Clara Bishop est une femme moderne. Brillante jeune diplômée, introvertie et échaudée par un passé amoureux catastrophique, elle est bien décidée à faire de sa carrière un succès. Elle accepte un jour de suivre sa colocataire à une réception huppée à laquelle participe tout le gotha et rencontre un bel et mystérieux inconnu au charme ravageur au détour d’un couloir.
Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre quelques jours plus tard à la une de tous les journaux à scandale une mauvaise photo floue de leur furtif baiser. Elle a embrassé le Prince héritier Alexander de Cambridge et il veut la revoir… Prince d’accord mais surtout bad boy ! Pas prince charmant pour deux |
sous. Il contrôle, il exige. Il est dangereux. Et elle n’arrive pas à lui dire non… Tous les deux ont des secrets qui pourraient les déchirer ou les conduire à se rapprocher, mais les paparazzi emmêlent tout. Elle doit décider jusqu’où elle est prête à aller… pour le roi et pour le pays. Entre secrets et scandales, une relation explosive nait de leurs étreintes passionnées mais le sort et la presse s’acharnent et tous deux luttent autant contre leurs démons que leurs familles pour arriver à s’aimer.
Cette saga, je l'avais vu passer plusieurs fois sur internet sans jamais oser me lancer. Je deviens de plus en plus tâtillonne dès qu’il s’agit de New Romance, car j’ai cette petite crainte de tomber sur du déjà-lu. Lorsque l'occasion de découvrir l’univers de Geneva Lee s'est présentée, je me suis dit que ça valait tout de même la peine d’essayer. Une romance qui se passe dans un contexte royal, ça met forcément l'eau à la bouche.
Clara vient juste de terminer ses études avec brio dans une université de renom. Pour célébrer la réussite de la promotion, elle a été conviée à une réception un peu guindée. C’est par hasard qu’elle croise le chemin d’un jeune homme mystérieux… qui finit par l’embrasser. Ce n’est que le lendemain qu’elle découvre que cet inconnu n’est autre que le Prince Alexander, héritier du trône d’Angleterre. Sans y être préparée, Clara va se retrouver au cœur d’une tempête médiatique, partagée entre son désir d’avoir une vie privée et par son attirance irrépressible pour cet homme de pouvoir. Mais Alexander érige ses propres règles et dicte ses ordres, et Clara n’est pas préparée à ce qui l’attend.
En terminant ce roman, les choses étaient très claires dans mon esprit. Je savais ce qui m’avait plu et ce qui m’avait déplu. Royal Saga réunit de nombreux éléments qui m’ont attiré même avant de commencer ma lecture. Le côté prince et princesse, les tabloïds et les paparazzis… C’est une réalité qui nous paraît un peu surréaliste lorsque l’on évolue dans la foule. Mais se retrouver dans la peau d’une héroïne qui y est confrontée, ça, c’était autre chose !
Cet aspect de l’histoire est pour moi le gros point fort. Sans avoir rien demandé à personne, Clara voit sa vie, son passé et ses secrets déballés sur la place publique. Sa relation avec Alexander implique forcément que les journalistes se jettent voracement sur la moindre petite info. Pour elle, c’est loin d’être facile, car elle est bientôt rattrapée par des histoires vieilles de plusieurs années qu’elle aimerait oublier. Malgré tout, elle a une force de caractère qui la pousse à garder la tête haute et à encaisser les coups durs.
Entre elle et Alexander, les choses s’enchaînent à grande vitesse. L’attirance est immédiate et malgré leurs vies incompatibles, ils tentent de contourner les difficultés pour vivre quelque chose. Hélas, dès le début, on sait que ça sent mauvais.
Alexander ne tergiverse pas : il n’attend de Clara qu’une relation basée sur le physique et le sexe, rien d’autre. En ce qui me concerne, j’ai trouvé que tout se goupillait beaucoup trop vite. Je n’ai pas non plus été sensible aux manières d’Alexander. Autant c’est un personnage qui a beaucoup de prestance et de charisme, autant son côté dominateur et ses paroles crues m’ont refroidie. Il ressemblait beaucoup trop à Christian Grey.
Les similitudes avec Cinquante nuances de Grey ne s’arrêtent pas là, puisque l’on retrouve un schéma assez similaire, sans parler de la dynamique du couple qui y fait beaucoup penser. J’imagine que s’il n’y avait eu que ça, j’aurais été déçue par le roman dans sa globalité. Heureusement, Geneva Lee sauve les meubles avec un décor inédit, celui de la vie au palais royal. On découvre en même temps que Clara les coulisses de cet endroit de rêve, on y fait la connaissance de langues de vipères, sans parler des personnalités prêtes à tout pour la voir tomber et disparaître du paysage. On se surprend à haïr beaucoup de monde. Sur ce point, je me suis régalée. C’est le plaisir que j’ai eu à évoluer dans ce milieu qui a contrebalancé mes petites déceptions.
En résumé, ce premier tome de Royal Saga me laisse avec un sentiment en demi-teinte. J’ai vraiment adoré le background follement divertissant, avec ses personnages qu’on se plait à détester. J’ai eu plus de difficultés à adhérer à la romance qui est aux antipodes de ce que je recherchais, puisqu’elle comporte trop de similitudes avec Cinquantes nuances de Grey. Cela dit, je fais confiance à Geneva Lee pour nous surprendre par la suite. |
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
EN LECTURE COMMUNE AVEC Une envolée de passions
REMERCIEMENTS
Je remercie les éditions Hugo Roman pour m'avoir permis de découvrir ce premier opus.