Un accident de voiture lie le destin de Maggie à celui de Caleb, le garçon qui l'a renversée. Malgré la culpabilité et la rancune, pourront-ils se reconstruire et se pardonner ? Condamné pour avoir renversé Maggie alors qu'il conduisait en état d'ivresse, Caleb Becker rentre chez lui, à Paradise, après avoir purgé sa peine. Quant à Maggie, elle sort tout juste de l'hopital, où elle vient de subir une longue rééducation. Les deux jeunes gens veulent s'éviter mais Paradise est une toute petite ville. C'est plus fort qu'eux : le destin les a réunis et, petit à petit, leur amitié naissante se transforme en romance. C'est sans compter sur l'ex petite amie de Caleb, qui n'a pas l'intention de laisser le garçon lui échapper...
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J'ai aimé : la trame intéressante, le récit touchant, les personnages principaux, la fin
Je n'ai pas aimé : les transitions saccadées, les personnages secondaires clichés
Je n'ai pas aimé : les transitions saccadées, les personnages secondaires clichés
Je remercie les éditions Le Livre de Poche ainsi qu’Aurélie pour cette réception. Ce livre a fait beaucoup parler de lui sur la blogosphère, et figurait dans ma wish-list depuis mes débuts avec le blog. Alors quand l’occasion s’est présentée pour moi de le découvrir, je n’ai pas hésité très longtemps. Une romance de temps en temps, ça fait toujours du bien à mon petit coeur de midinette, et celui-ci a comblé toutes mes attentes. Paradise est une lecture fraîche, simple, que j’ai dévorée en une seule journée !
Maggie est une adolescente standard qui mène une existence standard. Sa vie bascule complètement le jour où elle se fait renverser par Caleb en voiture, qui, sévèrement aviné, décide de prendre la fuite en la laissant en très mauvaise posture. Lorsque l’histoire commence, nous suivons les personnages un an après ce terrible accident. Maggie essaie tant bien que mal de se reconstruire et sa mésaventure lui a laissé comme souvenir une jambe brisée et une claudication qu’elle gardera sans doute à vie. Caleb, lui, a payé sa dette durant cette année. Il a intégré une prison pour mineur. Le jour où ce dernier est relâché, la rumeur de son retour court à Paradise, et Maggie appréhende déjà de le croiser au détour d’une ruelle. Mais celui qui a été son bourreau peut-il devenir son héros ?
J’ai bien aimé cette lecture. C’est le genre de livre qui s’ouvre et se ferme en quelques heures. L’intrigue est prenante, le style agréable, et il est facile de se laisser porter par les événements sans réfléchir. Une lecture d’été comme on en fait beaucoup, mais pas départie d’une certaine émotion qui prend le lecteur à la gorge tout le long.
Les personnages principaux de ce livre sont terriblement désarmants. Maggie et Caleb ont vraiment su me toucher, chacun à leur façon. Ils ont fait des erreurs, mais n'en demeurent pas moins humains. Ce tragique accident les a obligés à grandir, à laisser dans un coin les frivolités des ados de leur âge. Si bien qu’ils vivent leur vie en marge de celle des autres, comme s’ils étaient des extraterrestres dans une mer de lycéens. Il y a un an, leur existence a totalement changée, et si au lieu de créer une distance, cet événement les rapprochait ?
La première moitié du livre, chacun vit son expérience à sa manière. Maggie fait la connaissance de Mme Reynolds, une vieille dame qui ne s'embarrasse pas de bavardages inutiles et qui lui donne un sentiment d'appartenance. Elle est la seule à ne pas la considérer comme une infirme, et constitue un vrai bol d’air frais. Quant à Caleb, il essaie de composer entre son passé d'ex-taulard qui rend ses rapports avec ses amis un peu compliqués et sa relation avec Kendra, son ancienne petite amie.
Que ce soit Maggie, Caleb ou Mme Reynolds, ces trois personnages m’ont vraiment plu. C’est très rafraichissant de les suivre et de les voir réunis. Entre eux se crée une espèce d’accord tacite où il n’est pas question de mélodrame ou de problèmes. C’est simple, léger, ténu.
L'auteur nous montre à quel point l'humain est capable d'encaisser les coups durs. Ce que nous croyons insurmontable est juste le signe qu’il est temps d’emprunter un nouveau chemin. Un chemin qui mène vers d'autres rêves et d'autres perspectives. C’est la leçon que nos héros vont progressivement intégrer.
Ce qui est sympathique, c’est que l’on ne tombe pas dans le vieux piège des adonis qui tombent amoureux. Caleb et Maggie sont deux rescapés en pleine mer, qui s’agrippent à la seule bouée à leur portée. Ils pourraient être n’importe qui, venir de n’importe où, et c’est sans problème qu’on s’identifie à eux. Maggie s’emmure dans une carapace aussi dure que de la pierre, et Caleb essaie tant bien que mal de retrouver ce qu’il a été contraint de laisser derrière lui. Il n'est pas très doué pour gérer la pression, je dirais même qu'il se débrouille comme un manche ! En cherchant à réparer les erreurs ou éviter les ennuis, il aggrave la situation, s’embourbe jusqu’aux yeux. C'en est presque triste tellement c'est évident qu'il s'y prend mal…
Les seuls petits reproches que je formulerai, c’est que l’histoire – plutôt tournée vers la jeunesse – est peu approfondie tout autour de nos protagonistes. Les personnages secondaires sont bourrés de stéréotypes et tirent même sur le caricatural à certains moments (oui, Kendra, c’est de toi que je parle…). De plus, les transitions entre les scènes sont quasi inexistantes, ce qui m’a un peu destalibilisé. Certaines se terminent de façon abrupte, laissant l’impression qu’il manque des pages.
Enfin, j'ai apprécié la petite révélation au trois quarts du roman. C'était inattendu et ça remettait les pendules à l’heure. Je dois même avouer que j'ai senti les larmes me monter aux yeux sur la fin. À l’origine, j’ignorais qu’il s’agissait d’une duologie, et j’ai très envie de connaître la suite, car Simone Elkeles nous abandonne avec un horrible cliffhanger.
Maggie est une adolescente standard qui mène une existence standard. Sa vie bascule complètement le jour où elle se fait renverser par Caleb en voiture, qui, sévèrement aviné, décide de prendre la fuite en la laissant en très mauvaise posture. Lorsque l’histoire commence, nous suivons les personnages un an après ce terrible accident. Maggie essaie tant bien que mal de se reconstruire et sa mésaventure lui a laissé comme souvenir une jambe brisée et une claudication qu’elle gardera sans doute à vie. Caleb, lui, a payé sa dette durant cette année. Il a intégré une prison pour mineur. Le jour où ce dernier est relâché, la rumeur de son retour court à Paradise, et Maggie appréhende déjà de le croiser au détour d’une ruelle. Mais celui qui a été son bourreau peut-il devenir son héros ?
J’ai bien aimé cette lecture. C’est le genre de livre qui s’ouvre et se ferme en quelques heures. L’intrigue est prenante, le style agréable, et il est facile de se laisser porter par les événements sans réfléchir. Une lecture d’été comme on en fait beaucoup, mais pas départie d’une certaine émotion qui prend le lecteur à la gorge tout le long.
Les personnages principaux de ce livre sont terriblement désarmants. Maggie et Caleb ont vraiment su me toucher, chacun à leur façon. Ils ont fait des erreurs, mais n'en demeurent pas moins humains. Ce tragique accident les a obligés à grandir, à laisser dans un coin les frivolités des ados de leur âge. Si bien qu’ils vivent leur vie en marge de celle des autres, comme s’ils étaient des extraterrestres dans une mer de lycéens. Il y a un an, leur existence a totalement changée, et si au lieu de créer une distance, cet événement les rapprochait ?
La première moitié du livre, chacun vit son expérience à sa manière. Maggie fait la connaissance de Mme Reynolds, une vieille dame qui ne s'embarrasse pas de bavardages inutiles et qui lui donne un sentiment d'appartenance. Elle est la seule à ne pas la considérer comme une infirme, et constitue un vrai bol d’air frais. Quant à Caleb, il essaie de composer entre son passé d'ex-taulard qui rend ses rapports avec ses amis un peu compliqués et sa relation avec Kendra, son ancienne petite amie.
Que ce soit Maggie, Caleb ou Mme Reynolds, ces trois personnages m’ont vraiment plu. C’est très rafraichissant de les suivre et de les voir réunis. Entre eux se crée une espèce d’accord tacite où il n’est pas question de mélodrame ou de problèmes. C’est simple, léger, ténu.
L'auteur nous montre à quel point l'humain est capable d'encaisser les coups durs. Ce que nous croyons insurmontable est juste le signe qu’il est temps d’emprunter un nouveau chemin. Un chemin qui mène vers d'autres rêves et d'autres perspectives. C’est la leçon que nos héros vont progressivement intégrer.
Ce qui est sympathique, c’est que l’on ne tombe pas dans le vieux piège des adonis qui tombent amoureux. Caleb et Maggie sont deux rescapés en pleine mer, qui s’agrippent à la seule bouée à leur portée. Ils pourraient être n’importe qui, venir de n’importe où, et c’est sans problème qu’on s’identifie à eux. Maggie s’emmure dans une carapace aussi dure que de la pierre, et Caleb essaie tant bien que mal de retrouver ce qu’il a été contraint de laisser derrière lui. Il n'est pas très doué pour gérer la pression, je dirais même qu'il se débrouille comme un manche ! En cherchant à réparer les erreurs ou éviter les ennuis, il aggrave la situation, s’embourbe jusqu’aux yeux. C'en est presque triste tellement c'est évident qu'il s'y prend mal…
Les seuls petits reproches que je formulerai, c’est que l’histoire – plutôt tournée vers la jeunesse – est peu approfondie tout autour de nos protagonistes. Les personnages secondaires sont bourrés de stéréotypes et tirent même sur le caricatural à certains moments (oui, Kendra, c’est de toi que je parle…). De plus, les transitions entre les scènes sont quasi inexistantes, ce qui m’a un peu destalibilisé. Certaines se terminent de façon abrupte, laissant l’impression qu’il manque des pages.
Enfin, j'ai apprécié la petite révélation au trois quarts du roman. C'était inattendu et ça remettait les pendules à l’heure. Je dois même avouer que j'ai senti les larmes me monter aux yeux sur la fin. À l’origine, j’ignorais qu’il s’agissait d’une duologie, et j’ai très envie de connaître la suite, car Simone Elkeles nous abandonne avec un horrible cliffhanger.
En résumé, Paradise est une parenthèse douce amère qui m'a plu du début jusqu'à la fin. Cette histoire d'amour part de rien, les premiers tâtonnements sont attendrissants, et les héros nous embarquent dans une spirale de sentiments contradictoires. Avec ce premier volet, Simone Elkeles tire sur la corde du supportable, jusqu'à rendre cette situation insupportable. Je n’ai qu’une chose à ajouter : vite la suite !
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Aux petits coeurs mous à la recherche d’une lecture sans prise de tête, tout simplement !