"Dès que Holly tenait une enveloppe dans sa main, elle sentait son lien avec lui. Les deux fois où elle en avait ouvert une, elle avait le sentiment qu'il était assis à côté d'elle et s'amusait de ses réactions".
Quand on trouve l'âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une " liste " de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d'amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la |
vie vaut malgré tout la peine d'être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est : belle et triste à la fois.
J'ai aimé : l'histoire émouvante, le message d'espoir
Je n'ai pas aimé : le personnage de Holly parfois difficile, la fin décevante
Je n'ai pas aimé : le personnage de Holly parfois difficile, la fin décevante
Ce livre trainait depuis un moment dans ma PAL et je l’ai sorti car j’avais très envie de me lancer dans une romance. Je me suis appliquée à ne pas lire le résumé et pour finir, PS : I love you n’a rien de commun avec une romance standard. Je me suis retrouvée plongée dans une histoire à laquelle je n’étais pas du tout préparée.
Concernant la couverture, je ne la trouve vraiment pas attrayante. Pour un beau livre comme celui-là, l’éditeur aurait pu mettre un peu plus les moyens. On s’attend à lire quelque chose de très léger, entre romance et chick-lit, et pour finir c’est beaucoup plus sombre et profond que ça.
Holly est une jeune veuve de 30 ans. En couple depuis de nombreuses années, elle a perdu son mari Gerry, emporté par une tumeur au cerveau. C’est donc dans un état terrible que nous faisons la connaissance de cette jeune femme qui traverse un moment que personne ne souhaite vivre. En partant, Gerry a laissé un vide intersidéral qui semble impossible à combler. Entre hébétitude, négligence et chagrin, Holly passe ses journées à errer comme une âme en peine sans véritable objectif.
Soucieuse d’enfouir sa douleur au plus profond de son coeur, c’est une véritable aubaine lorsqu’elle met la main sur une série de lettres écrites par son mari avant sa mort. Le but ? Ouvrir une lettre chaque mois. Dans cette lettre elle peut trouver n’importe quoi : un conseil, une mission, des directives, un message d’amour…
Ces lettres, c’est le moyen que trouve Holly pour rappeler le souvenir de Gerry près d’elle, ne serait-ce que quelques mois. Grâce à ses lettres, elle s’ouvre un peu plus à ce qui l’entoure, elle s’aventure sur des sentiers qu’elle n’avait encore jamais osé explorer et se reconstruit peu à peu. Et heureusement, face à l’ampleur des tâches qui l’attendent, Holly n’est pas seule. Sharon et Denise seront de la partie, ainsi que John, l’époux de Sharon.
Quand j’ai compris que ce livre ne parlait pas d’une histoire d’amour naissante, mais bien de deuil, j’ai eu un peu peur. J’avais besoin d’une lecture-détente qui me ferait rire. Heureusement, même si le deuil est omniprésent et déchirant, PS : I love you reste une histoire simple et pleine d’espérance qui prête à sourire plus d’une fois.
Je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir très impliquée dans le calvaire d’Holly. On a tous cette peur viscérale de perdre l’être aimé alors qu’on touche tout juste au bonheur. Et ici, cette épreuve est décrite avec beaucoup de justesse et d’émotions. Et forcément, j’ai été touchée en plein coeur.
Heureusement, l’histoire, bien que du point de vue d’Holly, s’ouvre sur d’autres choses et rend la trame plus complète et réaliste. J’ai particulièrement été touchée par Richard, le frère d’Holly. Hermétique, froid et dénué de tout humour, il n’en demeure pas moins sensible et digne d’intérêt. C’est un personnage que j’ai adoré découvrir et qui m’a surpris plus d’une fois. Quant aux autres, ils prouvent qu’en l’absence d’un ami, d’un frère, d’un fils… la vie continue. Personne n’oublie, mais il ne faut pas oublier de vivre et d’avancer. Ce qui est très difficile à concevoir pour Holly qui s’emmure dans son chagrin.
Si au début je me prise d’affection pour elle, au bout d’un moment, elle a commencé à sérieusement m’agacer. Je l’ai trouvée trop maniérée et assez égoïste, bien que cela soit compréhensible dans son cas. Se sentir décalé par rapport à tout, en vouloir aux autres qui aspirent à mener leur vie après la perte de Gerry… c’est normal. Mais bon, à force de la sentir tout le temps sur la défensive vis-à-vis de ça, il m’arrivait d’avoir envie de la secouer.
Une chose qui m’a franchement déplue : la fin. Pour moi, c’était la désillusion totale. Je ne l’ai trouvée ni belle ni touchante. Au contraire, je m’attendais à ce qu’Holly rebondisse et soit prête à enfin tourner la page, et finalement c’est un retournement de situation aussi troublant que décevant qui nous est offert par l’auteur. Je peux comprendre ce choix, mais il ne m’a pas convenu. Je m’attendais à finir avec une vraie romance.
Concernant la couverture, je ne la trouve vraiment pas attrayante. Pour un beau livre comme celui-là, l’éditeur aurait pu mettre un peu plus les moyens. On s’attend à lire quelque chose de très léger, entre romance et chick-lit, et pour finir c’est beaucoup plus sombre et profond que ça.
Holly est une jeune veuve de 30 ans. En couple depuis de nombreuses années, elle a perdu son mari Gerry, emporté par une tumeur au cerveau. C’est donc dans un état terrible que nous faisons la connaissance de cette jeune femme qui traverse un moment que personne ne souhaite vivre. En partant, Gerry a laissé un vide intersidéral qui semble impossible à combler. Entre hébétitude, négligence et chagrin, Holly passe ses journées à errer comme une âme en peine sans véritable objectif.
Soucieuse d’enfouir sa douleur au plus profond de son coeur, c’est une véritable aubaine lorsqu’elle met la main sur une série de lettres écrites par son mari avant sa mort. Le but ? Ouvrir une lettre chaque mois. Dans cette lettre elle peut trouver n’importe quoi : un conseil, une mission, des directives, un message d’amour…
Ces lettres, c’est le moyen que trouve Holly pour rappeler le souvenir de Gerry près d’elle, ne serait-ce que quelques mois. Grâce à ses lettres, elle s’ouvre un peu plus à ce qui l’entoure, elle s’aventure sur des sentiers qu’elle n’avait encore jamais osé explorer et se reconstruit peu à peu. Et heureusement, face à l’ampleur des tâches qui l’attendent, Holly n’est pas seule. Sharon et Denise seront de la partie, ainsi que John, l’époux de Sharon.
Quand j’ai compris que ce livre ne parlait pas d’une histoire d’amour naissante, mais bien de deuil, j’ai eu un peu peur. J’avais besoin d’une lecture-détente qui me ferait rire. Heureusement, même si le deuil est omniprésent et déchirant, PS : I love you reste une histoire simple et pleine d’espérance qui prête à sourire plus d’une fois.
Je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir très impliquée dans le calvaire d’Holly. On a tous cette peur viscérale de perdre l’être aimé alors qu’on touche tout juste au bonheur. Et ici, cette épreuve est décrite avec beaucoup de justesse et d’émotions. Et forcément, j’ai été touchée en plein coeur.
Heureusement, l’histoire, bien que du point de vue d’Holly, s’ouvre sur d’autres choses et rend la trame plus complète et réaliste. J’ai particulièrement été touchée par Richard, le frère d’Holly. Hermétique, froid et dénué de tout humour, il n’en demeure pas moins sensible et digne d’intérêt. C’est un personnage que j’ai adoré découvrir et qui m’a surpris plus d’une fois. Quant aux autres, ils prouvent qu’en l’absence d’un ami, d’un frère, d’un fils… la vie continue. Personne n’oublie, mais il ne faut pas oublier de vivre et d’avancer. Ce qui est très difficile à concevoir pour Holly qui s’emmure dans son chagrin.
Si au début je me prise d’affection pour elle, au bout d’un moment, elle a commencé à sérieusement m’agacer. Je l’ai trouvée trop maniérée et assez égoïste, bien que cela soit compréhensible dans son cas. Se sentir décalé par rapport à tout, en vouloir aux autres qui aspirent à mener leur vie après la perte de Gerry… c’est normal. Mais bon, à force de la sentir tout le temps sur la défensive vis-à-vis de ça, il m’arrivait d’avoir envie de la secouer.
Une chose qui m’a franchement déplue : la fin. Pour moi, c’était la désillusion totale. Je ne l’ai trouvée ni belle ni touchante. Au contraire, je m’attendais à ce qu’Holly rebondisse et soit prête à enfin tourner la page, et finalement c’est un retournement de situation aussi troublant que décevant qui nous est offert par l’auteur. Je peux comprendre ce choix, mais il ne m’a pas convenu. Je m’attendais à finir avec une vraie romance.
En résumé, PS : I love you cache un message d’optimisme, derrière son côté affreusement dramatique. Il montre qu’il est possible de se relever d’un deuil, même s'il faut du temps et du soutien. Globalement, j’ai passé un bon moment et j'ai lu ce roman très rapidement, même si la fin m'a laissée frustrée. |
Ceux qui cherchent une lecture simple, mais pas trop. Ceux qui ont vu le film et qui souhaitent approfondir avec le livre (je précise que je n’ai pas vu le film). Et pourquoi pas, ceux qui sont tout simplement intrigués par le résumé. Laissez-vous tenter.