Elle, c'est Catherine Dutilleux, la petite française, gouvernante dans un célèbre palace parisien.
Lui, c'est Matthew Dickinson, le jeune acteur anglais que le cinéma a propulsé au rang de star internationale. Les destins de ces deux êtres que tout sépare vont se heurter violemment. Prisonniers volontaires d'un bien étrange contrat, ils vont devoir apprendre à se connaître. La question se pose alors de savoir qui de la gouvernante trop parfaite ou de la star rebelle joue le plus un rôle. Et quand les masques tombent enfin, c'est des requins du show business dont il faut se méfier. Mais est-ce trop, pour une étoile, que de demander la lune ? |
J'ai aimé : la romance peu conventionnelle, la simplicité du roman
Je n'ai pas aimé : que l'on tourne parfois en rond dans la deuxième moitié du roman
Je n'ai pas aimé : que l'on tourne parfois en rond dans la deuxième moitié du roman
Je me suis procuré ce livre un peu sur un coup de tête. Je n’en avais même jamais entendu parler ! Le résumé promettait une romance qui sort de l’ordinaire, entre un acteur et une gouvernante (le climat déjà assez particulier !). Dans la première moitié du livre, dès les premières lignes, j’ai été transporté dans l’histoire, dévorée par une curiosité fluctuante. Et même si la deuxième partie est nettement moins addictive, j’ai néanmoins passé un très bon moment de lecture.
Catherine est une jeune femme, gouvernante de profession, qui travaille dans un hôtel de luxe. Elle adore son métier et l’exerce avec passion. Elle est stricte, rigoureuse et ne se départit jamais de son professionnalisme. Sa vie est réglée comme du papier à musique et elle se complait dans cette situation qu’elle peut contrôler d’une main de maître. Les choses vont changer lorsqu’on lui annonce que l’hôtel s’apprête à accueillir pour une semaine une star anglaise mondialement connue : Mattew Dickinson, acteur et accessoirement fantasme féminin numéro un.
Le tempérament astreignant de Catherine va donc se heurter à celui, plus désinvolte, de Mattew. C’est même un véritable bras de fer qui va se jouer lorsqu’à la suite de cette semaine, Catherine va se voir proposer un contrat en or de plusieurs mois, durant lequel elle sera en charge de l’acteur le temps d’un tournage. En gros, elle deviendra… sa nounou ! Au début indécise, la jeune femme finit par accepter. Mais comment mettre de la distance avec quelqu’un qui cherche sans cesse à dépasser les limites ? Et comment déceler le mensonge de la réalité lorsque l’autre est un comédien professionnel ?
Demandez-moi la lune m’a embarquée dès les premiers instants ! J’ai grandement apprécié la réserve de Catherine, le fait qu’elle cherche à garder le contrôle sur tout, même quand les choses échappent totalement à son contrôle. Par la suite, j’avais surtout envie de la secouer et de lui dire d’ouvrir les yeux. Car du coup elle avait tendance à faire traîner les choses avec des doutes et des incertitudes qui, au bout d’un moment, n’ont plus aucune raison d’être. Ce qui donne une impression d’étirement, de longueurs, car l’héroïne s’obstine à se montrer raisonnable, tout en envoyant des ondes qui sous-entendent le contraire. De ce fait, dans la deuxième partie il y a cette sensation que l’on tourne en rond. Catherine n’est pas un personnage que j’ai apprécié du début à la fin, mais j’ai compris ses réserves.
Quand à Mattew, bien que fictif, on a vraiment l’impression qu’il est vivant, par moment. C’est un personnage entier, tout feu tout flamme. Il se fiche des conventions et souhaite vivre sa vie comme bon lui semble. Il ne le fait pas savoir toujours de la bonne façon, il fait parfois les mauvais choix, mais il assume pleinement. Il ne se départit jamais de son côté un peu gamin, ce qui le rend terriblement attachant.
Au-delà de la romance, l’auteur nous laisse entrevoir aussi les travers de la célébrité en dépeignant un travail considéré comme idéal, mais qui apporte avec lui son lot de mésaventures. Elle décrit ça avec une justesse impressionnante, au point que j’ai révisé mon jugement sur la vie facile de ce genre de métiers. Les acteurs doivent donner une image particulière d’eux, façonnée à coup de contrats ; ils s’inventent des idylles pour créer le buzz, mettent en place des scandales, au point d’en oublier la vie réelle. C’est un message à la fois effrayant et surprenant, car je ne m’attendais pas du tout à ça (naïve que je suis !). L’histoire ne se cantonne pas à une histoire d’amour qui n’est pas approuvée, c’est plus que ça. Sylvie Barret va plus loin dans son introspection, faisant de Demandez-moi la lune un roman qui met en avant des problématiques auxquelles ont ne pense pas systématiquement. La célébrité, d’accord, mais à quel prix ?
Je tiens également à parler de la fin qui m’a énormément plu. Sylvie Barret a su éviter tous les pièges propres à ce genre d’ouvrage (je suis devenue allergique aux scènes d’aéroport à la fin d’une histoire d’amour). C’est une belle fin, une fin réaliste, une fin qui fait chaud au coeur. Elle a été soigneuse du début à la fin, ce qui n’est pas toujours le cas dans les romances.
Catherine est une jeune femme, gouvernante de profession, qui travaille dans un hôtel de luxe. Elle adore son métier et l’exerce avec passion. Elle est stricte, rigoureuse et ne se départit jamais de son professionnalisme. Sa vie est réglée comme du papier à musique et elle se complait dans cette situation qu’elle peut contrôler d’une main de maître. Les choses vont changer lorsqu’on lui annonce que l’hôtel s’apprête à accueillir pour une semaine une star anglaise mondialement connue : Mattew Dickinson, acteur et accessoirement fantasme féminin numéro un.
Le tempérament astreignant de Catherine va donc se heurter à celui, plus désinvolte, de Mattew. C’est même un véritable bras de fer qui va se jouer lorsqu’à la suite de cette semaine, Catherine va se voir proposer un contrat en or de plusieurs mois, durant lequel elle sera en charge de l’acteur le temps d’un tournage. En gros, elle deviendra… sa nounou ! Au début indécise, la jeune femme finit par accepter. Mais comment mettre de la distance avec quelqu’un qui cherche sans cesse à dépasser les limites ? Et comment déceler le mensonge de la réalité lorsque l’autre est un comédien professionnel ?
Demandez-moi la lune m’a embarquée dès les premiers instants ! J’ai grandement apprécié la réserve de Catherine, le fait qu’elle cherche à garder le contrôle sur tout, même quand les choses échappent totalement à son contrôle. Par la suite, j’avais surtout envie de la secouer et de lui dire d’ouvrir les yeux. Car du coup elle avait tendance à faire traîner les choses avec des doutes et des incertitudes qui, au bout d’un moment, n’ont plus aucune raison d’être. Ce qui donne une impression d’étirement, de longueurs, car l’héroïne s’obstine à se montrer raisonnable, tout en envoyant des ondes qui sous-entendent le contraire. De ce fait, dans la deuxième partie il y a cette sensation que l’on tourne en rond. Catherine n’est pas un personnage que j’ai apprécié du début à la fin, mais j’ai compris ses réserves.
Quand à Mattew, bien que fictif, on a vraiment l’impression qu’il est vivant, par moment. C’est un personnage entier, tout feu tout flamme. Il se fiche des conventions et souhaite vivre sa vie comme bon lui semble. Il ne le fait pas savoir toujours de la bonne façon, il fait parfois les mauvais choix, mais il assume pleinement. Il ne se départit jamais de son côté un peu gamin, ce qui le rend terriblement attachant.
Au-delà de la romance, l’auteur nous laisse entrevoir aussi les travers de la célébrité en dépeignant un travail considéré comme idéal, mais qui apporte avec lui son lot de mésaventures. Elle décrit ça avec une justesse impressionnante, au point que j’ai révisé mon jugement sur la vie facile de ce genre de métiers. Les acteurs doivent donner une image particulière d’eux, façonnée à coup de contrats ; ils s’inventent des idylles pour créer le buzz, mettent en place des scandales, au point d’en oublier la vie réelle. C’est un message à la fois effrayant et surprenant, car je ne m’attendais pas du tout à ça (naïve que je suis !). L’histoire ne se cantonne pas à une histoire d’amour qui n’est pas approuvée, c’est plus que ça. Sylvie Barret va plus loin dans son introspection, faisant de Demandez-moi la lune un roman qui met en avant des problématiques auxquelles ont ne pense pas systématiquement. La célébrité, d’accord, mais à quel prix ?
Je tiens également à parler de la fin qui m’a énormément plu. Sylvie Barret a su éviter tous les pièges propres à ce genre d’ouvrage (je suis devenue allergique aux scènes d’aéroport à la fin d’une histoire d’amour). C’est une belle fin, une fin réaliste, une fin qui fait chaud au coeur. Elle a été soigneuse du début à la fin, ce qui n’est pas toujours le cas dans les romances.
Aux romantiques, tout simplement. Aux personnes qui cherchent à se détendre, un dimanche pluvieux ou ensoleillé. Laissez-vous tenter. C’est un livre tout doux, original et tendre.