephan a été ma grosse déception. Nous comprenons pourquoi Alicia ne pouvait pas le piffrer et j'avoue que j'ai trouvé ça... très - mais alors très - surprenant. C'est un sujet qui reste hyper sensible, alors je n'ai pas compris comment Alicia pouvait passer l'éponge sur quelque chose d'aussi impardonnable. En plus, je doute qu'il soit possible de changer après avoir franchi un cap pareil, même quand on a un passé comme celui de Stephan. Ça n'explique pas tout. Après, l'effet de surprise est là, alors d'un côté on peut apprécier cet interlude, mais de l'autre, ça reste un sujet un peu trop sensible pour être traité avec autant de légèreté (surtout en fantasy jeunesse).
J'avais du mal avec Hakim dans le tome 1 (oui, on tape pas les filles !), et dans ce tome deux, même s'il reste un peu plus en retrait, on le découvre bourru mais protecteur. Le genre de héros que j'aime, en fait !
Les personnages sont tous très réalistes, et c'est un gros point fort. Qu'on les aime ou non, ils sont dépeints avec une sensibilité très intéressante.
On sent une nette évolution entre ces deux tomes. Le style est plus mûr, plus fluide et j'ai une fois de plus eu le sentiment que Justine tirait les ficelles, qu'elle nous amenait dans son sillage, qu'on le veuille ou non. J'ai par contre repéré quelques répétitions, notamment du verbe "avoir", mais rien qui n'entache la fluidité du récit. En plus, il y avait beaucoup de descriptions et de détails, tout ce que j'aime !
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