Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de l'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d'ail !
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Ce livre trainait dans ma PAL depuis quelques temps. Je l’avais acheté, car je savais que le grand Pierre Bottero avait contribué à sa conception. En ce moment, j’étais à la recherche d’une lecture légère et drôle. A comme Association a répondu à chacune de mes attentes.
C’est Erik L’Homme qui a écrit ce premier tome. Il conte l’histoire de Jasper, 15 ans, gamin déluré à l’humour unique. Il va à l’école, adore la musique et partage sa passion avec ses deux seuls amis. Si à première vue Jasper est banal et se fond dans la masse, en réalité, il mène une double vie. C’est un sorcier ! Il fait partie de l’Association, une organisation secrète ayant pour but de maintenir l’équilibre entre les Normaux, les Anormaux et les Paranormaux.
Jasper est donc un Paranormal et l’Association lui a donné le statut de stagiaire. Il écope donc des petites missions sans réel danger, mais prend son travail très à coeur ! Il doit également suivre des cours sur les créatures magiques, et s’en réjouit parce qu’il peut ainsi reluquer la jolie Ombe, une autre stagiaire.
Le jour où l’organisation lui confie une mission, Jasper est loin de s’imaginer que celle-ci va l’amener très loin. Les vampires seraient liés à un trafic de drogue, et l’adolescent est chargé de faire la lumière dessus. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu !
J’avais très peur en commençant le roman. 154 pages, ce n’est rien pour introduire une histoire. Je craignais de ne pas être suffisamment dedans, mais si ces 154 pages se sont lues très vite, j’ai néanmoins passé un moment exquis ! Aucune longueur, l’action qui s’enchaîne bien, et en même temps un univers qui nous apparaît très vaste.
Je pense que je n’aurais pas autant aimé si Jasper n’avait pas ce caractère. Certes, l’histoire est géniale, bien pensée et originale, mais ce personnage lui donne une véritable âme. Jasper ne se prend pas vraiment au sérieux, ses remarques sont bourrées d’autodérision, mais en même temps… il ne manque pas d’aplomb ! Sa curiosité et son tempérament vont le pousser à aller plus loin dans sa mission, jusqu’à le fourrer dans les problèmes jusqu’au cou. Ce qui promettait d’être une petite enquête gentillette va se transformer en un problème monstrueux (et le mot est faible !).
Je me suis marrée tout le long de l’histoire, et quand l’auteur choisit de faire subtilement référence à la série Kaamelott (dont je suis fan), je me suis dit “voilà, ce livre sera un coup de foudre !”.
Les références au monde magique sont connues de tous : les trolls, les vampires, les goules… on en a tous entendu parler, que ce soit dans les mythologies ou dans d’autres livres. Ici, Erik L’Homme a choisi de les transformer, de leur donner une vraie personnalité. En bref, une certaine complexité se dessine en arrière-plan, même si elle n’est qu’esquissée pour le moment.
Les autres personnages sont tous intéressants à découvrir. Même si ce premier tome est centré sur Jasper, c’est à travers ses yeux que l’on fait la connaissance de Mademoiselle Rose, Sphynx ou encore Ombe. Des protagonistes qui ont tous leur petit caractère et qu’il ne vaut mieux pas trop chatouiller !
Cette histoire dégage quelque chose de vraiment fascinant. Au-delà du tempérament un peu clownesque de Jasper, j’ai senti la patte de Bottero derrière (bien que ce tome-ci ait été écrit par son binôme). Ce qui m’a beaucoup touché, ce sont les petites références aux sagas que l’on connaît bien (Ewilan, par exemple). C’était amusant de les chercher tout au long de la lecture.
Une écriture réellement agréable, un humour percutant (sans être lourd, il a su me séduire) et un auteur qui a un talent remarquable. Ce premier tome dégage un potentiel énorme qui me donne envie de me ruer sur les 7 prochains tomes derechef !
En résumé, je suis persuadée que cette saga va me plaire jusqu’au bout. Tous les ingrédients sont réunis pour que je puisse l’affirmer aujourd’hui : sous des dehors simples, la trame est fraîche, on devine aisément le talent et l’expérience de l’auteur. Je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises, et cette idée me ravit ! |
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Elle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoir d’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire.
Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire. |
Que dire si ce n’est qu’il me tardait de replonger dans l’univers de A comme Association ? J’avais commencé cette saga un peu sur un coup tête, sans vraiment savoir dans quoi j’embarquais, et le premier tome m’avait plus qu’emballée ! J’en attendais donc beaucoup pour le deuxième opus. Mais sans réelle surprise, j’ai été conquise. Eh oui, encore !
Cette fois-ci, c’est Pierre Bottero qui mène la danse et il décide de se mettre dans la peau d’Ombe. Ombe est une paranormale, également stagiaire dans l’Association, comme Jasper. Solitaire et indépendante, elle n’aime pas que les choses échappent à son contrôle et le fait savoir. Elle se révèle diamétralement opposée au caractère jovial de Jasper, et ce dernier a tendance à l’exaspérer la plupart du temps.
Ce tome-ci se déroule au même moment que le tome 1, mais avec de nouvelles aventures. Ombe se voit attribuer une mission. Ce qui promettait d’être une tâche pépère va finir par devenir un problème à grande échelle. Il faut dire qu’Ombe a le même don que Jasper : elle s’attire des ennuis considérables ! Mais n’ayant pas froid aux yeux, la jeune fille n’hésite pas à se salir les mains.
J’ai grandement apprécié suivre les aventures d’Ombe. Elle est volontaire et très énigmatique. Sa façon de prendre les choses à la légère est amusante et sa révulsion pour tout ce qui touche à la magie... Oui, parce que Ombe et la magie, ça fait quatre ! Les autres personnages transportent littéralement et nous font rire. Je les ai trouvés pleins de couleurs et de peps, même si Jasper qui un de mes chouchous. Quand il entre en scène, je sais que le moment va être mémorable.
Tout comme avec le premier tome, Les Limites Obscures de la Magie est un roman très court, mais prometteur. Si ça n’avait pas été Pierre Bottero et Erik L’Homme, j’aurais pris peur. Mais ces deux auteurs ont un don pour nous immerger dans l’histoire dès les premières pages. Impossible de savoir comment ils s’y sont pris, mais je n’ai jamais eu l’impression que les événements étaient bâclés ou cousus de fil blanc. C’est un récit vraiment vivant et plein d’énergie. Voir les héros s’embourber et s’attirer des ennuis, je trouvais ça particulièrement divertissant !
J’ai cru comprendre en parlant avec certains lecteurs, que la suite était beaucoup plus profonde et riche en révélations. Pour l’instant, en tout cas, le roman reste piquant d’humour et sans aller dans le fond du fond des choses, ça reste un récit plein de promesses qui fait passer le temps à la vitesse de l’éclair.
Cette fois-ci, c’est Pierre Bottero qui mène la danse et il décide de se mettre dans la peau d’Ombe. Ombe est une paranormale, également stagiaire dans l’Association, comme Jasper. Solitaire et indépendante, elle n’aime pas que les choses échappent à son contrôle et le fait savoir. Elle se révèle diamétralement opposée au caractère jovial de Jasper, et ce dernier a tendance à l’exaspérer la plupart du temps.
Ce tome-ci se déroule au même moment que le tome 1, mais avec de nouvelles aventures. Ombe se voit attribuer une mission. Ce qui promettait d’être une tâche pépère va finir par devenir un problème à grande échelle. Il faut dire qu’Ombe a le même don que Jasper : elle s’attire des ennuis considérables ! Mais n’ayant pas froid aux yeux, la jeune fille n’hésite pas à se salir les mains.
J’ai grandement apprécié suivre les aventures d’Ombe. Elle est volontaire et très énigmatique. Sa façon de prendre les choses à la légère est amusante et sa révulsion pour tout ce qui touche à la magie... Oui, parce que Ombe et la magie, ça fait quatre ! Les autres personnages transportent littéralement et nous font rire. Je les ai trouvés pleins de couleurs et de peps, même si Jasper qui un de mes chouchous. Quand il entre en scène, je sais que le moment va être mémorable.
Tout comme avec le premier tome, Les Limites Obscures de la Magie est un roman très court, mais prometteur. Si ça n’avait pas été Pierre Bottero et Erik L’Homme, j’aurais pris peur. Mais ces deux auteurs ont un don pour nous immerger dans l’histoire dès les premières pages. Impossible de savoir comment ils s’y sont pris, mais je n’ai jamais eu l’impression que les événements étaient bâclés ou cousus de fil blanc. C’est un récit vraiment vivant et plein d’énergie. Voir les héros s’embourber et s’attirer des ennuis, je trouvais ça particulièrement divertissant !
J’ai cru comprendre en parlant avec certains lecteurs, que la suite était beaucoup plus profonde et riche en révélations. Pour l’instant, en tout cas, le roman reste piquant d’humour et sans aller dans le fond du fond des choses, ça reste un récit plein de promesses qui fait passer le temps à la vitesse de l’éclair.
En résumé, j’aimerais vous en dire plus, mais je pense qu’il faut se lancer avant tout. Ça se lit facilement et ça se déguste comme un gâteau. On a beau en redemander, on en a jamais assez ! Je me suis déjà beaucoup attachée aux personnages, et l’univers aussi dangereux qu’hilarant tient toutes ses promesses ! Les deux auteurs ont dû s’éclater comme des gosses en écrivant, et ça se devine dans chaque boutade ! |
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
À chaque fois que je ressors d’un tome de A comme Association, je suis rongée par le regret de ne pas avoir lu cette saga plus tôt. C’est pour moi une valeur sûre, je commence toujours ma lecture avec la sensation que je vais me bidonner, et je finis non seulement pliée, mais en plus soufflée par le talent de Pierre Bottero et Erik L’Homme. J’avoue cependant avoir ma préférence pour le personnage de Jasper (dont les aventures sont relatées par Erik L’Homme). Et si je devais choisir, je préfère suivre ce personnage plutôt que Ombe, assez secrète et insaisissable (le tome 2 n’en était pas moins un sacré coup de coeur !).
Dans L’Étoffe Fragile du Monde, nous retrouvons notre bon vieux Jasper, aux prises avec de grands dilemmes. Il a reçu un coup de fil très perturbant d’Ombe, et craint qu’elle ne soit en danger mortel. Mais Jasper fonce toujours tête baissée dans les problèmes, et il s’en doute bien, mais il va mettre les pieds dans une nouvelle aventure, et son petit coeur risque de ne pas en sortir indemne !
Son enquête à la recherche de sa coéquipière va l’amener à croiser la route d’Erglug, le troll dont on fait la connaissance dans le tome 2. Tous les deux vont conclure un pacte destiné à protéger Ombe, mais pour y parvenir, ils doivent prendre en chasse le puissant mage Siyah.
Quel bonheur de retomber dans cette histoire, de retrouver ces personnages et cet humour décapant ! Dans ce tome-ci, Erik L’Homme va toujours plus loin et la trame se révèle plus complexe. On commence à faire quelques connexions, ce qui rend l’histoire encore plus prenante. Si le début de la saga commence de façon relativement légère et sans prise de tête, je devine qu’il n’en sera pas de même tout au long de mon avancement. Et pourtant, le livre est toujours saupoudré de cette touche d’autodérision. C’est délicieux, on savoure ça avec délectation !
Les trolls sont mis à l’honneur ! On en apprend plus sur eux, sur leur mode de vie, et je me suis régalée durant les joutes verbales entre Jasper et Erglug. À croire que ce dernier est son alter ego, car ils ont le même type d’humour et semblaient destinés à se rencontrer un jour. Pour couronner le tout, l’auteur apporte une touche philosophique assez piquante. Il manie les mots à la perfection, nous laissant baba à plusieurs reprises ! J’ai été encore plus conquise sur ce point.
Si dans les deux tomes précédents l’action montait crescendo jusqu’à devenir presque apocalyptique à la fin, ici, elle est omniprésente et surtout inattendue. Jasper et Erglug sont mis à l’épreuve en permanence, et ces embûches renforcent d’autant plus la cohésion de leur duo improbable.
Jasper… Halala, ce Jasper. Là encore, Erik L’Homme parvient à faire des miracles ! On suit un adolescent et ses préoccupations d’adolescent, mais pas seulement. Il est affirmé et intrépide, il va parfois au-delà du danger sans vraiment penser aux conséquences. A contrario, il se montre très soigneux lorsqu’il met en place un plan, et sa maîtrise de la magie est tellement poussée et bien expliquée qu’il est difficile de ne pas rester béat d’admiration. À côté de cela, il évolue beaucoup et grandit au fil de ses aventures. Il découvre ce que tous les adolescents de son âge découvrent, mais de façon moins conventionnelle (si je m’étais seulement attendue à un truc pareil, ah ah ! Ceux qui ont lu ce 3e tome comprendront à quoi je fais référence). Pour moi, sans Jasper, ce ne serait sans doute pas un coup de foudre. Il est l’âme même de A comme Association.
Ce nouvel opus nous oblige également à voir l’Association sous un nouveau jour. Les découvertes que Jasper fait jettent le doute sur le sérieux de l’agence. Tout n’est pas immuable et figé, on en vient à se poser des questions. D’autres mystères viennent s’y ajouter, pour nous plonger dans le questionnement et le flou le plus total. Je pense que les tomes suivants seront plus sombres et moins légers, car pas mal d’interrogations commencent à être soulevées. Je suis impatiente de m’y mettre !
En résumé, j’ai passé un moment extra, et encore le mot est faible ! Un Jasper égal à lui-même, aussi espiègle que surprenant, des trolls tous plus massifs les uns que les autres, et des aventures… Beaucoup, beaucoup d’aventures qui ne vous laisseront aucun répit. L’Étoffe Fragile du Monde est un roman léger et drôle que vous ne voudrez pas rater.
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Bon. Par où commencer cette chronique ? Je me sens triste, mélancolique, même. Avec cette furieuse envie de poursuivre mon avancement dans la saga. J’ai passé un moment fabuleux ; ces 180 pages, je ne les ai vues défiler à AUCUN moment. Le dernier roman de ce cher Pierre Bottero était… magnifique !
Si vous me suivez depuis quelques mois, vous devez savoir que le tome 2 est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent. Je l’ai adoré, bien sûr, mais il était en dessous des autres, car j’ai un petit faible pour Jasper depuis le tout début. Ici, il y a eu un subtil changement. Car l’Ombe que l’on découvre dans le tome 2 – hautaine et lointaine – n’est plus qu’un souvenir. Elle devient un peu plus vulnérable, sa carapace se fissure et s’ouvre à… l’amour ?
Oups, je n’ai même pas pris le temps d’expliquer un peu le contenu de ce 4eme opus que j’en viens déjà à bavasser sur son héroïne. Reprenons ! Dans Un Subtil Parfum de Soufre, nous retrouvons Ombe au moment où les aventures de Jasper nous sont relatées dans le tome 3. En fait, ces deux romans partagent deux scènes d’un point de vue différent : la première et la dernière. Ça peut paraître étrange, mais je trouve ça assez brillant, car de ce fait, on fait des connexions stupéfiantes.
Ombe est donc à la recherche d’informations concernant le trafic de drogue auxquels les vampires semblent mêlés. Après un tête-à-tête avec Erglug, elle finit par tomber sur… des loups-garou. Elle en sauve un de justesse et là, c’est le coup de foudre ! Mais de nombreux dangers continuent de la poursuivre, et la jeune femme, bien qu’incassable, risque d’en faire sérieusement les frais.
Comme toujours, je me suis refusée à lire le résumé. Bien que court, il donne déjà trop d’informations (vous me direz, je viens d’en donner un bon paquet, moi aussi), et du coup l’effet de surprise est un peu amoindri. Mais ça n’enlève rien du tout à l’explosion de ressentis qui nous balayent durant toute la lecture. La romance tient une place plus importante que d’habitude et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ça (fleur bleue, moi?). Ombe devient plus… tangible. Elle laisse peu à peu tomber le masque renfrogné qui la caractérise pour se laisser aller. Et puis il y a toujours son franc-parler, son don pour aller droit à l’essentiel sans essayer de raisonner. Je me suis particulièrement régalée lors du combat contre le loup-garou. Elle a une façon de nous surprendre avec ses répliques, c’est juste exquis ! Elle est beaucoup plus attachante que dans le tome 2. Sa fragilité rend le lecteur plus enclin à se retrouver en elle.
Concernant les péripéties, tout s’enchaîne à merveille et les liens commencent à se faire entre les différents tomes. Les missions qu’Ombe et Jasper ont dû remplir n’étaient pas des missions indépendantes, et même si les connexions ne se font pas de façon claire, on se doute que ça cache quelque chose de très très gros ! Pierre Bottero a su entretenir un mystère de tous les instants.
La note de fin nous apprend qu’il est décédé quelques jours après avoir terminé le premier jet de ce roman. Il a succombé à sa passion pour la moto dans un accident de la route. Deux réflexions s’imposent alors à moi : 1. C’est salement ironique sachant que la toute dernière scène de ce tome nous montre Ombe et Jasper sur une moto ; 2. Ce premier jet, ce roman brut, n’a aucunement l’air d’une histoire inachevée, tâtonnante. Pierre Bottero avait un talent énorme et même sans avoir travaillé et retravaillé son texte, celui-ci est de loin le plus touchant que j’ai lu de lui. Je suis admirative, et encore le mot est bien faible.
Ce qui force le respect dans ces 4 premiers romans, c’est que les auteurs n’ont pas cherché à tirer la couverture de leur côté. Le travail de chacun réalisé sur les tomes est respecté, tout s’imbrique à la perfection. Jasper et Ombe sont inoubliables et chacun pour des raisons différentes.
En résumé, on referme Le Subtil Parfum du Soufre la tête pleine de questions. Les mystères s’épaississent, l’envie de poursuivre s’accroit ! Mais l’émotion et les larmes sont également au rendez-vous, avec une fin qui laisse un arrière-goût fort amer, plein de gravité. J’ai déjà mes petites hypothèses, notamment avec le titre et la notion d’odeur qui revient à plusieurs reprises. J’attends de voir si mes idées sont les bonnes.
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Alors qu'ils profitent tous les deux du soir de Noël, Ombe et Jasper sont les victimes d'une attaque violente.
C'est un choc terrible pour Jasper, qui se retrouve seul et affaibli. Déterminé à découvrir l'identité de leurs mystérieux agresseurs, obnubilé par l'idée de se venger, Jasper se lance dans une folle poursuite. Mais comment atteindre son but quand l'Association vous lâche, et qu'on ne peut compter pour survivre que sur un vampire peureux, une harpie revêche et les livres de sorciers disparus depuis longtemps ? |
Il faudra à Jasper beaucoup de courage pour surmonter les obstacles qui se dressent devant lui, à commencer par sa propre colère et son immense chagrin.
On m’avait prévenu que la transition entre le tome 4 et le tome 5 était brutale. Eh bien je n’aurais jamais cru que ça me heurterait autant (je vous préviens, il va y avoir du spoiler !). J’ai enchaîné ce roman juste après le précédent, car il me fallait la suite. Je n’ai pas été déçue du voyage. Mais au lieu d’y trouver des vannes, j’y ai trouvé des larmes.
Dans Le Subtil Parfum du Soufre, nous laissions Ombe et Jasper le soir de Noël, durant un rendez-vous qui tournait plutôt bien. Ombe qui d’habitude l’évite comme la peste et le rembarre à tout bout de champ semble avoir trouvé la paix en sa présence. Notre attendrissement est de courte durée, car nous retrouvons juste après Jasper à l’hôpital. Walter et Mademoiselle Rose lui apprennent qu’il a réchappé à une tentative d’assassinat. Ombe, elle, n’a pas eu cette chance.
C’était très bizarre, je n’ai pas vraiment réagi quand j’ai appris ça. Pourquoi ? Simplement parce que ça me semblait impossible, c’était trop brutal. Nous suivions Ombe depuis 2 tomes, Erik L’Homme allait bien se débrouiller pour la ressusciter, ou quelque chose dans ce goût-là. Non ? En réalité, j’étais en plein dans le déni. J’ai même demandé à une amie ce qu’il en était, et elle m’a confirmé “oui, oui, Ombe est bien morte”. Hum… là c’était le CHOC !
Bref, je poursuis mon laïus. Jasper doit donc faire avec l’absence de son amie, mais alors que l’Association tient à le laisser en dehors de ce qui se trame chez les Paranormaux, lui décide qu’il ne peut en être ainsi et fait cavalier seul. Son but ? Venger Ombe en exterminant celui qui les a attaqués. S’ensuit une course-poursuite haletante, où les prédispositions du jeune homme vont être mises à rude épreuve.
Il y a tant de belles choses à dire sur ce cinquième opus ! Déjà, il est beaucoup plus sombre que les autres. Je me suis sentie vraiment déprimée. C’est comme si le tome 5 signait un nouveau cycle, comme si Erik L’Homme avait cherché à faire passer la saga à un cran supérieur, afin de donner l’impression que les 4 premiers tomes sont le passé et que les choses sérieuses vont vraiment pouvoir commencer. C’est un poil flippant dit comme ça, mais c’est mon ressenti.
J’aime particulièrement la façon dont Jasper manipule la magie. Il lui donne une personnalité, une âme. La magie devient presque logique, scientifique, comme apprendre à jouer d’un instrument de musique. On pourrait facilement y croire. Petit aparté pour parler de Fafnir, le sortilège conçu par Jasper. J’ai trouvé ça brillant, drôle et vraiment original. Au travers de Jasper, la magie donne vraiment l’impression d’être vivante.
On a aussi la chance de suivre de brèves scènes qui se passent au 13 rue Horla, entre Rose et Walter. Des personnages toujours en arrière-plan habituellement, mais qu’on trouve plus humains et vulnérables, ici. Ça montre que l’Association est fragilisée, ça nous fait craindre le pire pour la suite !
Jasper, quant à lui, vit un véritable parcours du combattant. Il est en deuil et c’est assez déprimant de devoir gérer sa propre peine (en temps que lecteur et admirateur de Pierre Bottero) et celle d’un personnage aussi attachant que lui. Il y a cependant quelques petits traits d’humour qui nous font rire à travers nos larmes, et qui rend le tout encore plus captivant. Plus on avance dans la lecture, plus on se rend compte qu’il reprend du poil de la bête. Et les jeux de mots s’enchaînent, les références (notamment à Twilight ou le Seigneur des anneaux) se multiplient. J’ai fini par bien me bidonner. L’humour d’Erik L’Homme est toujours au rendez-vous et j’y suis particulièrement sensible.
C’est un très bel hommage qu’Erik L’Homme a adressé à son ami décédé. Durant 200 pages, la fiction et la réalité se mêlent pour rendre le tout déchirant, car on a l’impression qu’il fait son deuil à travers cette histoire. J’ai conscience qu’Erik n’aurait pas pu continuer à exploiter Ombe. Elle appartenait à Pierre Bottero. Mais en décidant de l’évincer, il l’a rendue un peu intemporelle, presque immortelle. J’aime cette figure qui lui est attribuée. Elle est là sans l’être. Les échanges entre elle et Jasper sont juste énormes. Erik L’Homme a très bien dépeint ce qui aurait pu se dire. Encore une fois, un très bel hommage. Monsieur Bottero aurait sans doute été très fier.
En résumé, une histoire… toujours aussi extraordinaire, une trame qui fait un bond en avant et qui se veut de plus en plus addictive, mais aussi un roman poignant. Un dernier hommage qui laisse flotter les souvenirs d’une belle amitié au travers de Jasper et Ombe. Je suis totalement séduite par ce nouvel opus, même si l’ambiance qui imprègne l’entièreté du roman est très différente de celle à laquelle on nous a habitués.
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Lorsque Jasper se décide enfin à revenir à l'Association, il trouve porte close. Entre de faux Agents qui traquent un sorcier joueur de tambour dans le métro et de vrais vampires qui organisent une fête sanglante dans un manoir de banlieue, il n'a pas le temps de s'étonner. Accompagné de son fidèle sortilège Fafnir et d'Ombe qui lui prodigue toutes sortes de conseils bizarres, Jasper mène l'enquête… Ignorant que Walter a disparu et que Mademoiselle Rose passe son temps à discuter avec un miroir, accroché dans sa cuisine ! Jasper sauve la vie de l'Agent stagiaire Nina et
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remonte avec elle la piste de l'étrange sorcier. Une piste semée de cadavres. Mais qui, du sorcier qui a pris Walter en chasse ou de la troublante Nina, risque le plus de causer sa perte ?
Sans surprise, je n’ai pas pu m’empêcher d’enchaîner les tomes. Je suis dans une période très speed, et les livres de cette saga sont courts et délicieusement tentants ! Ce qui dort dans la nuit est tout aussi bon que les autres et dans la continuité du tome 5 : un peu tristounet, plus sombre et à tendance addictive !
Après toutes ses aventures en solo, Jasper se ressource une journée avec sa mère, dans son appartement luxueux. Mais le lendemain, il se rend à son rendez-vous avec Mademoiselle et Rose et Walter. Seulement en arrivant, personne ne vient lui ouvrir. Et c’est le début d’un nouveau mystère, de nouvelles aventures.
J’ai tout autant apprécié ce 6eme opus qui reste dans la lignée des suivants. Les problèmes s’accumulent, de nouveaux personnages ramènent leurs fraises et les questions deviennent tellement étouffantes qu’on se demande comment l’auteur va réussir à démêler tout cela. Le plus difficile, c’est qu’on n’a presque aucune piste, car les incidents ne semblent pas avoir de lien les uns avec les autres. Ajoutez à cela l’Association qui perd complètement pied : une Mademoiselle Rose dépassée et un Walter introuvable. Et Jasper doit improviser avec tout ça.
Encore une fois, ces 200 pages se dévorent à grande vitesse. Tout devient assez bizarre, et même si j’avais des hypothèses, je n’arrivais pas à imbriquer tous les éléments comme il fallait, c’était assez étrange. J’ai eu cette sensation qu’Erik L’Homme nous donnait les pièces d’un grand puzzle. On a toutes les réponses à nos questions sous les yeux, mais il manque un élément clé pour qu’on arrive à faire les embranchements. Du pur génie !
En fait, ce tome est un tome de transition. Rien n’est résolu, tout reste à élucider. On finit par se prendre pour un détective et c’est vraiment plaisant. Mais ce n’est pas tout. L’auteur nous laisse entrevoir ce qui se passe du côté de Mademoiselle Rose. On suit ses inquiétudes et les moyens qu’elle met en oeuvre pour percer les mystères. C’est ainsi que l’on fait la connaissance de Nina et Jules, d’autres agents stagiaires aux pouvoirs intrigants. Le fait de suivre leur avancée nous donne une longueur d’avance sur Jasper et sa propre mission, qui s’interroge parfois sur ce que nous savons déjà, en temps que lecteurs.
Concernant Jasper, il m’amuse toujours autant. Il est jeune, parfois esclave de ses propres hormones, mais aussi extrêmement brillant dans son domaine. Et je l’adore parce qu’il ne se prend pas au sérieux, il sait que ses prédispositions sont exceptionnelles, mais il reste humble et ça ne le rend pas orgueilleux pour autant. Pour toutes ces raisons, je l’adore et j’en redemande ! J’aime aussi beaucoup sa relation avec Ombe qui s’affirme, leur complicité et leurs échanges. Un personnage reste tout de même un grand mystère pour moi : Nina. Je ne la trouve pas du tout naturelle et très gnian-gnian. Est-ce que ça cache quelque chose ? Affaire à suivre…
Le final de ce roman est tellement accrocheur qu’on ne peut pas s’empêcher de foncer tête baissée dans le tome suivant (ce que j’ai fait !). Une fin extrêmement frustrante, mais aussi saupoudrée d’une grosse dose de tristesse, car l’Association se voit encore amputée d’un membre.
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Réveillé en fanfare par Fafnir, son sortilège-espion, Jasper s'apprête à partir sur les traces du dangereux chamane. Lorsque Jean-Lu, venu à la rescousse, tombe sur trois sbires évanouis sur le pas de la porte, il lui faut inventer une nouvelle série de mensonges - un art très prisé par l’Association ces derniers temps. Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là. Jasper, devenu ennemi public numéro un, est pourchassé par des Anormaux enragés, par un Mage rancunier et même par mademoiselle Rose, transformée en chef de guerre ! Si notre magicien en herbe découvre les secrets des
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mondes qui l’entourent, il lui manque encore de nombreuses réponses ; à commencer par le mystère des pouvoirs de Nina ! Heureusement, Ombe est là pour le guider, que ce soit pour affronter un loup-garou ou une jolie fille...
Commencé directement après avoir terminé de lire le tome 6, je brûlais d’impatience de trouver des réponses à toutes les questions que je me posais. On m’avait prévenu que la lumière serait faite sur tous les mystères dans le dernier tome, donc je ne m’attendais pas à trouver des révélations dans celui-ci. En fait, Car nos Coeurs sont Hantés rajoute une dernière couche (bien épaisse) de mystères supplémentaires !
Je n’ai jamais été plus près du dénouement final ! Et c’est à la fois frustrant d’écrire cette chronique tout en sachant que je ne pense qu’à une seule et unique chose : commencer le dernier tome, le dévorer voracement, connaître le fin mot ! Et en même temps, j’ai peur de ce que je pourrais découvrir, car si ce roman est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent, il a tout de même le mérite d’exacerber nos sentiments, de bouleverser nos repères.
Jasper est toujours au coeur de sa quête, et de nouveaux personnages, de nouveaux faits marquants ramènent le bout de leur nez. Des événements qui – loin de faire la lumière sur toutes nos interrogations – me laissent de plus en plus perdue. Pas perdue dans le sens où je ne comprends plus rien. L’histoire est toujours aussi fluide et addictive, mais la trame prend tellement d’ampleur que je me demande comment Erik L’Homme compte s’y prendre pour dénouer tous ces noeuds. On se pose mille questions, on met en avant des dizaines d’hypothèses. Et l’une d’entre elles me titille beaucoup, concernant la véritable nature de Jasper et d’Ombe. Car A comme Association est avant tout une quête identitaire, et j’ai l’impression que cette information est le pivot de toute l’histoire. La fin du roman – qui nous fait bien comprendre que Jasper a mis le doigt sur sa nature, mais ne compte pas nous le dire avant le tome suivant (frustration intense !) – me laisse médusée avec une idée très précise sur la question. On verra dans la chronique prochaine si je me trompe ou non.
Petit plus : on en apprend un peu plus sur Otchi et je dois avouer que j'ai adoré comment les choses se sont goupillées de ce côté. La magie qu'il emploie - si différente de celle qu'utilise Jasper - est fascinante et les illustrations incorporées rajoutent du réalisme, pour notre plus grand bonheur !
Quoi qu’il en soit, c’est encore un très bon livre que nous offre l’auteur. Je vous avoue que j’ai moins accroché sur celui-ci (bien que plaisant) et ce pour une raison bien précise. Jasper étant un personnage que j’ai vraiment adoré et surkiffé jusqu’à présent, je l’ai trouvé différent ici. Habituellement, il est humble, il ne se prend pas au sérieux, et cache une grosse réserve de boutades et de sarcasmes sous sa manche. Mais dans Car nos Coeurs sont Hantés, on le découvre dans une nouvelle dimension : il doit travailler en équipe. Et je ne l’ai pas du tout reconnu dans ses rapports avec les autres. Il ment, se planque quand il y a du grabuge (ce qui ne lui était encore jamais arrivé jusqu’à maintenant) et entretient un véritable rapport de force avec Jean-Lu, notamment. Il est même parfois à la limite de la condescendance avec lui. Bref, ce n’est pas le Jasper que j’ai connu et si ça me peine, je comprends néanmoins qu’il y a quelque chose de sous-jacent, quelque chose qui explique ce changement de comportement. Après je n’oublie pas non plus que les épreuves qu’il doit traverser sont particulièrement pénibles ; il mûrit, également. Mais je ne sais pas, il n’est plus tout à fait le même.
Celle qui nous réserve de grosses surprises, c’est Mademoiselle Rose. Dans le tome précédent, elle doit composer sans la présence de Walter. Il lui faut gérer la crise qui secoue l’Association et elle qui se montre d’habitude rigide, laissait un peu tomber le masque. Mais dans ce tome 7, on a affaire à une véritable guerrière. Ce n’est plus le masque qu’elle fait tomber, mais le tailleur strict ; et le chignon serré laisse place aux cheveux au vent, façon amazone. Et j’exagère à peine ! J’adore ce changement radical qui tranche avec ce qu’on avait l’habitude de voir les 6 tomes précédents. C’est une nouvelle Mademoiselle Rose, qui cache des démons dans ses tiroirs et qui se balade avec des armes mortelles. Pffiou, quel feu d’artifice !
En résumé, c’est encore une réussite pour moi. Erik L’Homme tire son épingle du jeu avec un suspens qui frise l’insupportable et des personnages surprenants. Maintenant, à moi l’ultime tome qui répondra (enfin !) à toutes mes questions. La dernière fois que j’ai ressenti ce besoin impérieux de lire plusieurs tomes d’une traite, c’était avec Harry Potter. C’est officiel, A comme Association s’arrange pour me couper de toute vie sociale !
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C’est encore une fois l’heure des adieux, et, alors que Jasper assiste à l’enterrement du Sphinx, il fait la rencontre de Fulgence, le directeur de l’Association. Leur première confrontation ne laisse rien présager de bon : Fulgence semble déterminé à écraser le bureau de Paris pour de mystérieuses raisons que Jasper va s’employer à découvrir. Pour cela, il lui faudra réincarner son précieux Fafnir en corbeau, suivre les conseils d’Ombe, mais surtout compter sur d’improbables alliés alors qu’il affronte vampires, démons et anciens camarades de classe. Parviendra-t-il à sauver l’Association et à découvrir le secret de ses origines ?
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W.O.U.A.O.U.H. Voilà ce qui me vient à l’esprit lorsqu’il me faut parler de cette lecture. Je m’étais promis de stopper après le tome 7 afin de me concentrer sur mes examens à venir (shame on me !), et de ce fait, commencer cette lecture la tête plus légère, d’ici quelques semaines. Heeeuuu, il faut savoir que j’ai terminé le tome 7 aux alentours de minuit, et j’ai directement enchaîné avec le tome 8 que j’ai bouclé en… 3 heures. Lâcher ce livre alors que moins de 400 pages me séparaient de la vérité, c’était pas possible. Cette lecture m’a laissée bluffée, soufflée, chamboulée et bouleversée !
C’est le moment. Dans le tome 7, nous avons laissé Jasper en proie à bien des interrogations. Notre héros pense avoir compris d’où il vient. M’ouais. En tant que lecteur, nous ne sommes au courant de rien, même si j’avais de sérieuses hypothèses à ce sujet (demandez à Ophélie du blog Violette Culturelle, j’étais sur une très bonne piste depuis le tome 4 !). Au final, il faut dire ce qui est : j’ai eu beaucoup de flair (huhu).
Au début du roman, Jasper se rend à l’enterrement d’un membre de l’Association. Et après une altercation avec le big boss, il se rend – à la demande d’Ombe – dans l’appartement de cette dernière. Et c’est là que le jeune homme fait une découverte à faire froid dans le dos : dans la chambre d’Ombe, il y a… Ombe. Du moins une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Mais les fantasmagories ne s’arrêtent pas là ! Fulgence, ze big boss, est bien décidé à mettre la main sur Jasper, pour une raison qui échappe à tout le monde. Ce dernier, protégé par Mademoiselle Rose et Walter, s’isole sous la protection des trolls. Et il ne sera pas seul dans cette suite : Nina, Jules et Jean-Lu l’accompagneront. C’est aussi l’occasion de retrouver nos bons vieux trolls : Arglaë et Erglug ! D’autres personnages feront leur retour dans ce dernier opus, et ça promet, croyez-moi !
Quel tome ! Quel final ! Quelle… tristesse, aussi. Cette chronique va être un peu fouillis et mal structurée, car j’ai ressenti tout plein de choses durant ma lecture, et il m’est difficile de démêler mes émotions. Comme vous vous en doutez, j’ai adoré ce roman. Déjà, il est plus gros que les précédents – m’enfin, sans vous mentir je n’ai pas du tout eu l’impression qu’il était plus dense, car je l’ai lu tout aussi vite. On doit assimiler pas mal de choses et comme si ce n’était pas suffisant, sous la couche déjà conséquente de mystères, Erik L’Homme nous met une dernière petite cerise sur le gâteau. Du coup il devient très difficile, voire impossible, de s’arrêter sans connaître le fin mot. À chaque début d’un nouveau chapitre, je me disais : “allez, Letty, celui-là, c’est le dernier et après tu vas te coucher !”.Oui, oui, sauf que chaque chapitre ou presque se terminait par un cliffhanger qui me laissait bouffie de curiosité.
J’ai lu le tome d’une traite, sans m’arrêter et presque sans reprendre mon souffle ! Les aventures de Jasper, depuis le premier opus, sont toutes dotées d’un fort potentiel de dangerosité. Mais ici, on passe un cran au-dessus. Le jeune homme s’apprête à se mesurer à quelque chose de trop vaste pour lui. Et s’il a Mademoiselle Rose, Walter, Nina et d’autres pour lui prêter main-forte, il aime toujours faire les choses en solo (ou avec Ombe). Ce côté solitaire peut déplaire (moi je ne l’ai pas toujours compris), mais ça lui réussit quand même. En fait, Jasper devient même agaçant quand il doit travailler avec d’autres personnes. J’en avais parlé dans ma chronique précédente, et j’en reparle ici, mais je n’ai pas apprécié cet aspect de sa personnalité. Heureusement ça reste le seul mauvais point que je reprocherai à ce personnage, car au-delà de tout ça, il reste unique en son genre, drôle, gauche et brillant !
On ne peut que saluer la relation qu’Erik L’Homme a su tisser entre lui et Ombe. Une relation à la fois fragile et forte, complice et frontale. J’en suis restée baba. Leurs discussions sont toujours empreintes d’émotions, d’un profond attachement et d’amour ! Beaucoup d’amour ! Si je dois retenir la beauté de l’histoire, ce sera surtout pour ces deux personnages-là, pour ce qu’ils partageaient, ce qu’ils traversaient ensemble. Encore une fois, l’hommage à Pierre Bottero est merveilleux.
C’est un ouvrage tout bonnement fabuleux. Les révélations s’enchaînent, et même quand on pense que c’est terminé, il y en a encore ! C’était magnifique de voir tous ces problèmes, tous ces questionnements se dénouer. J’en suis restée comme deux ronds de flancs tellement tout s’imbriquait à merveille. J’avais deviné quelques petites choses assez évidentes, mais ce n’était rien comparé à ce qui résultait de ses révélations. La dernière partie du livre est tellement… remarquable et conclut admirablement bien le dernier tome de la saga.
J’ai l’impression d’en avoir peu dit, au final. Mais il est difficile de démêler tous mes ressentis sans spoiler. Je pense que ce roman est une merveilleuse conclusion. Erik L’Homme a su insuffler du piquant à chacun de ses romans pour les rendre inoubliables. La tragique disparition de son compère Pierre Bottero a changé la donne, mais même seul, il est parvenu à écrire une suite qui tient la route, et pas qu’un peu. Une fin qui m’a donné envie de pleurer. J’ai tellement aimé Ombe et Jasper, j’ai adoré les suivre, assister à leurs drames, les voir se relever, continuer, tomber et s’élever toujours plus haut. Ils sont attachants comme personne, ils sont uniques en leur genre, et on pourrait même les croire vivants. Toujours.
En résumé, le tome 8 clôt une aventure délirante. On pourrait croire que A comme Association n’est fait que pour les enfants, mais la vérité, c’est que cette saga peut toucher n’importe qui. En la commençant, j’étais à des lieues de m’imaginer qu’elle renfermait une telle richesse. J’ai passé un moment merveilleux, avec des auteurs qui savent manier les mots (et les références) comme personne, dans un monde où les créatures que nous connaissons tous prennent une envergure différente. Je suis très triste de quitter Jasper et tous les autres et je remercie de tout mon coeur les auteurs pour m’avoir fait autant rêver. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
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