Mia vit seule avec son père et sa petite sœur à Las Vegas. Elle veut devenir
comédienne. Depuis le départ de sa mère, son père boit et joue. Il emprunte 1 million de dollars, qu’il perd et ne peut rembourser. Le prêteur sur gages l’expédie dans le coma. Mia doit ainsi assumer la dette de son père sous peine que sa petite sœur et elle subissent le même sort. Un contrat mensuel de 100.000 dollars : elle deviendra escort girl. Suivez les aventures de Mia chaque mois, découvrez avec elle une nouvelle ville, une nouvelle vie et un nouvel homme… |
Calendar Girl… Tout le monde en avait entendu parler avant sa sortie, sauf moi ! Ce n’est que courant du mois de Janvier que j’ai découvert le catalogue, et par la même, le concept de cette saga. Pour ceux qui l’ignoreraient, Calendar Girl, c’est une sortie tous les mois durant l’année 2017, soit 12 livres à paraître. Chaque tome est court – le premier fait à peine 150 pages – et nous permet de suivre les aventures sulfureuses… d’une escort girl !
Mia est dans la mouise. Son père, joueur invétéré, est actuellement dans le coma, après avoir été battu à mort par ses créanciers. Si la jeune femme ne veut pas subir le même sort, elle n’a pas d’autre choix que de rembourser sa dette. Et celle-ci s’élève à 1 million de dollars ! Sa tante, qui dirige une agence d’escort girl, lui offre l’opportunité de s’en sortir grâce à des contrats mensuels en temps qu’escort. Mia s’installe donc chez l’homme qui requiert ses services pendant un mois et touche ainsi la somme de 100.000 dollars. 1 mois, 1 ville, 1 homme. La jeune femme va devoir déployer des trésors d’imagination pour ne pas tomber amoureuse de ses clients.
Bon, il est vrai que le contexte me déplaisait. J’ai entamé cette saga car le concept du livre mensuel m’attirait beaucoup. Le milieu des escort girls m’est complètement étranger, et j’ai toujours pensé qu’il s’agissait de prostitution déguisée. Il faut dire qu’on n’en est pas loin… Ici, on nous explique bien que les escort girls ne sont pas obligés de coucher, mais que si elles souhaitent toucher un petit pécule officieux, c’est toujours possible. Ouais, je vous assure, on entre vraiment dans un univers à part !
Mia n’a pas le choix, si elle veut rassembler la somme dans les temps, il ne lui reste que cette option. Elle commence ce job sans trop savoir à quoi s’attendre, et passe ainsi son premier mois aux côtés de Wes, un scénariste reconnu. Le jeune homme a besoin d’elle pour l’accompagner durant les galas et autres rencontres, et ainsi repousser l’armada de croqueuses de diamants qui aimeraient lui mettre le grappin dessus.
Entre Mia et Wes, le courant passe immédiatement. La jeune femme – qui était fermement décidée à faire son travail et à ne pas coucher avec son client – se retrouve vite fait bien fait dans son lit. Si je n’ai pas eu beaucoup d’atomes crochus avec Mia, que j’ai trouvé trop parfaite et sûre d’elle, je me suis en revanche prise d’affection pour Wes. C’est un personnage tout en retenue, mais doté d’une très grande sensualité. Il y a cette alchimie entre les deux qui m’a fait dévorer le livre en moins de deux.
Il y a un petit détail qui m’a chiffonnée. Il s’agit d’une histoire d’amour, certes, mais à l’origine, Mia ne fait pas cela pour le plaisir, mais par nécessité. Il se trouve que le plaisir, lui, finit par s’installer, mais à aucun moment Mia n’a une petite pensée pour son père et son état inquiétant à l’hôpital. Dommage, pour ce côté de l’intrigue qui, finalement, reste en arrière-plan, voire disparaît complètement.
La fin arrive très vite, malheureusement. À peine se régale-t-on qu’il faut déjà dire au revoir à Wes et se préparer à Monsieur Février. C’est dans cette partie du livre que je me suis sentie un peu « trahie » par Mia, car elle est encore en plein travail avec Wes qu’elle envisage déjà des choses avec son prochain client. Et sa décision de poursuivre son aventure et de continuer sans Wes, j’ai plutôt eu l’impression qu’elle se cherchait des prétextes pour pouvoir s’envoyer en l’air avec d’autres hommes. Mon petit penchant pour les fins romantiques en a pris un sacré coup.
En résumé, on se prend vite au jeu de Calendar Girl. Ce premier tome nous offre une histoire sensuelle et sexy au diable entre Mia et Wes. En grande romantique, j’ai été un peu dépouillée de mes illusions, mais j’ai tout de même apprécié les prémices de cette grande aventure qui attend notre héroïne. Je suis impatiente de connaître la suite, et il me tarde déjà d’être au mois prochain pour mettre la main sur Monsieur Février !
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Mia se rend à Seattle où elle sera la muse d'un célèbre peintre français.
L'amour sur toile, tel est le titre de l'œuvre du bel artiste avec lequel elle va partager ce mois qui sera riche en émotions. Il faut dire qu'Alec est surprenant dans son travail et qu'il a cette manie si sexy d'utiliser des expressions françaises lorsqu'il s'adresse à Mia. |
J’ai été plutôt contente de trouver ce deuxième tome dans ma boîte aux lettres, et plus encore lorsque je me suis aperçue que mon exemplaire était dédicacé par l’auteur. Une petite attention qui m’a fait très plaisir !
Le tome 1 de Calendar Girl m’avait laissée sur une note assez agréable, tintée d’espoir après le départ de Mia. En effet, elle a décidé de poursuivre son job après un mois passé entre les bras de Wes. Monsieur Janvier a choisi de l’attendre, car il est prêt à envisager une relation avec elle. Pour Mia, direction Seattle où elle va faire la rencontre de son nouveau client. Elle compte bien profiter de ce mois de Février en travaillant pour un certain Alec, un artiste peintre de renommée mondiale. Celui-ci est bien décidé à faire de Mia sa muse. Une muse qui illustrera son nouveau projet intitulé « L’amour sur toile ».
Lire Calendar Girl est un véritable défi pour moi. J’ai une conception de l’amour très romantique, et cette saga est à l’opposé de mes valeurs fondamentales. Au départ, je trouvais ça intéressant de suivre une escort-girl, afin de mieux comprendre ce milieu et tout ce qu’il impliquait. J’ai eu un avant-goût grâce à l’aventure aux côtés de Wes, alias Monsieur Janvier, et ça m’avait bien plu, car il y avait quelque chose de fort entre lui et Mia, quelque chose qui allait plus loin que son travail et les dettes de son père.
Audrey Carlan a décidé de changer de décor, dans Février. Elle réduit en bouillie l’idée romantique que l’on peut se faire de la saga, en utilisant le personnage d’Alec. Alec, c’est un esprit libre, un peintre dans toute sa splendeur. La seule chose qui l’intéresse plus que le corps d’une femme, c’est son art. Il a une conception de l’amour qui me passe complètement au-dessus, et il semble si sûr de ce qu’il avance que ça en devient complètement absurde. Hélas, j’ai bien peur que Monsieur Février ne soit jamais tombé amoureux… Je me suis dit que Wes allait beaucoup, beaucoup me manquer. Alec, lui, réunit tous les clichés que les étrangers se font sur les hommes français. Dommage.
Mia – et je m’y attendais – n’est pas non plus remontée dans mon estime. Elle se répète comme un mantra que Wes lui manque, qu’elle aimerait construire quelque chose de sérieux avec lui, mais dès qu’Alec se trouve dans les parages elle a tout de suite chaud aux fesses. Dans un sens, elle reste une héroïne moderne, actuelle, une femme qui assume sa sexualité et qui n’a aucun scrupule à butiner de fleur en fleur, puisqu’elle est célibataire. Je peux comprendre, mais impossible pour moi de m’attacher à ce personnage puisque je ne me retrouve pas en elle.
N’allez pas croire que je n’ai pas apprécié ma lecture, car malgré cela, j’ai lu le roman d’une traite. Ce qui m’a plu, c’est que j’ai le sentiment que chaque aventure permet à Mia d’apprendre à se connaître et à travailler sur elle. Ces 12 mois en temps qu’escort-girl, c’est un peu comme un voyage initiatique. Chaque homme est là pour la guider d’une manière ou d’une autre, et j’ai le sentiment qu’à l’issue de cette année, elle ressortira plus forte et plus mûre.
Ici, c’est le milieu artistique qui est mis à l’honneur. Alec regarde Mia à travers ses yeux d’artiste, et en travaillant sur sa série de toiles, il va l’amener à approfondir ses émotions, à fouiller dans son passé. Mia est peut-être une fille facile, mais elle a tout de même un vécu qui mérite que l’on s’y attarde.
En résumé, je suis partagée, et même un peu déçue. Le deuxième tome de Calendar Girl semble être un passage obligé pour l’accomplissement de Mia, et si j’ai beaucoup apprécié le contexte artistique, j’ai néanmoins eu plus de mal avec la romance. Pour moi, cette saga n’est pas une histoire d’amour, c’est avant tout une affaire de sexe. Ça reste un récit très sensuel, qui se lit en quelques heures à peine.
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Avant de s’envoler vers sa prochaine mission, Mia fait un petit séjour à Las Vegas où elle retrouve sa soeur et sa meilleure amie. Elle en profite pour aller rendre visite à son père qui est toujours dans le coma. Elle a rendez-vous avec son usurier pour lui remettre le deuxième versement, et cette rencontre n’est pas des plus sympathiques ! Mais la voilà à nouveau dans un avion, direction Chicago, pour y retrouver le bel Anthony Fasano, propriétaire d’un restaurant italien.
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Le deuxième tome m’avait laissé un goût bien amer, et j’ai hésité à poursuivre cette saga, car j’avais beaucoup de mal avec l’héroïne. Finalement, j’ai pris la décision de poursuivre, et de donner une chance à l’auteur de me surprendre. Je dois aussi avouer que je suis curieuse de savoir ce que Mia va devenir à l’issue de cette année !
Troisième mois, troisième homme. Cette fois-ci, c’est à Chicago qu’elle va « travailler », auprès d’un restaurateur italien : Anthony Fasano. Beau comme un dieu, tout lui réussit, et pourtant, pour une raison mystérieuse, il a besoin d’une escort-girl pour jouer le rôle de sa petite amie auprès de ses sœurs et surtout de sa mère. Cette dernière est très conservatrice et une certaine pression repose sur les épaules d’Anthony. Mia est accueillie à bras ouverts par cette famille italienne qui l’imagine déjà dans une belle robe blanche, voire maman de plein de bébé Fasano.
Après m’avoir plongé dans la perplexité avec Février, Audrey Carlan redresse la barre avec ce troisième tome. Les deux premiers mois avaient permis à Mia d’en apprendre plus sur elle-même, et cette suite change la donne, puisqu’il se pourrait que Mia vienne en aide à celui qui la paye. Ce changement dans un schéma qui commençait à devenir récurrent a été le bienvenu. C’était une bonne idée de l’auteur, surtout après la frayeur du tome 2.
Les personnages qui gravitent autour de Mia sont intéressants à découvrir, et on se prend facilement d’affection pour eux. Pour Mia, c’est un changement drastique, elle qui a été habituée à coucher avec ses deux derniers clients… Et cette petite pause côté érotisme n’était pas pour me déplaire, car elle permet d’entrevoir d’autres choses ; des choses qui, à mon sens, sont fondamentales. Le sens de la famille, notamment. Qui dit Italiens dit famiglia ! Après la France, Claire Favan reprend un autre cliché, mais moins aberrant, tout de même. Le concept de la famille très envahissante, avec la Mama aimante et chaleureuse qui ne souhaite qu’une chose : que son unique fils trouve la femme de sa vie et lui fasse des bébés.
Passons à Mia. Sans surprise, ça n’a pas du tout marché. On aurait pu croire que cette petite abstinence forcée lui ferait du bien, mais la jeune fille a tendance à mouiller sa culotte dès qu’un joli garçon lui baise la main (lui baise la main, sérieux !). Il y a aussi le fait que tout le monde lui répète en long, en large et en travers qu’elle est sublime. À la longue, ça devient redondant. Je crois qu’entre elle et moi, ça ne le fera jamais, malheureusement.
Malgré mon aversion pour l’héroïne, le livre se lit toujours aussi vite et j’ai même été un peu déçue de le fermer au bout de deux petites heures à peine. Audrey Carlan joue bien avec ses lectrices ; même si on connaît l’issue de chaque tome, on a envie d’avoir le suivant sous la main pour assouvir notre curiosité.
La fin est prévisible, et un peu « facile » à mon sens, mais elle est empreinte d’émotion. Ce mois-ci aura été pour Mia l’occasion de se faire des amis, des vrais de vrais.
En résumé, Mars redresse considérablement le niveau – après un Février bien en deçà de mes espérances – et nous offre une histoire plus authentique, avec de vraies valeurs et moins de scènes érotiques. Encore une fois, c’est l’occasion pour Mia d’en apprendre plus et d’élargir ses horizons. Ce tome-ci est plus fouillé et abouti, et j’espère que la suite continuera sur cette lignée prometteuse.
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Le premier contact avec Mason Murphy est assez rude ! Le joueur phare de l’équipe des Red Sox est un véritable goujat. Mais il ne connaît pas encore le caractère bien trempé de Mia qui va rapidement le faire changer d’attitude.
Un mois entourée des joueurs de son équipe de base-ball favorite, Mia est aux anges. Pourtant, son bonheur va être entaché d’une mauvaise nouvelle. Pourra t-elle surmonter cette déception ? |
Un tout nouveau mois dans l'épopée de Mia, et après ma lecture du tome 3 qui - à mon sens - avait relancé l'intérêt de la saga, j'étais curieuse de voir un peu la trombine de Monsieur Avril.
Mason Murphy. C'est le nom du nouveau client de Mia. Beau comme un dieu vivant, mais terriblement goujat sur les bords. Séduisant joueur chez les Red Sox, mais à la réputation déplorable... Leurs premiers échanges sont à bâton rompu et le jeune homme ne laisse pas une très bonne impression à Mia. Engagée pour redorer un peu son image auprès des sponsors, elle est prête à jouer son rôle de fausse petite-amie, malgré ses a priori. mais elle va rapidement se rendre compte que Mason fait partie de cette catégorie de garçons que seule une personne bien particulière peut mettre à nu.
Terminés les galas et les endroits chics. Cette fois-ci, Mia se retrouve entourée de bonhommes tout en sueur, au milieu de la bière et des discussions sur le base-ball. C'est un des points forts de la saga : chaque mois, Audrey Carlan plante un nouveau décor, avec des personnages venant de milieux différents. Ce qui fait que l'histoire ne s'essouffle jamais vraiment, puisqu'elle emprunte chaque fois des chemins encore inexplorés. Et celui-ci était tout aussi intéressant à découvrir.
Un autre point qui m'a bien plu, c'est que la relation entre Mia et Mason n'est pas vraiment celle à laquelle on peut s'attendre au début. Je n'en dirai pas plus à ce sujet, mais c'est une chose qui m'a disons... soulagée ! Et j'ai apprécié l'intégration de l'héroïne dans le groupe, un peu comme si, elle aussi, faisait partie d'une équipe.
Wes n'est pas bien loin, comme toujours. Il reste dans un coin de la tête de Mia, et cette dernière va faire une découverte on ne peut plus surprenante, qui va remettre toutes ses espérances en question. J'ai savouré cette nouvelle avec une certaine délectation (sans doute mon petit côté revanchard), et le désarroi de Mia m'a fait assez plaisir, car j'ai dans l'espoir que ça lui donne un peu de grain à moudre.
Car Mia est et sera toujours le problème pour moi. J'ai toujours l'impression d'être face à une personne qui ne se connaît pas vraiment et qui essaie de se persuader du contraire. Mia pense tout savoir sur les hommes et l'amour, elle pense avoir fait le tour de la question en matière de sexe, mais l'ennui c'est qu'à mes yeux elle base toutes ses croyances sur une montagne de clichés. C'est dommage, car une série comme celle-là pourrait être l'occasion idéale de creuser en profondeur, afin d'offrir à toutes les lectrices une vision de l'amour moins manichéenne. J'espère qu'Audrey Carlan parviendra à démolir tous ces stéréotypes au fil de son histoire.
Avant de s’envoler pour son nouveau job, Mia passe à Las Vegas où elle rencontre le petit ami de sa soeur lors d’un dîner très officiel chez les parents du jeune homme. Les tourtereaux annoncent leur intention de s’installer ensemble et de se marier. Mia a un peu de mal à digérer la nouvelle.
C’est à Hawaï que nous la retrouvons. Elle est engagée comme mannequin pour une célèbre marque de maillots de bain. Angel D’amico veut prouver qu’on peut être belle même si on ne fait pas une taille 34. Il a créé une nouvelle ligne pour les filles ayant des formes, et Mia est son mannequin vedette. En arrivant dans ce |
Son séjour sur l’île risque de ne pas être de tout repos, d’autant qu’elle attend l’arrivée de sa soeur et de sa meilleure amie qui viennent la rejoindre pour une semaine de vacances.
La suite des aventures de Mia, je l’attendais autant que je l’appréhendais. Malgré tous les petits couacs que je déplore depuis plusieurs mois, j’ai toujours envie d’en savoir plus et de faire la connaissance des clients de l’héroïne. Qu’en est-il de ce monsieur Mai ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est hors-norme…
Cette fois, direction Hawaï pour Mia. Et elle n’a pas l’intention de passer ce mois idyllique seule, puisque sa sœur Maddy et sa meilleure amie (pouah !) vont rapidement la rejoindre. Mia va ainsi pouvoir profiter de ce mois pour se rapprocher de sa petite sœur qui vit une grande histoire d’amour de son côté. Mais ce ne serait pas un mois digne de ce nom si Mia ne croisait pas la route d’un Adonis, n’est-ce pas ? Cette fois-ci, à défaut de ne pas coucher directement avec son client, elle va s’en donner à cœur joie avec son partenaire. Car au mois de Mai, Mia fait ce qui lui plait : 100.000 dollars pour jouer le rôle d’un mannequin « grande taille » auprès d’un photographe de renom. Autant dire que c’est caliente.
Si je devais placer ce livre dans ma liste de préférence de la saga jusqu’à maintenant, je dirais qu’il se situe juste avant celui de Février. Ce n’est pas une déception, mais ce n’est pas tout à fait ce que j’attendais.
Autant j’ai apprécié beaucoup d’aspects du roman, autant cette manière de coucher sans qu’il y ait d’attachement profond, ça titille mes valeurs, ça me dérange. Heureusement, Audrey Carlan parvient à enrober tout ça en variant les cadres et les décors. Et franchement, pour ce tome-ci, il n’y a rien à redire : les plages paradisiaques d’Hawaï et la culture qui va avec. Car le partenaire de Mia vient des îles Samoa, et il a une manière de savourer la vie très intéressante. Son sens de la famille est également très riche, et même si tout chez lui semble démesuré (à commencer par sa carrure digne de Dwayne « The Rock » Johnson) il dégage quelque chose de sympathique. Il y a un seul truc qui m’a dérangé le concernant : le petit surnom ridicule qu’il donne à Mia. Sérieusement, qui appelle son amante « Frangine » ? Ce n’est pas un peu incestueux sur les bords ?
Cette montagne de muscles va donc faire voir trente-six chandelles à notre héroïne. Et ce n’est pas juste une expression, non, non, non. On passe maintenant un cran au-dessus puisque Mia en vient à tomber dans les pommes tant elle s'amuse. Tout chez Monsieur Mai n’est que force et puissance. Si je n’ai pas été particulièrement emballée par leurs séances de galipettes surréalistes, j’ai apprécié découvrir la vie des Polynésiens qui vivent aux îles des Samoas.
En dehors de ça, on redécouvre un aspect de Mia bien loin de l'érotisme et de la sensualité : l'attachement qu'elle porte à sa petite sœur. Les choses avancent également de ce côté-là. Entre la culpabilité de ne pas pouvoir être près d'elle et l'étourdissement en constatant qu'elle rate les moments clés de sa vie, Mia ne sait plus trop où donner de la tête. Elle cherche à être ferme, tout en se sentant mal d’être si peu présente.
En revanche, je ne m’appesantirai pas sur le cas de la meilleure amie qui me sort par les yeux. Je n’arrive pas du tout à me faire à ce personnage, et j’espère qu’elle restera en arrière-arrière-fond dans les prochains tomes.
Wes, lui, reste toujours en arrière-plan. J’ai vu passer pas mal d’avis sur des lectrices qui pardonnent difficilement ses agissements. Personnellement, ça ne me dérange pas, bien au contraire. Le fait que Wes ne s’arrête pas de vivre alors que Mia s’envoie en l’air tous les mois avec un type différent, c’est logique, d’une certaine façon. Je le trouverais même idiot de ne pas le faire, et dans un sens, ça oblige Mia a réfléchir à ses actes, ça lui donne un peu de grain à moudre.
En résumé, Calendar Girl Mai offre à Mia une petite parenthèse rafraîchissante, dans un décor édénique digne d’une carte postale. Des airs de vacances, une culture riche et intéressante… Un roman plus calme, un peu transitoire, qui sent le délassement et le farniente. J’ai toujours autant de difficulté avec cette façon presque clinique de dissocier le sexe de l’amour, mais ça ne m’a pas empêché de trouver ce voyage relativement sympathique.
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Voilà Mia dans la capitale, Washington, DC. Elle n’est pas très enthousiaste sur sa mission du mois, puisqu’elle doit jouer la compagne de Warren Shipley, un homme âgé et surtout l’un des plus riches businessmans des États-Unis. Elle doit lui servir de faire valoir vis-à-vis des hommes d’affaires qu’il veut approcher.
Mais elle va vite changer d’avis lorsqu’elle est accueillie par Aaron Shipley le fils de Warren. Aaron est non seulement irrésistible physiquement, raffiné, mais aussi le plus jeune sénateur des États-Unis. À trente-cinq ans, il est riche comme Crésus, célibataire, et fait les couvertures de tous les magazines du pays. |
On est reparti pour le mois de Juin ! J’étais prête à me lancer dans une autre aventure et faire la connaissance d’un nouvel homme, d’une nouvelle personnalité. Chaque tome est comme une petite friandise que l’on se plaît à découvrir en l’espace de deux petites heures, et malgré son format court, l’histoire a le mérite de ne pas s’essouffler et de donner envie d’en savoir plus une fois la dernière page tournée.
Mia se rend à Washington, au coeur du monde des affaires, un univers qu’elle est loin d’appréhender. La voilà engagée par Warren Shipley, un homme d’âge mûr qui souhaite financer son projet caritatif. Afin d’alpaguer de potentiels investisseurs, il doit jouer leur jeu en s’affichant aux côtés d’une jolie fille, assez jeune pour être sa fille. Mia est donc le sujet parfait. Pour elle, c’est l’occasion de découvrir comment les affaires se traitent dans un milieu où la femme n’est qu’une chose à posséder.
Ce qui m’a vraiment plu dans ce tome, c’est la cadre. Il est très différent de ce qu’Audrey Carlan avait coutume de nous montrer auparavant et nous dévoile une nouvelle dimension du métier d’escort. Mia, qui jusqu’ici se targuait d’être indépendante et caractérielle, a du mal avec ces pratiques misogynes. Et pour cause ! Les businessmen sont, pour la plupart, des hommes sûrs d’eux qui ne font pas grand cas des femmes. Ça a quelque chose de dérangeant, évidemment, et l’auteur a bien su dépeindre ce milieu atypique. J’ai bondi et me suis agacée plus d’une fois en lisant certains propos à l’égard des femmes, sans parler de ceux tenus par les femmes elles-mêmes.
Mia, elle, est en pleine tempête intérieure. Malgré sa parenthèse plus qu’agréable avec Taï, Wes lui manque terriblement et elle ne parvient pas à tourner la page. Elle est partagée entre son désir d’être à ses côtés et celui de mener son année jusqu’au bout afin de sauver son père. J’ai eu parfois l’impression qu’elle changeait d’avis comme de chemise, et pour être tout à fait honnête, ce qui la retient me dépasse complètement. Si j’étais à sa place, la question ne se poserait même pas.
Cela dit, Mia se rattrape dans sa façon de prendre les choses en main avec son client du mois. J’ai aimé sa manière de contribuer aux affaires afin que son client puisse financer ses nobles projets. Il s’avère qu’elle peut être maligne et débrouillarde quand une opportunité se présente.
La fin m’a beaucoup étonnée. Jusqu’à maintenant, ce qui arrivait à Mia ne dépassait pas certaines limites, mais Audrey Carlan vient de franchir la ligne rouge en apportant de nouveaux éléments à son intrigue initiale. Elle répand de petits signes avant-coureurs tout au long du récit, mais je n’ai rien vu venir. Je suis certaine que ce qu’il s’est passé aura des répercussions sur le tome suivant. Pour la première fois, Mia me fait beaucoup de peine. Elle nous montre un nouveau visage : celui d’une femme fragilisée, mais aussi très digne lorsque la situation l’exige. De fait, elle est un peu remontée dans mon estime.
En résumé, le tome 6 de Calendar Girl m’a agréablement surprise. Audrey Carlan est parvenue à se renouveler en mettant des personnalités rafraîchissantes sur la route de Mia, dans un décor pour le moins atypique. La fin promet de nouvelles épreuves à venir et laisse place à une seule certitude : Mia va passer l’année la plus difficile nerveusement de toute sa vie.
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Direction Miami, où Mia est engagée pour jouer dans le clip d’un artiste de hip-hop ultra-populaire. Il l’a choisie pour sa beauté incroyable et parce que sa popularité a une valeur inestimable.
Anton Santiago, ou plutôt Latin Lov-ah de son nom de scène, a la beauté du diable, un corps de rêve, danse comme un dieu et met toutes les femmes dans son lit. Il est joueur, brute, et Mia ne rêve que de s’allonger dans son lit. Il l’attire énormément et elle pense aussi que tomber dans ses bras lui changera les idées. Elle a été engagée pour jouer les séductrices mais, au bout du compte, c’est elle qui est tombée sous le charme du latin lover. |
Le mois de Juin avec Calendar Girl s’était passé sans heurt, pour moi. J’avais un peu renoué avec l’histoire, retrouvant ce qui m’avait tant plu dans le premier tome. C’est pourquoi j’étais plus positive en commençant Juillet. Ceci dit, je ne m’attendais certainement pas à ce que la saga se renouvelle de cette façon. 6 opus durant lesquels Audrey Carlan nous a fait languir… Avec le tome 7 de la saga, elle nous place à la croisée des chemins.
Mia doit maintenant s’envoler pour Miami où elle a été engagée par le célèbre chanteur de hip-hop Anton Santiago pour incarner la vedette de son prochain clip. Si cette nouvelle mission se révèle être une expérience riche et excitante, la jeune femme peine néanmoins à remonter la pente et à se reconstruire après le traumatisme que lui a causé son travail précédent. Désormais, elle se met à réfléchir à ce qu’il conviendrait de faire pour s’accorder un peu de bonheur. Et si elle prenait l’une des décisions les plus importantes de sa vie ?
ENFIN ! Oui, enfin, on y est ! Audrey Carlan nous donne ce que l’on attend depuis des mois ! Je sentais bien que les choses allaient être un peu différentes ; Juin amorçait déjà le virage et Juillet n’a fait que le confirmer.
Ce tome-ci constitue un véritable pivot dans la saga, une sorte de point de non-retour qui va déterminer tout le reste de l’histoire. Alors que je sentais parfois l’intrigue s’essouffler où se répéter, l’auteur est parvenu à se remettre à flot en changeant la donne. Ça ouvre un nouveau champ de possibilités et je n’en demandais pas plus !
Ce sont surtout ces chamboulements dans la vie de Mia qui m’ont intéressé. Ils ont tendance à éclipser le personnage d’Anton, ainsi que celui d’Heather. Des personnages plutôt sympas, qui rappellent beaucoup les duos que Mia a déjà croisés ces derniers mois. J’ai aimé leur dynamique et surtout le fait qu’il n’y ait pas l’ombre d’une romance entre eux. Leurs rapports sont tout ce qu’il y a de plus platonique, ça change de ce à quoi l’auteur nous a habitués jusqu’ici. Ces deux-là apportent à Mia le soutien moral dont elle a cruellement besoin, ce qui les rend d’autant plus attachants.
Je reste tout de même peu réceptive à la façon dont Mia parle de ses « conquêtes » durant l’année qui s’écoule. Sa vision des choses est sectaire et me dérange toujours autant. Même lorsque je prends du plaisir à découvrir un nouveau livre, je suis bloquée par cet aspect du personnage, aux antipodes de ce que j’attends habituellement.
En résumé, ce nouveau tome des pérégrinations de Mia permet de renouer en douceur avec la saga. Audrey Carlan offre à ses lectrices ce qu’elles voulaient. Le résultat dépasse toutes les espérances et permet à l’histoire de se poursuivre d’une façon différente. À partir de maintenant, c’est sûr, les choses ne seront plus pareilles. Les chamboulements dans la vie de Mia vont nous permettre d’appréhender ses aventures d’une tout autre manière.
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Mia a toujours été très douée pour prétendre être quelqu’un qu’elle n’est pas, et cette faculté va bien lui servir pour sa prochaine mission.
Cette fois, c’est au Texas que Mia se retrouve, auprès d’un magnat du pétrole, Maxwell Cunningham. Son père est décédé récemment et a laissé une bombe dans son testament. Il a légué 49% de sa fortune à une jeune femme, la soeur de Maxwell, dont il ce dernier n’a jamais entendu parler et qui répond au nom de… Mia Saunders. Il est précisé que Maxwell a un an pour retrouver cette soeur, ou il perdra son empire au profit d’un groupe d’investisseurs peu scrupuleux. Or, il a trouvé Mia… |
Elle va s’attacher plus que de raison à cette famille sympathique, qui l’accueille à bras ouverts. Elle aura du mal à repartir…
Un mois riche en rebondissement étonnants.
Avec Calendar Girl Juillet, la saga prenait un tournant inattendu, suite à une grande décision de Mia. Je sentais bien que l’histoire repartirait sur les chapeaux de roue, ce qui avait décuplé mon envie de connaître la suite. Avec Août, Audrey Carlan revisite complètement son univers, pour offrir la chance à Mia de s’épanouir comme jamais.
C’est maintenant au Texas que notre héroïne s’envole, pour une mission bien différente des autres. Cette fois-ci, plus de plan-drague ni de flirt intempestif, son nouveau client a besoin de ses services pour des démarches plus sérieuses. Maxwell Cunningham, c’est son nom. Au décès de son père, il découvre qu’une partie de son héritage revient à une sœur qu’il n’a jamais connue. Le hasard veut que cette sœur porte le même nom et prénom que Mia, si bien qu’elle est toute désignée pour prétendre à ce rôle et permettre à Maxwell de garder son emprise sur la fortune qui lui revient de droit. Ce que la jeune femme ignore, c’est que ce mois va être riche en découvertes et en retournements de situation.
Je vais le dire sans ambages : ce tome est, à mes yeux, le meilleur de toute la saga pour le moment. Audrey Carlan nous prouve qu’elle a plusieurs cordes à son arc puisqu’elle plante un décor bien différent de la séduction et de l’érotisme à foison. Mia n’est plus requise pour ses atouts physiques, mais pour une affaire qui nécessitera de l’aplomb et une grande capacité à rebondir.
J’ai bien aimé ce tome, car il bouscule complètement les schémas habituels de la série, tout en nous proposant une autre manière de voir Mia. Chaque parenthèse mensuelle lui permet de grandir, de s’épanouir et d’avancer dans sa vie. Chaque homme qui a croisé sa route a, d’une manière ou d’une autre, contribué à ce qu’elle soit elle, tout simplement. Maxwell en est l’exemple le plus flagrant, car c’est toute la perception que l’on se fait de l’héroïne qui s’en trouve chamboulée.
Comme chaque fois, les personnages qui jalonnent son chemin ont tous ce petit quelque chose qui les rend attachants. Plus Mia croise la route de personnes comme cela, plus elle s’entoure d’amis, de piliers, qui la rendent forte et déterminée à avancer. Si on occulte le fait qu’elle se soit envoyée en l’air avec une bonne partie, il y a ce côté humain qui transparaît plus que jamais dans Août. Une humanité telle qu’elle met en lumière un pan de l’histoire de Mia.
Ma seule déception est l’évidence même de l’intrigue. Mia est définitivement longue à la détente, puisque l’on devine bien avant elle ce qui va arriver et ce qui l’attend au bout du chemin. Cela dit, c’est compensé par le récit de manière générale, qui se lit toujours aussi vite et s’apprécie à sa juste valeur.
En résumé, Calendar Girl Août est le meilleur des tomes de la série, à ce jour. Audrey Carlan marque les esprits puisqu’elle puise dans de nouvelles idées, faisant en sorte que la saga ne perde pas de sa fraîcheur. Ce tome est beaucoup plus sérieux que les précédents. Il permet à Mia de se construire une identité et une histoire. Ce que je retiendrai avant tout, c’est qu’il y a un réel désir de renouvellement, un désir de faire mieux et de nous surprendre à chaque instant. J’espère que la suite de la saga sera dans la même veine.
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Elle n'a pas versé son dernier règlement à Blaine, elle doit de l'argent à son client précédent qu'elle ne peut pas rembourser pour l'instant, et l'état de son père ne s'améliore pas ! Pour couronner le tout, Wes a disparu depuis plus de trois semaines. Personne n'a eu de ses nouvelles. Mia est totalement dévastée. Elle va prendre la seule décision qui s'impose. Son ex, celui qui a envoyé son père à l'hôpital, va obtenir ce qu'il veut. En tout cas, c'est ce que Mia va lui laisser croire.
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Jusqu’à présent, je considérais Calendar Girl comme la saga idéale pour se changer les idées et décompresser entre deux gros romans. J’avais été agréablement surprise par les deux tomes précédents, qui apportaient un bol d’air frais à une intrigue aux prises avec une boucle infernale. J’étais donc assez curieuse de savoir où en était Mia et ce qui allait lui arriver. Malheureusement, ce tome est pour moi l’un des plus décevants de l’année. Loin de me permettre de souffler, il m’a été pénible de le lire sans lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises.
Mia doit se rendre à Vegas, cette fois-ci pour veiller au chevet d’une personne très chère à son cœur : son père. Son état est loin de s’améliorer et les questions d’argent reviennent très vite sur le tapis. Étant obligée d’annuler sa mission du mois, Mia est donc en retard pour rembourser Blaine, l’homme chez qui son père a contracté une dette d’un million de dollars. Cerise sur le gâteau : Wes est aux abonnés absents depuis plusieurs années et Mia ignore où il se trouve.
Le point positif de ce tome, c’est qu’il traite de plusieurs sujets en même temps. Audrey Carlan est sur tous les fronts et on sent rapidement à quel point Mia est prise à la gorge. La tension est là, l’impression d’urgence également. Ça aurait pu prendre sur moi, mais l’ennui c’est que je n’ai pas été convaincue parce que Mia a une solution toute prête sous son nez qu’elle refuse de saisir. Alors oui, c’est une héroïne dévouée et aimante, mais c’est sa fierté mal placée qui créer inutilement des complications. De fait, j’en suis ressortie de ma lecture plus frustrée qu’autre chose.
Les thèmes abordés ne m’ont pas vraiment convaincue non plus. On devine aisément l’intention de l’auteur d’aborder des sujets actuels, tout en instaurant une gravité palpable. Sauf que ça tranche beaucoup trop avec les tomes précédents, placés sous le signe de la légèreté. Ça rend l’intrigue générale assez bancale et pas très plausible. Une impression de too much, un besoin d’en faire des caisses.
Quant au devenir de Wes, là aussi, on est sur du sensationnel qui fait définitivement perdre toute crédibilité à l’histoire. Je n’ai pas aimé la transition qu’essaie d’amorcer Audrey Carlan. Elle est trop tirée par les cheveux et ne peut pas être traitée correctement dans un format de roman si court. J’espère néanmoins que mon petit cœur de guimauve trouvera son bonheur dans la suite.
En résumé, ce 9e tome de Calendar Girl est une déception en ce qui me concerne. Les aventures de Mia se corsent et sont loin d’être aisées, mais je ne suis pas parvenue à m’immerger dedans et à y croire. Je crains qu’Audrey Carlan ait essayé de trop en faire dans une intention d’impressionner le lecteur, seulement ce trop-plein de « sensationnel » m’a laissée passablement consternée.
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Mia revient à Malibu, la ville où elle avait choisi de vivre. Maintenant elle veut faire quelque chose pour elle, quelque chose qui lui plaise et qui lui convienne.
Son job ? Bosser pour le Docteur Hoffman, célèbre médecin gourou de la télé. Ce type est connu pour être rusé, beau et pour avoir une vie saine.? Dans cette ville où tout est faux, où la plupart des filles sont des poupées barbies siliconées, Mia va devoir trouver de vraies beautés, la beauté. En faisant cela, elle trouvera bien plus, pour elle et pour l’homme qu’elle aime. |
Après ma déception de Septembre, je ne savais pas très bien à quoi m’attendre dans ce dixième opus. Pour être tout à fait honnête, j’appréhendais carrément. Calendar Girl est une saga que j’apprécie essentiellement pour son côté mensuel et sans prise de tête, seulement ces derniers mois, je me suis plus pris la tête avec cette saga qu’avec n’importe quelle autre. Autant j’ai eu de bonnes surprises avec les tomes 1, 3, 8 et 9, autant d’autres ne sont pas parvenus à me séduire. Cet effet « dents de scie » ne fait que nourrir ma peur d’être déçue au bout du compte. Et malheureusement, ma lecture d’Octobre ne m’a pas convaincue du contraire.
Mia est maintenant à Malibu. Ses problèmes les plus immédiats sont enfin réglés, maintenant que Max a réglé la dette de son père et que son travail d’escort girl touche à sa fin. L’avenir semble radieux, d’autant plus que la jeune femme – qui a toujours rêvé de travailler comme actrice – se voit proposer un job en or : celui de tenir une rubrique à la télévision. Seule ombre au tableau : le retour de Wes en plein stress post-traumatique. Et le jeune homme ne parvient à échapper à ses démons qu’en copulant. Mia a donc du pain sur la planche.
Commençons par ce qui m’a un peu fâchée, à savoir les scènes de sexe à foison. Autant les tomes précédents étaient plutôt soft de ce côté-là, autant j’ai eu l’impression de ne lire que ça durant 150 pages. Wes est traumatisé et il a besoin d’oublier. Le prétexte est donc bien choisi puisque Mia ne se fait pas prier pour le contenter. On est loin du charme et de la légèreté que Wes dégageait dans le premier tome. J’en suis assez chagrinée, car après 10 mois, je sens bien que cette étincelle qui me plaisait tant a disparu. C’est clairement une erreur d’avoir intégré un sujet aussi grave dans une série de romans aussi courts. La magie est siphonnée, au profit du hard et du sexe à toutes les sauces.
Le nouveau travail de Mia a bien entendu accaparé toute mon attention. C’était surtout cet aspect de l’intrigue qui m’intéressait le plus. Malgré le fait qu’il soit tout juste effleuré en comparaison des scènes érotiques, j’ai pris plaisir à témoigner de l’évolution de Mia. Il est vrai que ça semble un peu trop beau pour être vrai. Après tout, elle est partie de rien, a travaillé une poignée de mois comme escort, et la voilà propulsée au rang de chroniqueuse télé grâce aux contacts qu’elle s’est faits. Ça semble si facile ! Pourtant, même si ce job improbable lui tombe presque tout cuit dans les mains, on prend plaisir à faire un tour d’horizon. Mia a traversé beaucoup de choses durant cette année, et on apprécie son évolution et ce qu’est devenue sa vie.
En résumé, Octobre est à nouveau une déception, alors que j’en attendais beaucoup. Le manque de crédibilité des personnages et de l’histoire en général ont fait que j’ai eu le sentiment de passer à côté. Toutefois je suis curieuse de savoir comment va se terminer l’année de Mia. Encore deux tomes avant que la jeune femme tire sa révérence, et je compte bien aller jusqu’au bout, en dépit du bilan mitigé actuel.
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Le mois de Thanksgiving ne va pas réserver que de bonnes choses à Mia. Wes a survécu à l’enfer et ils se sont retrouvés, plus amoureux que jamais. Son nouveau travail à Century Production l’envoie à New York pour interviewer des stars, ce qui n’est pas compliqué puisqu’elle s’est fait, ces derniers mois, un nombre incroyable d’amis célèbres. Elle contacte Mason Murphy, le joueur de base-ball, et Anton Santiago, le chanteur de hip-hop. Et enfin, elle passe un dîner de Thanksgiving en famille, avec tout ceux qu’elle aime, même s’il y a toujours une place vide autour de la table… celle de son père.
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Je suis vraiment très contente d’écrire cette chronique, parce qu’après beaucoup trop de déceptions à mon goût, Calendar Girl a de nouveau su m’enthousiasmer. Et pas qu’un peu ! Ce tome 11 remonte considérablement le niveau et m’a presque fait oublier les erreurs de parcours précédentes. Pour tout vous dire, je suis même un peu triste de savoir qu’il s’agit de l’avant-dernier tome et que les aventures de Mia touchent déjà à leur fin.
Notre héroïne se rend à New York pour le travail. Récemment engagée au poste de présentatrice pour la télévision, elle doit interviewer des gens à l’occasion de Thanksgiving. C’est aussi l’occasion de retrouver deux anciens clients de l’année et désormais ses amis : Anton, le chanteur de hip-hop, et Mason, le joueur de base-ball. Tout semble se goupiller à merveille pour la jeune femme. Ses dettes sont payées, son boulot d’escort-girl est derrière elle, elle a trouvé l’amour auprès de Wes et est maintenant entourée d’une famille plus grande et d’amis aimants. La seule ombre au tableau reste son père, toujours plongé dans le coma.
Je dois dire que ce tome-là fait plaisir à lire. Il est plein de douceur, de joie et de bons sentiments. Bref, ça met la pêche et ça ne donne pas envie de terminer la saga, non, non. Audrey Carlan parvient à se renouveler dans un avant-dernier tome qui sonne presque le glas de fin. Car oui, on sent le grand final se rapprocher, maintenant que les problèmes de Mia se résolvent les uns après les autres. Et ce constat me fait prendre conscience que même si j’ai été exaspérée, déboussolée ou frustrée par moments, je me suis tout de même attachée à Mia. Après tout, voilà presque un an que je suis ses aventures, mois après mois. Lui dire au revoir va me faire un petit pincement au cœur, c’est certain.
Ce tome 11 est plus calme. Après la tempête du 9 et du 10, Mia peut enfin jouir du fruit de tous ses efforts, et Thanksgiving tombe à pic, puisque pour elle et sa sœur, il s’agit du tout premier qu’elles fêtent comme il se doit. Cette fois-ci, Mia est entourée comme jamais. Elle est aimée, protégée. Il est évident qu’elle ne sera plus jamais seule.
Je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir émue durant certaines scènes. Audrey Carlan remue pas mal de choses, elle tire sur la corde sensible du lecteur et nous met la petite larmiche à l’œil. Novembre est placé sous le signe de l’affection et des sentiments. Même les scènes de sexe sont correctement amenées, sans être envahissantes.
En résumé, Audrey Carlan remonte le niveau grâce à cet avant-dernier tome plein d’émotions et de positivité. La fin approche, on retrouve des personnages rencontrés tout au long de l’année, on s’émeut avec Mia qui n’a jamais été aussi bien entourée. On commence déjà à entrapercevoir ce que son avenir lui réserve, et j’espère voir encore beaucoup de mignonitude et d’optimisme dans l’ultime opus. Vivement Décembre !
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Mia ne sait pas à quoi s’attendre quand les producteurs de l’émission du Docteur Hoffman l’envoient à Aspen, dans le Colorado. Un peu intimidée à l’idée de se rendre dans ce lieu fréquenté par la haute bourgeoisie américaine, elle retrouve vite de l’assurance quand Wes lui dit qu’il va l’accompagner. Ce job est assez spécial, puisque c’est un téléspectateur anonyme qui a pris en charge les frais pour qu’elle vienne filmer un artiste . En ce dernier mois de l’année, Mia est loin d’être au bout de ses surprises.
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Et voilà, j’ai terminé Calendar Girl, après 1 an à suivre Mia chaque mois dans ses aventures d’escort girl. Bien que cette saga soit aux antipodes de mes attentes habituelles, je me suis attachée à cette histoire, et son côté « sortie mensuelle » n’y est pas pour rien. J’étais plutôt émue de terminer avec ce tome qui nous offre une fin digne de ce nom.
Le mois de Novembre amorçait déjà gentiment la fin des aventures de Mia, et pourtant, cet ultime tome nous réserve encore quelques surprises puisque le travail de la jeune femme l’envoie dans le Colorado. La jeune fille n’a pas fini d’en apprendre sur elle, sur son passé, et des révélations l’attendent encore en ce mois de Décembre.
C’est sans doute le tome qui, à mes yeux, est le plus abouti de toute la saga. Il conclut à merveille les aventures de Mia, et est placé sous le signe de l’amour et de la famille. Mia n’a jamais été aussi bien entourée, et c’est une grande page de sa vie qui se tourne pour elle. Tous les hommes qui ont jalonné son chemin ont fait d’elle ce qu’elle est. Même si je n’ai pas adhéré à tout, j’ai tout de même senti l’importance des rencontres et l’impact qu’elles avaient eu sur Mia.
Je retiens plusieurs choses de cette saga. D’abord, je n’ai clairement pas la même vision de l’amour que Mia. Il m’est arrivé de la trouver insupportable, inutilement bornée, mais à côté de ça, j’ai apprécié sa sensibilité et sa fragilité, derrière son physique de bombe atomique.
Mon ressenti de Calendar girl a eu un parcours en dents de scie. J’ai bien apprécié certains tomes, tandis que d’autres m’ont exaspérée. Mais terminer sur cette note, ce point d’orgue… ça m’a permis de définitivement me réconcilier avec Mia. J’en ai presque oublié mes griefs et j’ai su apprécier ce mois de Décembre pour ce qu’il est : un mois doux, où la famille se retrouve, où l’amour éclot de toutes parts. Un mois de renouveau, le tout dernier avant une nouvelle année, une nouvelle aventure.
En résumé, Calendar girl se distingue des autres romances érotiques grâce à son format. Des tomes courts qui relatent l’histoire d’une jeune fille brisée amenée à renaître de ses cendres. 12 mois durant lesquels on suit Mia dans ses pérégrinations. Elle change, elle grandit, elle s’affirme. Elle tombe parfois. Beaucoup même. Mais elle se relève toujours pour avancer, quoi qu’il arrive. Même si j’ai trouvé que la qualité de la saga déclinait à certains moments, je ne regrette pas cette année passée aux côtés de cette héroïne.
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