Une rumeur peut faire de vous quelqu’un de populaire, quelqu’un de dangereux. Une rumeur peut tout changer.
Ses yeux noirs trop grands et trop maquillés en ont déjà fait trembler plus d’un. On raconte que ses parents sont en prison, qu’elle a tabassé à mort un mec qui a osé se moquer de son prénom. Elle, c’est Sandre River. Il est le beau rugbyman populaire. Celui qui sort avec la sublime et trop prude Marcy Cheparde, celui qui fait baver d’envie toutes les filles. Lui, c’est Josh Anderson. Jamais, Sandre ne reconnaîtra qu’il lui plait. Jamais, Josh n’avouera que ses hormones |
sont en ébullitions. Une seule provocation de Sandre va suffire à bouleverser leurs vies. « Tu veux un conseil, trouve-toi une fille, n’importe laquelle, vide tes bourses et remet la machine à penser en route. »
J'ai aimé : l'alternance des points de vue, la psychologie des personnages, la fin haletante
Je n'ai pas aimé : la vulgarité à certains moments, le triangle amoureux qui se profile
Je n'ai pas aimé : la vulgarité à certains moments, le triangle amoureux qui se profile
Tout d’abord, je remercie l’auteur de m’avoir permis de lire son livre dans le cadre d’un service presse. Aux premiers abords, je partais dans l’idée que j’allais plonger dans une romance un peu sombre (au vu de la couverture). En réalité, il s’agissait plus d’une romance qui tirait vers l’érotisme, avec un soupçon de jeunesse derrière. J’ai passé un moment agréable aux côtés de Sandre et Josh.
Concernant la couverture, je ne la trouve pas attractive du tout. Allez savoir, lorsque l’auteur m’a contactée pour ce partenariat, j'ai pensé qu'elle parlait de maladie... et j’ai préféré tout de suite aller lire le résumé pour ne pas me fier à ma première impression.
C’est l’histoire de Sandre, une jeune fille un peu considérée comme une paria dans son lycée. Au fil des années, elle s’est forgé une réputation sulfureuse, et tout le monde s’accorde pour dire qu’en plus d’être bizarre et flippante, elle a une vie familiale morcelée. Si l’adolescente laisse les rumeurs couler sans jamais les détromper, elle est néanmoins connue pour son franc-parler, ce qui ne lui attire pas vraiment la sympathie de ses camarades.
Ensuite, il y a Josh. L’archétype même du beau gosse sans la moindre jugeote. Populaire et entouré par ses amis, il est fou de sa petite amie Marcy avec qui il est depuis longtemps. Seulement Marcy a fait voeu de chasteté jusqu’au mariage, et pour Josh, l’abstinence devient de plus en plus éprouvante.
Sandre et Josh n’étaient pas destinés à échanger plus qu’un regard dans les couloirs du lycée. Mais le jour où un de leur professeur leur donne un exposé à préparer ensemble, c’est à contrecoeur qu’ils se mettent au travail. Seulement voilà, leur relation qui était censée rester platonique se transforme en quelque chose de plus physique et de plus sensuel. Ils se lancent dans une aventure, au détriment des risques encourus, quitte à y laisser des plumes.
Si l’intrigue en elle-même peut paraître un peu clichée, j’ai néanmoins été agréablement surprise par certains de ses aspects. D’abord, nous sommes en face de personnages qui ne sont pas parfaits.
Sandre est une jeune fille très complexe qui cache bien des blessures. Son passé n’a pas été tendre et elle a pris l’habitude de se renfermer dans sa coquille. Je vais être franche, elle m’insupportait. Autant lorsqu’elle laissait tomber le masque, on découvrait une personne belle et fragile, autant à certains moments, je trouvais qu’elle allait trop loin dans ses propos, au point d’être inutilement blessante et grossière avec ceux qui essayaient de l’approcher. Certaines de ses réactions étaient trop démesurées pour que j’y croie. Pourtant, derrière tout ça, j’ai réussi à être de son côté, à chercher à la soutenir dans tout ce qu’elle vivait. Par bien des aspects, elle m’a fait penser à Nastya Kashnikov dans Tes mots sur mes lèvres.
Ensuite, il y a Josh. Pour une fois, on n’a pas affaire à un jeune homme mystérieux, sombre, voire inquiétant. C’est simplement un étudiant un peu (beaucoup) dominé par ses hormones, qui lutte contre ses pulsions charnelles. Il n’est pas excessivement intelligent, pas excessivement charismatique, et je pense que c’est sa simplicité qui a fait que je me suis rapidement attachée à lui. On sent bien qu’il est très adolescent, autant dans sa façon de parler que dans sa façon d’être.
Concernant l’histoire en elle-même, j’ai trouvé que c’était assez long à se mettre en place. Le personnage de Prudence est, pour moi, très mal exploité. Et pourtant il y avait matière avec elle, mais l’auteur a choisi de la mettre de côté, ce qui ne justifie pas vraiment sa présence dans le livre. Je me demandais l’intérêt de l’inclure dans l’histoire si elle n’avait même pas un rôle à jouer dans l’avancement de l’intrigue, si ce n’est agacer Sandre. J’espère la revoir dans les prochains tomes.
Concernant le triangle amoureux, je dois dire que je déteste ça en temps normal. Ça me frustre et ça m’énerve. Ici, je comprends le choix de l’auteur, ça rajoute vraiment du piment dans l’histoire, même si je ne l’apprécie pas vraiment.
En dehors de ça, le livre se lit très vite et on est rapidement happé par l’histoire et par le désir de savoir où le jeu de Sandre et Josh va les emmener. Les secrets de Sandre m’ont beaucoup intriguée et j’ai trouvé son histoire touchante et vraiment intéressante.
Si la trame en elle-même évolue lentement, la fin a, en revanche, éveillé tout mon intérêt. C’est le moment où j’étais le plus dans l’action, accrochée à chaque mot. Une fin comme je les aime, percutante et qui laisse sur le popotin. Du coup j’avais très très envie d’avoir le deuxième tome sous la main.
Une plume sympathique et fluide. Les pages défilent vitesse grand V et le récit se lit bien.
Il y avait par contre pas mal de fautes d’orthographe et de ponctuation, sans compter les répétitions, notamment dans les “exclamations mentales”, lorsque les personnages s’exprimaient. Au niveau des réflexions ou du langage de Sandre, c’était parfois beaucoup trop vulgaire.
À part ça, le choix de donner la parole à Josh comme à Sandre était une excellente idée qui a été bien exploitée.
Concernant la couverture, je ne la trouve pas attractive du tout. Allez savoir, lorsque l’auteur m’a contactée pour ce partenariat, j'ai pensé qu'elle parlait de maladie... et j’ai préféré tout de suite aller lire le résumé pour ne pas me fier à ma première impression.
C’est l’histoire de Sandre, une jeune fille un peu considérée comme une paria dans son lycée. Au fil des années, elle s’est forgé une réputation sulfureuse, et tout le monde s’accorde pour dire qu’en plus d’être bizarre et flippante, elle a une vie familiale morcelée. Si l’adolescente laisse les rumeurs couler sans jamais les détromper, elle est néanmoins connue pour son franc-parler, ce qui ne lui attire pas vraiment la sympathie de ses camarades.
Ensuite, il y a Josh. L’archétype même du beau gosse sans la moindre jugeote. Populaire et entouré par ses amis, il est fou de sa petite amie Marcy avec qui il est depuis longtemps. Seulement Marcy a fait voeu de chasteté jusqu’au mariage, et pour Josh, l’abstinence devient de plus en plus éprouvante.
Sandre et Josh n’étaient pas destinés à échanger plus qu’un regard dans les couloirs du lycée. Mais le jour où un de leur professeur leur donne un exposé à préparer ensemble, c’est à contrecoeur qu’ils se mettent au travail. Seulement voilà, leur relation qui était censée rester platonique se transforme en quelque chose de plus physique et de plus sensuel. Ils se lancent dans une aventure, au détriment des risques encourus, quitte à y laisser des plumes.
Si l’intrigue en elle-même peut paraître un peu clichée, j’ai néanmoins été agréablement surprise par certains de ses aspects. D’abord, nous sommes en face de personnages qui ne sont pas parfaits.
Sandre est une jeune fille très complexe qui cache bien des blessures. Son passé n’a pas été tendre et elle a pris l’habitude de se renfermer dans sa coquille. Je vais être franche, elle m’insupportait. Autant lorsqu’elle laissait tomber le masque, on découvrait une personne belle et fragile, autant à certains moments, je trouvais qu’elle allait trop loin dans ses propos, au point d’être inutilement blessante et grossière avec ceux qui essayaient de l’approcher. Certaines de ses réactions étaient trop démesurées pour que j’y croie. Pourtant, derrière tout ça, j’ai réussi à être de son côté, à chercher à la soutenir dans tout ce qu’elle vivait. Par bien des aspects, elle m’a fait penser à Nastya Kashnikov dans Tes mots sur mes lèvres.
Ensuite, il y a Josh. Pour une fois, on n’a pas affaire à un jeune homme mystérieux, sombre, voire inquiétant. C’est simplement un étudiant un peu (beaucoup) dominé par ses hormones, qui lutte contre ses pulsions charnelles. Il n’est pas excessivement intelligent, pas excessivement charismatique, et je pense que c’est sa simplicité qui a fait que je me suis rapidement attachée à lui. On sent bien qu’il est très adolescent, autant dans sa façon de parler que dans sa façon d’être.
Concernant l’histoire en elle-même, j’ai trouvé que c’était assez long à se mettre en place. Le personnage de Prudence est, pour moi, très mal exploité. Et pourtant il y avait matière avec elle, mais l’auteur a choisi de la mettre de côté, ce qui ne justifie pas vraiment sa présence dans le livre. Je me demandais l’intérêt de l’inclure dans l’histoire si elle n’avait même pas un rôle à jouer dans l’avancement de l’intrigue, si ce n’est agacer Sandre. J’espère la revoir dans les prochains tomes.
Concernant le triangle amoureux, je dois dire que je déteste ça en temps normal. Ça me frustre et ça m’énerve. Ici, je comprends le choix de l’auteur, ça rajoute vraiment du piment dans l’histoire, même si je ne l’apprécie pas vraiment.
En dehors de ça, le livre se lit très vite et on est rapidement happé par l’histoire et par le désir de savoir où le jeu de Sandre et Josh va les emmener. Les secrets de Sandre m’ont beaucoup intriguée et j’ai trouvé son histoire touchante et vraiment intéressante.
Si la trame en elle-même évolue lentement, la fin a, en revanche, éveillé tout mon intérêt. C’est le moment où j’étais le plus dans l’action, accrochée à chaque mot. Une fin comme je les aime, percutante et qui laisse sur le popotin. Du coup j’avais très très envie d’avoir le deuxième tome sous la main.
Une plume sympathique et fluide. Les pages défilent vitesse grand V et le récit se lit bien.
Il y avait par contre pas mal de fautes d’orthographe et de ponctuation, sans compter les répétitions, notamment dans les “exclamations mentales”, lorsque les personnages s’exprimaient. Au niveau des réflexions ou du langage de Sandre, c’était parfois beaucoup trop vulgaire.
À part ça, le choix de donner la parole à Josh comme à Sandre était une excellente idée qui a été bien exploitée.
En résumé, c'est une histoire intéressante, qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, s’écarte des clichés du genre. J’ai retrouvé un air de Tes mots sur mes lèvres, dans une ambiance mystérieuse. C’est pour moi une belle découverte avec une fin tout juste soutenable. J’espère pouvoir lire le tome 2 dès qu’il sera disponible ! |
Les jeunes adultes qui désirent s’évader dans une romance saupoudrée d’une touche d’érotisme. C’est une lecture sans prise de tête qui vous tiendra certainement en haleine.
Josh a bouleversé sa vie. A cause de lui, elle va devoir se farcir la famille parfaite, à cause de lui tout le lycée la prend pour une fille facile, une pute, une briseuse de ménage… Sandre a tout changé, elle l’a manipulé, elle s’est foutue de sa gueule. A cause d’elle, Marcy n’est plus l’unique, à cause d’elle, il est complètement déboussolé. Ils voudraient s’éviter, mais ils n’arrêtent pas de se croiser. Comment vont-ils pouvoir se supporter ?
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J'ai aimé : La façon dont les événements s'enchaînent, l'histoire plus approfondie, les enjeux plus nombreux
Je n'ai pas aimé : les scènes parfois répétitives, les coquilles, la vulgarité qui transparaît trop souvent
Je n'ai pas aimé : les scènes parfois répétitives, les coquilles, la vulgarité qui transparaît trop souvent
Je remercie l'auteur pour cet envoi dans le cadre d'un partenariat. Le tome 1 de cette saga avait été une découverte intéressante, malgré des points particulièrement gênants. Heureusement, la fin était venue relever le niveau avec un retournement de situation des plus extras. J’étais donc plutôt impatiente de découvrir Attraction, non sans une certaine appréhension, je l’avoue (oui, la peur de trop en attendre, du coup).
Nous retrouvons Sinder juste après les événements du tome 1, en proie à la déception et à l’angoisse. Elle vient d’apprendre quelque chose d’incroyable sur sa famille et va devoir l’accepter, sans compter le fait qu’elle a l’assistante sociale sur le dos. De plus, sa relation avec Josh est au point mort. Le jeune homme semble avoir fait son choix et ne désire que Marcy. Mais ce n’est pas fini, et les deux jeunes gens ne sont pas au bout de leurs peines.
J’ai apprécié le fait que l’auteur choisisse de nous remettre dans le bain en relatant son histoire seulement quelques minutes après la fin de Expérimentation. Ainsi, je n’ai pas été trop perdue, moi qui avais oublié une bonne partie de la trame. Les choses se sont enchaînées très vite pour Sinder, et les révélations (bluffantes !) qui lui sont faites ne seront pas faciles à accepter. Car de ces confidences vont découler de nombreuses conséquences, à commencer par l’endroit où elle va devoir vivre.
Il était intéressant de voir l’héroïne confrontée à cette nouvelle difficulté. Habituée à se complaire dans sa solitude, il lui faut faire avec une toute nouvelle famille. Et le pari est loin d’être gagné dès le début. Si j’ai compris sa méfiance et sa colère, il n’empêche qu’à la longue, ça m’a lassé. Autant j’aime beaucoup son tempérament rebelle, autant à aucun moment je ne l’ai vu changer sa façon d’être et évoluer. Alors bien sûr, il y a d’infimes changements, mais pas suffisamment pour être tout à fait notables et établis. J’avais cette impression tout le long de ma lecture que Sinder n’avait aucune pitié pour personne et était incapable de s’émouvoir face à la peine qu’elle pouvait causer aux autres. Après ça reste un avis tout à fait personnel, car même en étant une marginale, il n’empêche qu’il aurait été intéressant de la voir s’ouvrir peu à peu à ce qui l’entoure.
Dans le tome 1, j’avais bon espoir de comprendre le rôle que Prudence aurait à jouer par la suite, car l’auteur a choisi dès le début de lui donner la parole. Je pensais qu’elle réussirait au moins à traverser la carapace bien dure de Sinder. Mais en fait… pas du tout. Du coup je ne m’explique pas du tout sa présence dans le roman, car elle ne lui apporte rien, ce qui est dommage. Comme je l’avais dit dans ma précédente chronique, il y avait pourtant matière, avec elle.
Josh est sans doute le personnage qui se remet le plus en question ici. On le découvre moins superficiel, plus réfléchi, même s’il enchaîne les bourdes. Mais c’est sa maladresse qui le rend attachant et qui fait qu’on ne peut pas lui en vouloir bien longtemps. Ici, Josh commence à grandir, à agir comme un homme. Même si Sinder ne lui facilite pas du tout la tâche. Sa relation avec Marcy change beaucoup aussi, évolue vers quelque chose de différent. Marcy qui part totalement en sucette, d’ailleurs ! Et l’auteur a très bien abordé cette décadence, car ça prouve que l’amour peut nous amener à faire les choses les plus folles qui soient, même si pour cela, il faut mettre son amour-propre à la poubelle.
La plume de Jane Devreaux est toujours très agréable, malgré une certaine fragilité par moment. Je pense qu’elle aurait dû s’abstenir d’insister sur les vulgarités, car ça m’a pas mal agacé (je n’aime pas tellement ça dans les romans).
On se retrouve très rapidement embarqué par les événements qu’elle nous conte, et comme pour Expérimentation, le tout s’enchaîne naturellement. C’est un livre qu’on prend plaisir à lire, car il dégage quelque chose de plutôt prenant, et en même temps le temps défile rapidement et sans attendre, on s’aperçoit que le roman est déjà terminé. J’ai encore repéré de nombreuses coquilles, cependant. Et tout particulièrement au niveau de la ponctuation.
L’histoire, quant à elle, est plus aboutie et plus recherchée. Jane Devreaux ne tâtonne plus et maîtrise son univers, malgré quelques petites scènes un poil répétitives. Je suis par contre un peu déçue qu’elle ait décidé d’enchaîner sur un troisième opus. Ces deux tomes se suffisent à eux-mêmes et je crains que ce soit ici un tome de remplissage. Je serais bien entendu toujours curieuse de découvrir ce qui attend nos héros, malgré mes petites réticences.
Nous retrouvons Sinder juste après les événements du tome 1, en proie à la déception et à l’angoisse. Elle vient d’apprendre quelque chose d’incroyable sur sa famille et va devoir l’accepter, sans compter le fait qu’elle a l’assistante sociale sur le dos. De plus, sa relation avec Josh est au point mort. Le jeune homme semble avoir fait son choix et ne désire que Marcy. Mais ce n’est pas fini, et les deux jeunes gens ne sont pas au bout de leurs peines.
J’ai apprécié le fait que l’auteur choisisse de nous remettre dans le bain en relatant son histoire seulement quelques minutes après la fin de Expérimentation. Ainsi, je n’ai pas été trop perdue, moi qui avais oublié une bonne partie de la trame. Les choses se sont enchaînées très vite pour Sinder, et les révélations (bluffantes !) qui lui sont faites ne seront pas faciles à accepter. Car de ces confidences vont découler de nombreuses conséquences, à commencer par l’endroit où elle va devoir vivre.
Il était intéressant de voir l’héroïne confrontée à cette nouvelle difficulté. Habituée à se complaire dans sa solitude, il lui faut faire avec une toute nouvelle famille. Et le pari est loin d’être gagné dès le début. Si j’ai compris sa méfiance et sa colère, il n’empêche qu’à la longue, ça m’a lassé. Autant j’aime beaucoup son tempérament rebelle, autant à aucun moment je ne l’ai vu changer sa façon d’être et évoluer. Alors bien sûr, il y a d’infimes changements, mais pas suffisamment pour être tout à fait notables et établis. J’avais cette impression tout le long de ma lecture que Sinder n’avait aucune pitié pour personne et était incapable de s’émouvoir face à la peine qu’elle pouvait causer aux autres. Après ça reste un avis tout à fait personnel, car même en étant une marginale, il n’empêche qu’il aurait été intéressant de la voir s’ouvrir peu à peu à ce qui l’entoure.
Dans le tome 1, j’avais bon espoir de comprendre le rôle que Prudence aurait à jouer par la suite, car l’auteur a choisi dès le début de lui donner la parole. Je pensais qu’elle réussirait au moins à traverser la carapace bien dure de Sinder. Mais en fait… pas du tout. Du coup je ne m’explique pas du tout sa présence dans le roman, car elle ne lui apporte rien, ce qui est dommage. Comme je l’avais dit dans ma précédente chronique, il y avait pourtant matière, avec elle.
Josh est sans doute le personnage qui se remet le plus en question ici. On le découvre moins superficiel, plus réfléchi, même s’il enchaîne les bourdes. Mais c’est sa maladresse qui le rend attachant et qui fait qu’on ne peut pas lui en vouloir bien longtemps. Ici, Josh commence à grandir, à agir comme un homme. Même si Sinder ne lui facilite pas du tout la tâche. Sa relation avec Marcy change beaucoup aussi, évolue vers quelque chose de différent. Marcy qui part totalement en sucette, d’ailleurs ! Et l’auteur a très bien abordé cette décadence, car ça prouve que l’amour peut nous amener à faire les choses les plus folles qui soient, même si pour cela, il faut mettre son amour-propre à la poubelle.
La plume de Jane Devreaux est toujours très agréable, malgré une certaine fragilité par moment. Je pense qu’elle aurait dû s’abstenir d’insister sur les vulgarités, car ça m’a pas mal agacé (je n’aime pas tellement ça dans les romans).
On se retrouve très rapidement embarqué par les événements qu’elle nous conte, et comme pour Expérimentation, le tout s’enchaîne naturellement. C’est un livre qu’on prend plaisir à lire, car il dégage quelque chose de plutôt prenant, et en même temps le temps défile rapidement et sans attendre, on s’aperçoit que le roman est déjà terminé. J’ai encore repéré de nombreuses coquilles, cependant. Et tout particulièrement au niveau de la ponctuation.
L’histoire, quant à elle, est plus aboutie et plus recherchée. Jane Devreaux ne tâtonne plus et maîtrise son univers, malgré quelques petites scènes un poil répétitives. Je suis par contre un peu déçue qu’elle ait décidé d’enchaîner sur un troisième opus. Ces deux tomes se suffisent à eux-mêmes et je crains que ce soit ici un tome de remplissage. Je serais bien entendu toujours curieuse de découvrir ce qui attend nos héros, malgré mes petites réticences.
En résumé, c'est un avis mi-figue mi-raisin pour ce deuxième tome. On note une agréable évolution pour le personnage de Josh, ainsi qu'une trame bien pensée de la part de l'auteur. Sinder n'a par contre pas trouvé grâce à mes yeux, elle et sa vulgarité verbale à toute épreuve. Je me demande sincèrement ce que l'auteur nous réserve avec ce troisième opus, car pour moi l'histoire aurait pu s'arrêter ici pour nos deux héros.
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À ceux qui ont lu le premier tome, cela va de soi. Mais aussi à ceux qui sont à la recherche d’une romance d’adolescents, saupoudrée d’une légère touche d’érotisme. Ce deuxième tome est moins cru et plus doux. Il ravira sans doute les romantiques.
Sandre et Josh sont devenus des adultes avec un travail, un appart, des nouveaux amis…
Ils ne se voient que rarement, mais chacune de leur rencontre leur rappelle à quel point l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est puissante. Josh en voudrait plus, alors que Sandre, elle refuse de s’engager. C’est lorsqu’ils décident de renoncer que leur vie à tous les deux se retrouve chamboulée. |
J'ai aimé : l'évolution de la plume, le récit moins vulgaire, la fin
Je n'ai pas aimé : le personnage de Sandre insupportable
Je n'ai pas aimé : le personnage de Sandre insupportable
Merci à Jane Devreaux pour ce service presse. Je ne lis pas tellement de romance érotique, mais cette saga m’a pas mal fait bondir dans le passé. Du coup, j’étais plutôt contente de pouvoir la terminer et d’ainsi connaître le dénouement. Au programme de Hésitation ? Le jeu du chat et de la souris, des personnages qui ont fait leur chemin et des sentiments qui font les montagnes russes.
Sandre a quitté Josh, fermement décidée à se construire une vie dans laquelle il n’aura pas sa place. C’est sans compter le jeune homme qui souhaite en faire partie, d’une manière ou d’une autre. Mais voilà, lui aspire à une vie sans déchirement, faite d’un mariage tranquille et d’enfants. C’est beaucoup trop pour Sandre-la-rebelle. Ceux-ci ont grandi, ils ont désormais un métier, des responsabilités… Malheureusement, ils sont amenés à se côtoyer régulièrement et il arrive que dans ces situations-là, Josh se laisse aller à espérer un avenir commun. Mais une de ses décisions va amener Sandre à tout reconsidérer. Une décision qui signera la fin de la relation qu’elle a imposée à Josh. Non, désormais, elle ne pourra plus avoir le beurre, l’argent du beurre et le lait de crémière !
J’ai été agréablement surprise par pas mal d’éléments, ici. Déjà, la vulgarité qui me débectait tant dans les tomes précédents est amoindrie, et lorsqu’elle est présente, c’est dans un contexte propre à sourire, donc ça ne choque plus beaucoup.
La plume est devenue plus sûre, plus fluide et plus mûre. Très sincèrement j’ai adoré l’écriture de Jane Devreaux et son aisance à manier les mots et les situations. On sent une nette évolution depuis le premier tome, avec une intrigue sans cesse alimentée. Et puis ce troisième opus se veut plus romantique, et l’auteur est particulièrement douée pour dépeindre l’amour simple et vache.
Cela dit, j’ai eu les plus grandes difficultés à supporter Sandre, un modèle d'égoïsme ; et c'est LE gros point noir que je soulignerai dans ma chronique. Elle n’était déjà pas très empathique dans les précédents tomes, mais là, elle a clairement gâché ma lecture. Elle n'hésite pas à piétiner les sentiments de Josh, mais refuse qu'il se construise une vie avec une autre, quitte à saboter ses relations et mettre tout le monde mal à l'aise. Encore je comprendrais pourquoi elle fait ça... Mais ses peurs de devenir comme sa mère ne justifient pas un tel comportement. Ses réticences ne sont pas suffisantes pour expliquer qu'elle fasse poiroter ce pauvre garçon pendant des années. Quand elle sent qu'il lui échappe, hop, la voilà toute gentille et disposée. Mais dès que le poisson est bien ferré, elle redevient l'égoïste en puissance. C'est affligeant. Rien que pour cela, j'aurais aimé qu'elle soit réelle, pour lui mettre une avoine !En bref, elle m’a tapée sur les nerfs.
C’est certainement voulu par l’auteur, car ce personnage est aux antipodes même des héroïnes de romance érotique habituelle, mais ça la rend parfaitement détestable. J’ai bien compris qu’il s’agissait d’une carapace, sa manière de se protéger. Car au fond, dès que l’on se retrouve de son point de vue, on comprend qu’elle est très sensible et bien souvent sur le point de craquer. Seulement ses réticences finissent par perdre leur sens. Sandre se perd totalement. C'est ce qui m'avait dérangé dans les tomes suivant : cette impression que rien ne peut l'émouvoir, ce sentiment qu'elle n'évolue jamais et reste la sauvage asociale incapable de se bonifier.
Autant Josh apprend de ses erreurs et se remet en question, autant Sandre reste au même point et est trop fière pour penser qu'elle est peut être la cause de la débâcle.
Josh a aussi fait du chemin. Il aime profondément Sandre mais se retrouve dans une impasse. Le seul moyen qu’il trouve pour y échapper, c’est d’aller vers d’autres filles. Il a envie de se poser, mener une existence sans prise de tête, alors que Sandre s’applique à lui compliquer la vie. Dans un sens, je comprenais ses réactions et il m’a fait de la peine. Il a énormément d’amour à donner ; il a beau essayer de le distribuer autour de lui comme des cartes de visite, il n’empêche que Sandre ne veut pas lui sortir de la tête.
Si je ne peux pas piffer Sandre, en revanche, je suis totalement fan du couple qu'elle forme avec Josh. La tension et l'attraction sont plus que palpables dans Hésitation. On sait pertinemment qu'ils sont faits l'un pour l'autre, qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, mais la jeune fille tourne en rond, encore et encore. Pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué ?
Sandre a quitté Josh, fermement décidée à se construire une vie dans laquelle il n’aura pas sa place. C’est sans compter le jeune homme qui souhaite en faire partie, d’une manière ou d’une autre. Mais voilà, lui aspire à une vie sans déchirement, faite d’un mariage tranquille et d’enfants. C’est beaucoup trop pour Sandre-la-rebelle. Ceux-ci ont grandi, ils ont désormais un métier, des responsabilités… Malheureusement, ils sont amenés à se côtoyer régulièrement et il arrive que dans ces situations-là, Josh se laisse aller à espérer un avenir commun. Mais une de ses décisions va amener Sandre à tout reconsidérer. Une décision qui signera la fin de la relation qu’elle a imposée à Josh. Non, désormais, elle ne pourra plus avoir le beurre, l’argent du beurre et le lait de crémière !
J’ai été agréablement surprise par pas mal d’éléments, ici. Déjà, la vulgarité qui me débectait tant dans les tomes précédents est amoindrie, et lorsqu’elle est présente, c’est dans un contexte propre à sourire, donc ça ne choque plus beaucoup.
La plume est devenue plus sûre, plus fluide et plus mûre. Très sincèrement j’ai adoré l’écriture de Jane Devreaux et son aisance à manier les mots et les situations. On sent une nette évolution depuis le premier tome, avec une intrigue sans cesse alimentée. Et puis ce troisième opus se veut plus romantique, et l’auteur est particulièrement douée pour dépeindre l’amour simple et vache.
Cela dit, j’ai eu les plus grandes difficultés à supporter Sandre, un modèle d'égoïsme ; et c'est LE gros point noir que je soulignerai dans ma chronique. Elle n’était déjà pas très empathique dans les précédents tomes, mais là, elle a clairement gâché ma lecture. Elle n'hésite pas à piétiner les sentiments de Josh, mais refuse qu'il se construise une vie avec une autre, quitte à saboter ses relations et mettre tout le monde mal à l'aise. Encore je comprendrais pourquoi elle fait ça... Mais ses peurs de devenir comme sa mère ne justifient pas un tel comportement. Ses réticences ne sont pas suffisantes pour expliquer qu'elle fasse poiroter ce pauvre garçon pendant des années. Quand elle sent qu'il lui échappe, hop, la voilà toute gentille et disposée. Mais dès que le poisson est bien ferré, elle redevient l'égoïste en puissance. C'est affligeant. Rien que pour cela, j'aurais aimé qu'elle soit réelle, pour lui mettre une avoine !En bref, elle m’a tapée sur les nerfs.
C’est certainement voulu par l’auteur, car ce personnage est aux antipodes même des héroïnes de romance érotique habituelle, mais ça la rend parfaitement détestable. J’ai bien compris qu’il s’agissait d’une carapace, sa manière de se protéger. Car au fond, dès que l’on se retrouve de son point de vue, on comprend qu’elle est très sensible et bien souvent sur le point de craquer. Seulement ses réticences finissent par perdre leur sens. Sandre se perd totalement. C'est ce qui m'avait dérangé dans les tomes suivant : cette impression que rien ne peut l'émouvoir, ce sentiment qu'elle n'évolue jamais et reste la sauvage asociale incapable de se bonifier.
Autant Josh apprend de ses erreurs et se remet en question, autant Sandre reste au même point et est trop fière pour penser qu'elle est peut être la cause de la débâcle.
Josh a aussi fait du chemin. Il aime profondément Sandre mais se retrouve dans une impasse. Le seul moyen qu’il trouve pour y échapper, c’est d’aller vers d’autres filles. Il a envie de se poser, mener une existence sans prise de tête, alors que Sandre s’applique à lui compliquer la vie. Dans un sens, je comprenais ses réactions et il m’a fait de la peine. Il a énormément d’amour à donner ; il a beau essayer de le distribuer autour de lui comme des cartes de visite, il n’empêche que Sandre ne veut pas lui sortir de la tête.
Si je ne peux pas piffer Sandre, en revanche, je suis totalement fan du couple qu'elle forme avec Josh. La tension et l'attraction sont plus que palpables dans Hésitation. On sait pertinemment qu'ils sont faits l'un pour l'autre, qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, mais la jeune fille tourne en rond, encore et encore. Pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué ?
En résumé, j’ai encore du mal à démêler mes pensées à l’heure actuelle. J’ai bien aimé le roman, car il conclut bien cette saga, mais l’obstination de Sandre a atteint de tels sommets que j’avais envie de hurler. De tous les livres lus jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais été autant agacée par un personnage féminin (au coude à coude avec Aislinn de La Sélection). |
À ceux qui sont à la recheche d’une romance érotique atypique, loin des clichés de l’héroïne fragile et naïve qui se laisse marcher dessus sans protester. Les scènes de sexe sont moins crues ici et laissent place à une histoire d’amour authentique.
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