Linden, Stéphanie et James sont les trois meilleurs amis du monde. Linden est en train de devenir pilote d’hélicoptère, Stéphanie a créé sa marque de vêtements et ouvre sa première boutique, et James possède un bar. Ils habitent San Francisco, ils sont jeunes, ils sont beaux et ont beaucoup d’amis et de projets.
Un soir réunis dans le bar de James, Stéphanie et Linden vont faire un pacte. S’ils n’ont pas de relations sérieuses à 30 ans, ils se marieront. Au début, c’était marrant et sympa, mais au fil des années et des relations instables qu’ils vivent chacun de leur côté, le pacte va prendre de plus en plus d’importance dans leur vie. Pourront-ils préserver leur amitié ? |
J'ai aimé : la relation du trio bien brossée, les papillons dans le ventre, la narration à deux voix, le triangle amoureux
Je n'ai pas aimé : la vulgarité inutile
Je n'ai pas aimé : la vulgarité inutile
Je remercie infiniment Mélusine et les Éditions Hugo roman pour leur confiance. Disons ce qui est : j’étais en mal de romance, en mal de papillons dans le ventre, en mal d’histoire fleur bleue. Avec moi, ça marche à tout les coups (ou presque), et j’ai commencé cette lecture avec cette intuition que j’allais passer un pur moment de délassement. Ça n’a pas raté, Le pacte est une très belle romance, simple et hautement addictive.
Linden, Stéphanie et James se connaissent depuis des années. Ils sont meilleurs amis, sortent, s’amusent et s’adorent. Il fut une époque où James et Stéphanie avaient une liaison, ce qui a permis à Stéphanie de faire la rencontre de Linden, mais depuis la rupture, ces trois-là sont des potes inséparables. Un soir, las de leurs histoires d’amour qui se cassent la figure avant même d’avoir commencé, Linden propose un pacte à la jeune fille : si d’ici leurs 30 ans ils n’ont trouvé personne avec qui faire leur vie, ils se marieront. Et c’est là que tout commence. Le lecteur suivra nos héros en commençant par les 26 ans de Stéphanie, et le décompte nous rapprochera peu à peu du dénouement.
Le pacte fait partie de ses bouquins qui, d’emblée, nous immergent totalement. Je me suis rapidement prise au jeu de ce compte à rebours, et je n'avais qu'une idée en tête : arriver aux 30 ans. Car on a l’impression que c’est à cet âge-là que tout va se jouer, que les choses vont s’accélérer.
Les 100 premières pages nous montrent l’évolution des personnages d’une année à l’autre, ce qui étonnamment, m’a vraiment plu. Le problème avec les ellipses, c’est que j'ai toujours peur d'être perdue, de ne pas m'attacher aux héros. Mais dans Le pacte, je m'aperçois que tout est bien élaboré. L'histoire coule de source, les années s'enchaînent et on sent une réelle proximité avec les personnages, entre meurtrissures et désirs inavoués.
Le pacte, c’est aussi un soupçon de tension et une pincée d’intensité. Je me suis surprise à attendre impatiemment certains moments. Je me suis sentie vibrer avec les personnages. Il y a tellement de non-dits, d'occasions manquées et de tentatives avortées qu'on a envie de leur prendre la main et de leur dire « attaque, c'est le bon moment, là ». La magie a totalement opéré, et je me suis vraiment prise au jeu.
Concernant les personnages, c’était agréable d’avoir une narration à deux voix. D’un côté nous avons Stéphanie, une héroïne attachante, un brin tourmentée, à laquelle on s’identifie rapidement. De l’autre, il y a Linden. Aaaah, Linden ! Grivois, taquin, un peu chaud lapin… Difficile à cerner dans les premiers chapitres, il suffit que l’on gratte un peu la couche de vernis pour découvrir quelqu’un de vraiment touchant et un peu fragile. Il m'a même bluffée sur la fin en se montrant altruiste, avec un self-control remarquable. Parce que James… disons ce qui est, il m’a franchement couru sur le système (mais j’adorais ça, hinhin). Combien de fois n'ai-je pas eu envie de le secouer pour qu’il cesse ses gamineries ? Une vraie tête à claques ! Si j'avais été Linden, j'aurais cogné James jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la purée ! Ouaip.
On assiste à un triangle amoureux bien compliqué. Mais c’est là que c’est assez révolutionnaire : moi qui crie sur tous les toits que j’ai en horreur les triangles amoureux… eh bien celui-ci, je l’ai a-do-ré. Non non, vous ne rêvez pas. On n’a pas affaire à ce moment gênant où la fille papillonne d’un garçon à l’autre. Non, ici, ce sont des relations qui s'entremêlent, des ruptures et des sentiments enfouis qu'il n'est pas toujours bon de déterrer. Il y a vraiment un schéma bien particulier, lié à cette amitié en apparence solide, qui cache des fêlures que seuls les concernés connaissent. Si dans un groupe de trois amis, deux se mettaient en couple, est-ce que la cohésion ne serait pas mise en péril ?
Le livre parle également du problème de l'âge. Il y a quelques jours, j'ai fêté mes 26 ans et depuis je n'arrête pas de me dire que je ne me sens pas adulte, pas responsable pour les choses sérieuses et rébarbatives, comme les vraies grandes personnes. Je suis encore une enfant insouciante dans ma tête, et je me demande si j’arrêterai de penser de cette manière, un jour. Eh bien cette histoire m'a vraiment plongé dans cette problématique.
La plume de Karina Halle est très entraînante. Elle construit son histoire d’une façon originale, et se montre même sadique à certains moments, car il arrive que Linden et Stéphanie se loupent de peu. Un vrai jeu du chat et de la souris.
J’aurais deux remarques négatives à faire. La première, c’est que le style est inutilement obscène à certains moments. Avec une plume aussi douce et romantique, retrouver des termes à connotation pornographique, ça ne colle pas, pour moi. Je ne suis pas prude, mais il y a des mots qui me faisaient froncer les sourcils, car incongrus dans pareil contexte. Le deuxième point – et c’est du chipotage, à ce stade –, c’est qu’il n'y a rien de moins sexy que le surnom « bébé ». Surtout quand le mec l'utilise pour chaque fille avec qui il sort...
Linden, Stéphanie et James se connaissent depuis des années. Ils sont meilleurs amis, sortent, s’amusent et s’adorent. Il fut une époque où James et Stéphanie avaient une liaison, ce qui a permis à Stéphanie de faire la rencontre de Linden, mais depuis la rupture, ces trois-là sont des potes inséparables. Un soir, las de leurs histoires d’amour qui se cassent la figure avant même d’avoir commencé, Linden propose un pacte à la jeune fille : si d’ici leurs 30 ans ils n’ont trouvé personne avec qui faire leur vie, ils se marieront. Et c’est là que tout commence. Le lecteur suivra nos héros en commençant par les 26 ans de Stéphanie, et le décompte nous rapprochera peu à peu du dénouement.
Le pacte fait partie de ses bouquins qui, d’emblée, nous immergent totalement. Je me suis rapidement prise au jeu de ce compte à rebours, et je n'avais qu'une idée en tête : arriver aux 30 ans. Car on a l’impression que c’est à cet âge-là que tout va se jouer, que les choses vont s’accélérer.
Les 100 premières pages nous montrent l’évolution des personnages d’une année à l’autre, ce qui étonnamment, m’a vraiment plu. Le problème avec les ellipses, c’est que j'ai toujours peur d'être perdue, de ne pas m'attacher aux héros. Mais dans Le pacte, je m'aperçois que tout est bien élaboré. L'histoire coule de source, les années s'enchaînent et on sent une réelle proximité avec les personnages, entre meurtrissures et désirs inavoués.
Le pacte, c’est aussi un soupçon de tension et une pincée d’intensité. Je me suis surprise à attendre impatiemment certains moments. Je me suis sentie vibrer avec les personnages. Il y a tellement de non-dits, d'occasions manquées et de tentatives avortées qu'on a envie de leur prendre la main et de leur dire « attaque, c'est le bon moment, là ». La magie a totalement opéré, et je me suis vraiment prise au jeu.
Concernant les personnages, c’était agréable d’avoir une narration à deux voix. D’un côté nous avons Stéphanie, une héroïne attachante, un brin tourmentée, à laquelle on s’identifie rapidement. De l’autre, il y a Linden. Aaaah, Linden ! Grivois, taquin, un peu chaud lapin… Difficile à cerner dans les premiers chapitres, il suffit que l’on gratte un peu la couche de vernis pour découvrir quelqu’un de vraiment touchant et un peu fragile. Il m'a même bluffée sur la fin en se montrant altruiste, avec un self-control remarquable. Parce que James… disons ce qui est, il m’a franchement couru sur le système (mais j’adorais ça, hinhin). Combien de fois n'ai-je pas eu envie de le secouer pour qu’il cesse ses gamineries ? Une vraie tête à claques ! Si j'avais été Linden, j'aurais cogné James jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la purée ! Ouaip.
On assiste à un triangle amoureux bien compliqué. Mais c’est là que c’est assez révolutionnaire : moi qui crie sur tous les toits que j’ai en horreur les triangles amoureux… eh bien celui-ci, je l’ai a-do-ré. Non non, vous ne rêvez pas. On n’a pas affaire à ce moment gênant où la fille papillonne d’un garçon à l’autre. Non, ici, ce sont des relations qui s'entremêlent, des ruptures et des sentiments enfouis qu'il n'est pas toujours bon de déterrer. Il y a vraiment un schéma bien particulier, lié à cette amitié en apparence solide, qui cache des fêlures que seuls les concernés connaissent. Si dans un groupe de trois amis, deux se mettaient en couple, est-ce que la cohésion ne serait pas mise en péril ?
Le livre parle également du problème de l'âge. Il y a quelques jours, j'ai fêté mes 26 ans et depuis je n'arrête pas de me dire que je ne me sens pas adulte, pas responsable pour les choses sérieuses et rébarbatives, comme les vraies grandes personnes. Je suis encore une enfant insouciante dans ma tête, et je me demande si j’arrêterai de penser de cette manière, un jour. Eh bien cette histoire m'a vraiment plongé dans cette problématique.
La plume de Karina Halle est très entraînante. Elle construit son histoire d’une façon originale, et se montre même sadique à certains moments, car il arrive que Linden et Stéphanie se loupent de peu. Un vrai jeu du chat et de la souris.
J’aurais deux remarques négatives à faire. La première, c’est que le style est inutilement obscène à certains moments. Avec une plume aussi douce et romantique, retrouver des termes à connotation pornographique, ça ne colle pas, pour moi. Je ne suis pas prude, mais il y a des mots qui me faisaient froncer les sourcils, car incongrus dans pareil contexte. Le deuxième point – et c’est du chipotage, à ce stade –, c’est qu’il n'y a rien de moins sexy que le surnom « bébé ». Surtout quand le mec l'utilise pour chaque fille avec qui il sort...
En résumé, malgré de petits couacs vite oubliés, Le pacte est une romance qui sort un peu des sentiers battus et qui se distingue grâce à une construction et un rythme différents des histoires d’amour du même genre. Le livre se laisse lire, on en vient à oublier que les pages se tournent. Linden et Stéphanie font des étincelles à eux tout seuls, et le récit est particulièrement doux, romantique et sexy. La midinette qui est en moi en redemande !
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Aux petits cœurs mous et puis c’est tout ! C’est un livre que je conseille, vraiment. Il y a une sincérité et un romantisme qui touchent en plein cœur. Par contre on y trouve une légère touche d’érotisme, ce qui fait que je ne le conseille pas aux lectrices trop jeunes.
Nicola Price élève seule sa fille de cinq ans, et sa vie est loin d'être simple depuis que son petit ami l'a quittée. Après avoir eu un super-boulot, un appartement de rêve et une garde-robe à faire pâlir toutes ses amies, elle vit aujourd'hui dans un studio pourri, sans travail et sans amour.
La solution à tous ses problèmes pourrait venir de Bram, le grand, beau et riche frère aîné de son ami Linden. Il lui propose de lui louer un appartement dans un immeuble qui lui appartient, le temps qu'elle puisse se remettre sur pied. Mais elle va découvrir à ses dépens que rien n'est gratuit dans la vie. A-t-elle eu tort d'accepter l'offre du bel Écossais ? |
J'ai aimé : l'héroïne très actuelle, l’addiction est au rendez-vous, les révélations de fin
Je n'ai pas aimé : le début difficile avec Bram, toujours cette vulgarité
Je n'ai pas aimé : le début difficile avec Bram, toujours cette vulgarité
Je remercie Mélusine ainsi que les éditions Hugo Roman pour cette très attendue réception. L’Offre, premier opus de la saga Les McGregor, m’a beaucoup plu avec son triangle amoureux surprenant et son compte à rebours addictif. L’attachée de presse de la maison d’édition a eu la gentillesse de m’envoyer la suite, et j’étais aux anges. Pour que vous compreniez, ce tome 2 reprend après les événements du tome 1 où nous suivions Linden et Stephanie, sauf que nous ne sommes plus de leur point de vue, mais de celui de Nicola (une des meilleures amies de Stephanie) et Bram (le frère aîné de Linden). Et même si cette suite est très différente, elle n’en demeure pas moins terriblement accrocheuse. J’ai englouti ce roman avec une véracité rare !
Nicola est une mère célibataire. Elle joint péniblement les deux bouts depuis que le père de sa fille l’a quittée. Les choses empirent le jour où son patron la licencie. Comment payer le loyer, les courses, les factures et subvenir aux besoins de sa fille sans travail ? Et lorsqu’elle découvre que cette dernière est malade et que le traitement va lui coûter la peau des fesses, que faire ? La solution finit par s’imposer d’elle-même : Bram McGregor. Après un ancien flirt qui s’est mal terminé, Bram lui propose d’emménager dans un de ses appartements le temps qu’elle retombe sur ses pieds. Acculée, la jeune femme n’a pas d’autre choix que d’accepter, même si Bram ne lui inspire que du mépris aux premiers abords. Devenus voisins, ces deux-là vont devoir apprendre à cohabiter, entre les aventures d’un soir de Bram qui passent son palier comme dans une auberge espagnole et les joies simples d’une mère et de sa petite fille.
Je n’ai eu aucun mal à plonger dans cette nouvelle histoire. D’abord parce qu’il m’a permis de savoir ce qu’il advenait de Stephanie et Linden, mais aussi parce que Nicola est une héroïne qui m’a sincèrement touchée. Sa situation n’est pas facile, mais l’amour qu’elle voue à sa fille est plus fort que le reste. C’est une héroïne dans l’air du temps, qui touchera beaucoup de femmes et de jeunes femmes d’aujourd’hui.
Concernant Bram, il m’a presque immédiatement inspiré de l’antipathie. Je pense que j’étais tellement en phase avec Nicola, que je ressentais ce qu’elle ressentait. Dès le début, il laisse une impression épouvantable dans son sillage. Bourreau des coeurs, coureur de jupons, Casanova, enjôleur… les mots ne manquent pas pour le définir. Et comme j’ai beaucoup de mal avec ce genre d’hommes dans la vie de tous les jours, ça n’a pas vraiment aidé. Heureusement, Bram est un personnage qui cache beaucoup de fêlures (certaines pour le moins inattendues), et lorsqu’on se donne la peine de gratter un peu la surface, on découvre quelqu’un qui gagne à être connu. Bon, il reste évidemment dans la lignée des McGregor, puisqu’il se montre assez cru dans sa manière de parler. Bram n’est pas du genre à mâcher ses mots. Comme Linden.
Karina Halle nous offre une alternance de points de vue, et j’ai vraiment apprécié me retrouver dans la tête de Nicola et Bram. Ce sont des héros qui ont besoin d’apprendre de leurs erreurs. Ils se cassent la figure deux ou trois fois avant d’évoluer, de grandir. Tout ne se fait pas d’un coup de baguette magique, le chemin est long et périlleux jusqu’à l’aboutissement. Pour ça, je dois dire que la surprise a été totale. Moi qui croyais tout savoir, tout comprendre, je me suis trouvée vraiment bête de ne pas avoir deviné le grand secret de Bram. Tout simplement parce que j’ignorais qu’il cachait quelque chose de plus enfoui que ses ambitions cachées. Cette révélation met toute l’intrigue sens dessus dessous. En tant que lectrice, je me suis sentie trahie, flouée, abusée. Dans ces instants-là, on en vient sérieusement à douter d’une issue heureuse, car la vérité remet tout en question et il faut pouvoir l’encaisser. En conclusion, lectrice, ne sous-estime par Bram McGregor, il est de ses personnages qui n’en finissent pas de surprendre.
La plume est toujours aussi chouette. La magie a opéré sans mal avec moi. Le style est très simple, mais foutrement efficace ! Par contre, je n’ai pas adhéré à la vulgarité, qui est inutile, à mon sens ; les mots qui sont parfois employés jurent dans le récit. Heureusement, c’est beaucoup moins présent que dans le premier opus.
Nicola est une mère célibataire. Elle joint péniblement les deux bouts depuis que le père de sa fille l’a quittée. Les choses empirent le jour où son patron la licencie. Comment payer le loyer, les courses, les factures et subvenir aux besoins de sa fille sans travail ? Et lorsqu’elle découvre que cette dernière est malade et que le traitement va lui coûter la peau des fesses, que faire ? La solution finit par s’imposer d’elle-même : Bram McGregor. Après un ancien flirt qui s’est mal terminé, Bram lui propose d’emménager dans un de ses appartements le temps qu’elle retombe sur ses pieds. Acculée, la jeune femme n’a pas d’autre choix que d’accepter, même si Bram ne lui inspire que du mépris aux premiers abords. Devenus voisins, ces deux-là vont devoir apprendre à cohabiter, entre les aventures d’un soir de Bram qui passent son palier comme dans une auberge espagnole et les joies simples d’une mère et de sa petite fille.
Je n’ai eu aucun mal à plonger dans cette nouvelle histoire. D’abord parce qu’il m’a permis de savoir ce qu’il advenait de Stephanie et Linden, mais aussi parce que Nicola est une héroïne qui m’a sincèrement touchée. Sa situation n’est pas facile, mais l’amour qu’elle voue à sa fille est plus fort que le reste. C’est une héroïne dans l’air du temps, qui touchera beaucoup de femmes et de jeunes femmes d’aujourd’hui.
Concernant Bram, il m’a presque immédiatement inspiré de l’antipathie. Je pense que j’étais tellement en phase avec Nicola, que je ressentais ce qu’elle ressentait. Dès le début, il laisse une impression épouvantable dans son sillage. Bourreau des coeurs, coureur de jupons, Casanova, enjôleur… les mots ne manquent pas pour le définir. Et comme j’ai beaucoup de mal avec ce genre d’hommes dans la vie de tous les jours, ça n’a pas vraiment aidé. Heureusement, Bram est un personnage qui cache beaucoup de fêlures (certaines pour le moins inattendues), et lorsqu’on se donne la peine de gratter un peu la surface, on découvre quelqu’un qui gagne à être connu. Bon, il reste évidemment dans la lignée des McGregor, puisqu’il se montre assez cru dans sa manière de parler. Bram n’est pas du genre à mâcher ses mots. Comme Linden.
Karina Halle nous offre une alternance de points de vue, et j’ai vraiment apprécié me retrouver dans la tête de Nicola et Bram. Ce sont des héros qui ont besoin d’apprendre de leurs erreurs. Ils se cassent la figure deux ou trois fois avant d’évoluer, de grandir. Tout ne se fait pas d’un coup de baguette magique, le chemin est long et périlleux jusqu’à l’aboutissement. Pour ça, je dois dire que la surprise a été totale. Moi qui croyais tout savoir, tout comprendre, je me suis trouvée vraiment bête de ne pas avoir deviné le grand secret de Bram. Tout simplement parce que j’ignorais qu’il cachait quelque chose de plus enfoui que ses ambitions cachées. Cette révélation met toute l’intrigue sens dessus dessous. En tant que lectrice, je me suis sentie trahie, flouée, abusée. Dans ces instants-là, on en vient sérieusement à douter d’une issue heureuse, car la vérité remet tout en question et il faut pouvoir l’encaisser. En conclusion, lectrice, ne sous-estime par Bram McGregor, il est de ses personnages qui n’en finissent pas de surprendre.
La plume est toujours aussi chouette. La magie a opéré sans mal avec moi. Le style est très simple, mais foutrement efficace ! Par contre, je n’ai pas adhéré à la vulgarité, qui est inutile, à mon sens ; les mots qui sont parfois employés jurent dans le récit. Heureusement, c’est beaucoup moins présent que dans le premier opus.
En résumé, L’offre est une suite dans la même lignée que le premier opus, avec une histoire piquante et dans l’air du temps. J’ai plongé sans mal dans cette romance. Même si Bram n’est pas le héros que j’attendais, j’ai pu faire l’expérience de l’ascenseur émotionnel final, et je me suis attachée sans problème à Nicola et sa Ava. J’en redemande et je suis certaine que le troisième opus – où le cousin des frères McGregor sera à l’honneur, cette fois-ci – va m’en faire voir de toutes les couleurs !
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Je le conseille aux romantiques, mais pas aux plus jeunes. Cette saga est pimentée d’une petite touche érotique et il est important d’y être préparé. Autrement, ça se lit très facilement, l’histoire est simple, mais efficace. Idéal entre deux gros pavés, pour décompresser.
Un joueur de rugby taciturne.
Une mangeuse d’hommes. Lorsqu’il s’agit de Lachlan et Kayla, les opposés ne font pas que s’attirer… Kayla Moore a toujours assumé sa réputation de fêtards et de croqueuse d’hommes. En tout cas, jusqu’à ses trente ans et jusqu’à ce que ses deux meilleures amies, Stéphanie et Nicola, s’installent avec Linden et Bram McGregor. Fatiguée de tenir la chandelle et des coups d’un soir, Kayla décide que, pour elle, les hommes c’est fini et qu’elle va démarrer une longue période de célibat. Ça, c’est jusqu’à ce qu’elle soit présentée au cousin de Linden et de Bram, |
le sexy Scot Lachlan McGregor. Lachlan est la représentation vivante de ce qu’elle a toujours recherché chez un homme. Mais il n’est pas facile à approcher.
J'ai aimé : le prologue, les personnages multifacettes, les sujets abordés, l’intensité, l’addictivité
Je n'ai pas aimé : la fin n’est pas à mon goût
Je n'ai pas aimé : la fin n’est pas à mon goût
Un grand merci aux éditions Hugo Roman pour cet envoi et pour leur confiance. Les McGregors est une des rares romances érotiques qui parviennent à faire vibrer la corde sensible chez moi, et chaque tome s’est, jusque là, révélé plein de surprises. Seulement j’étais loin de m’attendre à autant d’émotions. Je vais même être tout à fait honnête : jusqu’à maintenant, Lachlan et Kayla sont mes préférés. J’ai complètement succombé à la force de leur histoire.
Rappelez-vous, dans le premier opus, nous avions découvert Linden et Stephanie ; dans le deuxième, Nicola et Bram était mis à l’honneur. Ici, c’est Kayla qui tient le rôle principal, accompagnée de l’ombrageux Lachlan. Pour resituer les choses dans leur contexte, nous n’avions jusqu’à maintenant qu’entraperçu Kayla, l’amie de Stephanie et Nicola. La jeune femme a une réputation de croqueuse d’hommes un poil vulgaire. Mais c’est ce qui fait son charme ! Lachlan, le cousin de Bram et Linden, avait fait une brève apparition à la fin du tome 2.
Personne n’aurait pu miser sur ces deux-là ! Lachlan et Kayla sont un peu les deux faces d’une même pièce. Kayla traverse une période d’abstinence, elle en a assez des relations qui n’aboutissent à rien, et elle a décidé de tirer une croix sur sa vie débridée (pour l’instant !). Mais ses résolutions fondent comme neige au soleil lorsqu’elle fait la rencontre de Lachlan. Sa carrure de rugbyman, ses manières rustres et son côté taciturne la charment sur-le-champ. Mais le jeune homme retourne en Irlande très prochainement, et s’il doit se passer quelque chose, le temps leur sera compté.
En commençant le livre, il est arrivé quelque chose d’extraordinaire : j’ai pleuré. Oui, oui, sans rire, j’ai versé ma petite larme parce que dès le prologue, Karina Halle a tapé fort. Elle a trouvé les mots justes pour nous raconter le passé de Lachlan, et me l’a fait aimer sans tarder. Chouiner au bout de 18 pages... vous parlez d’un comble !
Puis la scène suivante s'invite et on passe de la tristesse à la stupeur. J'étais totalement incrédule en me retrouvant du point de vue de Kayla, l'amie de Steph et Nicola. Kayla n'a rien des héroïnes ingénues et inexpérimentées qui font fureur dans ce genre de littérature. Non, Kayla est une femme libérée qui assume pleinement sa sexualité.
Sur le moment je me suis un peu inquiétée, car au fond j’avais espéré que Kayla soit un peu plus qu’une femme qui n’aspire qu’à se vautrer dans la luxure. C’est là que Karina Halle a sorti sa carte maitresse. La vérité, c’est que les amies de Kayla la connaissent très mal. Dans les tomes précédents, Nicola et Steph la décrivaient comme une amie gaffeuse qui a chaud aux fesses et qui n’a rien d’autre à la bouche que des blagues salaces. Alors qu’elle cache très bien son jeu. Kayla, c’est sans doute l’héroïne qui m’a le plus touchée jusqu’ici. Derrière l’image libidineuse qu’elle renvoie, la jeune femme est une bonne personne. Kayla sait ce que c’est d’aimer quelqu’un, elle est pleine d’aspirations et de rêves. Derrière ses manières crues et inappropriées, c’est une fille géniale avec qui on ne s’ennuie jamais !
Lachlan est d’une autre trempe. Tourmenté et grognon, il a bâti une forteresse tout autour de lui et s’enferme dans une solitude qui le conforte. Les manières volubiles de Kayla le laissent perplexe, ils sont comme deux pièces qu’il est impossible d’emboîter (sans mauvais jeu de mots) : elle l’extravertie qui n’a jamais la langue dans sa poche et lui, le gros nounours mal léché ! Pourtant, quelque chose passe entre eux. Et si Kayla arrivait à abattre les murs qui le protègent ? Toujours est-il que me retrouver du point de vue de Lachlan était chaque fois un moment riche en intensité. Ce personnage est vraiment puissant, et ses émotions me tordaient les entrailles.
Leur relation est complexe. Les choses commencent d’une drôle de manière. Je me suis amusée de la manière dont ils s’apprivoisaient l’un l’autre. Karina Halle prend vraiment le temps de bâtir leur histoire pierre par pierre, tout en la rendant délicieusement addictive. J’ai vraiment eu la sensation qu’elle allait au bout des choses. Elle aborde des sujets de société qui lui tiennent sûrement à coeur, notamment la cause animale, la mort, les addictions, l’adoption... En bref, ça ne m’a pas laissée indifférente.
Ma seule petite déception concerne la fin qui, pour moi, aurait pu se passer autrement. Je n’ai pas aimé le choix de l’auteur et là, c’est essentiellement une affaire de goût. L’intrigue devenait de plus en plus noire et Kayla a pris une décision. Cette décision, ainsi que l’ellipse qu’elle a engendrée, a fait retomber mon plaisir. J’ai compris ce que cherchait à faire l’auteur, mais ce n’était pas nécessaire, selon moi. Sans cette fin, Le jeu aurait été un coup de coeur !
Rappelez-vous, dans le premier opus, nous avions découvert Linden et Stephanie ; dans le deuxième, Nicola et Bram était mis à l’honneur. Ici, c’est Kayla qui tient le rôle principal, accompagnée de l’ombrageux Lachlan. Pour resituer les choses dans leur contexte, nous n’avions jusqu’à maintenant qu’entraperçu Kayla, l’amie de Stephanie et Nicola. La jeune femme a une réputation de croqueuse d’hommes un poil vulgaire. Mais c’est ce qui fait son charme ! Lachlan, le cousin de Bram et Linden, avait fait une brève apparition à la fin du tome 2.
Personne n’aurait pu miser sur ces deux-là ! Lachlan et Kayla sont un peu les deux faces d’une même pièce. Kayla traverse une période d’abstinence, elle en a assez des relations qui n’aboutissent à rien, et elle a décidé de tirer une croix sur sa vie débridée (pour l’instant !). Mais ses résolutions fondent comme neige au soleil lorsqu’elle fait la rencontre de Lachlan. Sa carrure de rugbyman, ses manières rustres et son côté taciturne la charment sur-le-champ. Mais le jeune homme retourne en Irlande très prochainement, et s’il doit se passer quelque chose, le temps leur sera compté.
En commençant le livre, il est arrivé quelque chose d’extraordinaire : j’ai pleuré. Oui, oui, sans rire, j’ai versé ma petite larme parce que dès le prologue, Karina Halle a tapé fort. Elle a trouvé les mots justes pour nous raconter le passé de Lachlan, et me l’a fait aimer sans tarder. Chouiner au bout de 18 pages... vous parlez d’un comble !
Puis la scène suivante s'invite et on passe de la tristesse à la stupeur. J'étais totalement incrédule en me retrouvant du point de vue de Kayla, l'amie de Steph et Nicola. Kayla n'a rien des héroïnes ingénues et inexpérimentées qui font fureur dans ce genre de littérature. Non, Kayla est une femme libérée qui assume pleinement sa sexualité.
Sur le moment je me suis un peu inquiétée, car au fond j’avais espéré que Kayla soit un peu plus qu’une femme qui n’aspire qu’à se vautrer dans la luxure. C’est là que Karina Halle a sorti sa carte maitresse. La vérité, c’est que les amies de Kayla la connaissent très mal. Dans les tomes précédents, Nicola et Steph la décrivaient comme une amie gaffeuse qui a chaud aux fesses et qui n’a rien d’autre à la bouche que des blagues salaces. Alors qu’elle cache très bien son jeu. Kayla, c’est sans doute l’héroïne qui m’a le plus touchée jusqu’ici. Derrière l’image libidineuse qu’elle renvoie, la jeune femme est une bonne personne. Kayla sait ce que c’est d’aimer quelqu’un, elle est pleine d’aspirations et de rêves. Derrière ses manières crues et inappropriées, c’est une fille géniale avec qui on ne s’ennuie jamais !
Lachlan est d’une autre trempe. Tourmenté et grognon, il a bâti une forteresse tout autour de lui et s’enferme dans une solitude qui le conforte. Les manières volubiles de Kayla le laissent perplexe, ils sont comme deux pièces qu’il est impossible d’emboîter (sans mauvais jeu de mots) : elle l’extravertie qui n’a jamais la langue dans sa poche et lui, le gros nounours mal léché ! Pourtant, quelque chose passe entre eux. Et si Kayla arrivait à abattre les murs qui le protègent ? Toujours est-il que me retrouver du point de vue de Lachlan était chaque fois un moment riche en intensité. Ce personnage est vraiment puissant, et ses émotions me tordaient les entrailles.
Leur relation est complexe. Les choses commencent d’une drôle de manière. Je me suis amusée de la manière dont ils s’apprivoisaient l’un l’autre. Karina Halle prend vraiment le temps de bâtir leur histoire pierre par pierre, tout en la rendant délicieusement addictive. J’ai vraiment eu la sensation qu’elle allait au bout des choses. Elle aborde des sujets de société qui lui tiennent sûrement à coeur, notamment la cause animale, la mort, les addictions, l’adoption... En bref, ça ne m’a pas laissée indifférente.
Ma seule petite déception concerne la fin qui, pour moi, aurait pu se passer autrement. Je n’ai pas aimé le choix de l’auteur et là, c’est essentiellement une affaire de goût. L’intrigue devenait de plus en plus noire et Kayla a pris une décision. Cette décision, ainsi que l’ellipse qu’elle a engendrée, a fait retomber mon plaisir. J’ai compris ce que cherchait à faire l’auteur, mais ce n’était pas nécessaire, selon moi. Sans cette fin, Le jeu aurait été un coup de coeur !
En résumé, une fois encore, Karina Halle a su m’enchanter avec cette nouvelle histoire et ses personnages. Le jeu est un troisième tome abouti et beaucoup plus profond que les autres. À ce jour, c’est mon préféré ! J’ai aimé Kayla, ses gaffes et ses manières directes, j’ai adoré Lachlan, ce diamant brut qui grommelle à tout bout de champ. C’est une très belle histoire, dans laquelle l’auteur intègre des sujets difficiles, mais actuels. Malgré une fin qui n’était pas à mon goût, j’ai passé un moment délicieux et je suis triste de devoir dire au revoir à ce couple hors du commun.
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Aux personnes souhaitant découvrir une romance qui aborde des sujets sensibles, sans tomber dans le mélodrame. À celles qui ont aimé les tomes précédents.