Voilà bien deux ans que je traverse un gros passage à vide en terme de lectures. Difficile pour moi de garder mon attention longtemps et de ne pas piquer du nez passé une centaine de pages. La dernière novella de Marion Obry aux saveurs egyptiennes tombait donc à point nommé !
J’ai été agréablement surprise par cette histoire aussi courte qu’intense, où les dieux côtoient un peu trop étroitement les mortels. C’est sans problème qu’on embarque dans le monde dépeint par l’autrice, car l’univers est dépaysant, entre désert impitoyable et petites oasis bienvenues.
Le tombeau des âmes perdues, c’est avant tout une histoire d’amour, d’amants maudits, même, avec un fil rouge qui oscille entre rêves et monde astral. Cette touchee un peu mystique est si bien imaginée, que l’espace d’une centaine de pages, on oublie un peu ce qui nous entoure pour plonger aux côtés du jeune Itan.
Il était debout. Debout et seul dans un océan d’étoiles. Il se tenait fier et droit. Il agissait comme si chacune des étoiles était à lui. Mais soudain, un pli se forma à la surface de son univers lisse. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, le serpend du chaos surgit. So corps, long de plusieurs dizaines de mètres, était recouvert d’écailles sombres sur le dos, tandis que son ventre en possédait aux teintes argentées. Ses yeux avaient la couleur du sang des innocents dont il se nourrissait. Il avait trouvé sa nouvelle proie. Ce serait bientôt la fin.
En résumé, Le tombeau des âmes perdues est une petite novella aux allures simples et accessibles.Il n’y a qu’à se laisser embarquer par l’autrice et son imagination foisonnante. Une lecture éclair et poétique que je vous conseille, si vous aimez la romance fantastique et si vous n’êtes pas réfractaire aux formats plus brefs. |