Au fin fond de l'océan, dans un monde pas si différent du nôtre, vit le peuple mer. Plusieurs communautés se partagent les eaux du monde entier, certaines en bonne entente, d'autres en conflit déclaré. Lorsque la princesse Serafina s'éveille au matin de ses fiançailles, sa première préoccupation devrait être de plaire au beau prince Mahdi, son promis. Pourtant, Serafina est hantée par un cauchemar lui annonçant le retour d'une ancienne malédiction. Ses sombres prémonitions se confirment quand un assassin frappe sa mère, la reine Isabella, d'une flèche empoisonnée. Serafina doit alors découvrir qui a commandité ce meurtre afin d'empêcher les
|
communautés mers de s'entredéchirer dans une guerre impitoyable. Aidée par cinq amies issues de mers exotiques, elle mettra au jour une conspiration qui dépasse leurs pires craintes.
Ce livre, c'est un petit bijou qui ne ressemble à aucun autre. J'ai passé un super moment et je l'ai savouré comme un bonbon.
Serafina est une sirène. Princesse sur le point de se marier, elle fait de son mieux pour combler les désirs de sa mère en se comportant comme l'étiquette l'exige. Si sa situation est difficile et pleine d'embûches, elle n'en est pas moins désireuse de bien faire.
Le jour de ses fiançailles, un terrible événement survient, entraînant un conflit qui touche tous les royaumes. Serafina est forcée de quitter au plus vite les lieux et entreprend un long voyage, à la découverte de la vérité. Mais sa quête est longue et lui réserve bien des surprises.
Pour moi, ce livre est un franc succès. D'abord, parce que l'auteur est parvenue à créer un monde totalement unique et nouveau. Des histoires de sirènes, il y en a. Mais je n'en ai jamais lu de marquantes. Deep Blue est une série très marquante !
J'ai trouvé le début un peu long au démarrage. Les termes totalement inédits m'ont un peu perturbée, j'étais souvent obligée de me référer au lexique en fin de roman pour suivre. Mais après une cinquantaine de pages, j'ai compris que justement, il ne fallait pas buter sur chaque mot, et plutôt se laisser porter par l'histoire. À partir de là, tout a été plus simple. Ce monde m'a submergé comme un raz de marée. À chaque fois que je m'y replongeais, j'oubliais tout ce qui m'entourait. Un vrai délice !
La trame en elle-même prend place autour d'une énigme, un chant, un rêve. Serafina est chargée d'en découvrir le sens et sa quête initiatique est plus qu'envoûtante. J'ai aimé toutes les étapes qu'elle a traversées. La fin était à la hauteur de l'intrigue ! Une partie de nos interrogations trouve une réponse, malgré ce cliffhanger qui donne envie de poursuivre l'aventure sur le champ.
En ce qui concerne les personnages, je me suis sentie plus proche de Neela que de Serafina. Et une grosse mention positive pour Astrid qui m'a tiré quelques rires avec ses remarques caustiques. Je trouve que de tous les personnages, c'est la plus aboutie, la plus vivante. Chacun à une personnalité propre et les liens que les sirènes entretiennent ensemble donne vraiment une impression d'authenticité.
Ici, l'auteur n'hésite pas à inventer son propre langage, à faire des références à de nombreux dialectes de notre monde, à créer des situations plus périlleuses les unes que les autres. J'ai voyagé avec chacun de ses mots, j'ai vibré avec ses personnages. Un style d'écriture très simple, mais parfois teinté d'un humour tout particulier qui m'a fait sourire à plusieurs reprises. C'est une plume qui m'a touchée pour sa personnalité bien affirmée.
En résumé, Deep Blue, c'est un ouvrage qui a tendance à vite devenir addictif. L'histoire se lit facilement avec un style clair, même si les nouveaux termes peuvent rebuter aux premiers abords. Cependant, il ne faut pas s'effrayer, car c'est une merveilleuse histoire. Ce premier tome est là pour poser les bases, je suis très curieuse de découvrir ce que l'auteur nous concocte avec le tome 2.
|
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
REMERCIEMENTS
Un immense merci aux Éditions Hachette pour cet envoi dans le cadre d'un service presse, et tout particulièrement à Matéïa !
Menées par Serafina, les six jeunes sirènes des mers et des océans ont pour mission de retrouver les talismans ayant appartenu aux puissants mages de l’Atlantide. C’est le seul moyen de vaincre la malédiction qui a jadis détruit la cité antique et qui menace de se répéter. Serafina est convaincue que le talisman qui lui revient est enfoui au cœur d’une vieille épave. Son enquête lui fait faire une découverte d’une autre nature : un être cher à son cœur l’a trahie, et la jeune sirène en a le cœur brisé. De son côté, Neela ne parvient pas à convaincre ses parents du terrible danger qui menace les océans : persuadés qu’elle délire, ils l’enferment
|
dans sa chambre le temps qu’elle reprenne ses esprits. Neela s’échappe, bien décidée à arracher son talisman des griffes des redoutables dragons sabregueules qui le détiennent. Chacune à sa façon, Serafina et Neela font preuve de courage et d’intelligence, allant jusqu’à affronter la mort, sans présumer que ce sera une terrible révélation, aussi violente qu’une lame de fond, qui les anéantira.
L’année dernière, j’avais découvert Deep Blue, le premier tome de la saga, et l’histoire de Serafina m’avait conquise. Jennifer Donnelly était parvenue à créer un univers complexe, avec ses propres dialectes et ses usages. J’en étais ressortie très impressionnée. Retrouver le monde sous-marin a été un réel plaisir, malgré deux-trois petites choses qui m’ont quelque peu dérangée.
La route de Serafina, Neela et des quatre autres sirles vient de se séparer. Après les grosses révélations de la fin du tome 1, le moment est venu pour elles de partir à la recherche des artefacts. Elles n’ont que peu de pistes et c’est un combat de tous les instants que l’on va suivre. Nous sommes exclusivement aux côtés de Serafina et Neela, et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur quête va être bien ardue. Non seulement leurs ennemis – pour une raison qu’elles ignorent – semblent avoir systématiquement un coup d’avance, mais en plus, entre peines de coeur et désillusions, le combat va être plus qu’éprouvant.
J’ai eu plus de mal à m’immerger dans Rogue Wave. Déjà, parce qu’il me restait peu de souvenirs du tome précédent et en plus, replonger dans les mers et refaire connaissance avec tous ces néologismes propres à l’univers était assez compliqué. J’ai piétiné pendant 150 pages environ avant de vraiment retrouver mes marques. C’est dommage, je pense qu’il aurait été judicieux de nous faire un rapide résumé du tome précédent dès le début du livre. Ce monde est tellement vaste qu’on peut rapidement perdre pied.
Arrivée à la moitié du livre, j’ai retrouvé le plaisir de suivre les aventures de nos jeunes sirènes. Les contrées sous-marines doivent faire face à un véritable chaos. Plus personne n’est en sécurité et on tremble à l’idée qu’une des élues soit attrapée. De plus, chacune doit mener l’enquête sur les talismans et la pauvre Serafina évolue presque à l’aveugle. Heureusement, elle fait des rencontres fortuites et avance peu à peu.
Dans ce cadre pour le moins sinistre, on se délecte en voyant que bien d’autres choses se jouent en coulisse. Les liens familiaux se font et se défont, des personnages que l’on pensait rayés du script refont leur apparition (pour mon plus grand plaisir !), et les trahisons sont là où on ne les attend pas !
De mon côté, j’ai été séduite par certaines scènes vraiment bien amenées. Celle entre l’infante espagnole et Serafina, par exemple. C’était original, la magie qui imprègne les épaves hantées était extraordinaire. Les scènes finales, également. Oh oui ! La fin est tout bonnement géniale. Déchirante, douloureuse… mais bluffante ! L’auteur nous a gardé le meilleur pour les 50 dernières pages et une fois la toute dernière ligne lue, on se demande quelle mouche l’a piquée de nous mettre un cliffhanger aussi frustrant.
Nos deux sirènes sont très attachantes dans ce roman. Tout aussi démunies, elles n’en demeurent pas moins fortes et décidées. J’ai admiré leur mental d’acier et leur courage. J’ai eu très très mal pour Serafina dans les derniers chapitres. Je comprenais sa colère, son envie d’intervenir à tout prix sans pouvoir le faire. On se sent révolté pour elle, vraiment. Elles ont énormément évolué, même si notre héroïne reste un brin candide, par moment, et sont devenues des combattantes dans l’âme. Les autres personnages sont intéressants à découvrir, bien que brossés en superficialité. Je les ai sentis lointains, éphémères, contrairement à nos élues.
En résumé, ce tome 2 reste un tome de transition, plus long à mettre en place. Mais il conduit vers une suite qui s’annonce réellement bouleversante. Je sens que Jennifer Donnelly n’en a pas terminé avec ses surprises, et je trépigne à l’idée de savoir ce qui nous attend. C’est pour moi une réussite, avec une fin qui vaut carrément le détour !
|
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
REMERCIEMENTS
Je remercie les éditions Hachette et Betty pour leur confiance.
La princesse Serafina a bien changé. Elle qui était une jeune sirène orpheline, perdue et timide, est aujourd’hui pleine d’assurance, à la tête de la Résistance des Nageoires Noires. Alors qu’elle élabore un plan de sabotage contre l’ennemi, ses amies sirènes doivent elles aussi faire face à de grands dangers pour mener à bien leur mission. Ling se retrouve prisonnière du filet d’un chalutier géant, tandis que Becca rencontre Astrid et apprend que celle-ci cache un secret honteux.
Quant à Ava, elle est menacée par une troupe de cavaliers de la mort. Pire encore : il est de plus en plus difficile pour Mahdi, le fiancé de |
Serafina, de faire semblant qu’il est amoureux de Lucia Valerno. Or si les parents de Lucia venaient à avoir le moindre doute, la vie de Mahdi serait menacée et tous les espoirs de Serafina détruits.
La saga Waterfire est une série que j’aime bien. L’univers des sirènes est déjà peu exploité en temps normal, mais celui-ci pulvérise tous les records puisqu’il parvient à se distinguer de tous grâce à un univers foisonnant de petits détails fascinants. Jennifer Donnelly a tout donné dans cette saga, à tel point que le lecteur reste béat d’admiration devant tant de richesse.
Dans Dark tide, on passe un cran au-dessus. Nos jeunes sirènes n’ont jamais été aussi proches de la bataille finale. Serafina a rejoint la cause de la Résistance et compte bien réunir le plus de combattants possible pour protéger son monde. Cependant, elle n’a pas pour autant perdu de vue la quête des talismans, tout comme ses amies. Les obstacles qui les séparent du dénouement sont multiples et non sans danger. Et lorsque des secrets éclatent au milieu de tous ces problèmes, on est tenté de se dire que les sirènes n’ont pas fini d’en baver.
Le tome 1 avait été un grand coup de cœur, mais le tome 2 m’avait paru un peu plus laborieux à cause de toutes les complexités qui se mettaient en place. J’attendais du tome 3 qu’il me dépayse totalement et je n’ai pas été déçue du voyage.
L’auteur mise ici sur une action qui ne s’essouffle jamais. Si retrouver l’univers et ses nombreux détails a été un peu déstabilisant – comme à chaque fois –, passée la cinquantaine de pages, j’étais de nouveau opérationnelle et alpaguée par les aventures de nos sirènes préférées. Le plus grand point fort de ce troisième opus réside dans les nombreux points de vue que nous offre le récit. Ça confère à l’intrigue une cadence très soutenue et le roman n’en est que plus palpitant.
Les aventures se multiplient, les révélations nous parviennent en rafale. À peine le temps de dire « ouf ! » que de nouveaux éléments sont amenés sur le tapis. Jennifer Donnelly apporte la lumière sur de nombreuses choses, tout en laissant leur part d’ombre à bien d’autres mystères. On n’a pas d’autre choix que de tourner frénétiquement les pages, dans l’espoir d’avoir le fin mot de l’histoire le plus rapidement possible.
Nos héroïnes évoluent grandement dans ce tome 3. D’ailleurs, je dirais même qu’on arrive à un tournant de l’histoire où on constate à quel point leurs pérégrinations les ont changées et endurcies. Certaines se dévoilent pour de bon, faisant tomber les masques et les secrets, d’autres nous régalent de leur caractère volcanique et indomptable. Loin des jeunes filles délicates du premier tome, Jennifer Donnelly nous met face à de véritables héroïnes, capables de tout – et du pire – pour arriver à leurs fins.
En résumé, malgré ma difficulté à m’immerger dans le roman au début, Dark tide est une suite à la hauteur des autres tomes. Rebondissements et divulgations de secrets sont au programme, tout ça dans cette ambiance sous-marine que j’ai appris à affectionner au fil des aventures de Serafina, Astrid, Ling, Becca, Ava et Neela. Une histoire complexe et complète qui nous propulse dans les confins d’un monde méconnu.
|
|