Cherry, 13 ans, et son père Paddy s’installent en Angleterre chez Charlotte, sa nouvelle compagne qui a quatre filles : Coco, 11 ans ; les jumelles Summer et Skye, 12 ans, et Honey, 14 ans. Cherry est ravie de faire partie d’une famille nombreuse. Mais, à peine arrivée, elle craque bien malgré elle pour Shay, le petit copain de Honey. Voilà qui ne va pas arranger la cohabitation déjà difficile avec Honey, la seule à ne pas accepter l’arrivée de son nouveau beau-père ! Alors que tous participent à la création d'une fabrique artisanale de chocolats, Cherry se retrouve partagée entre l’affection pour ses nouvelles soeurs et le charme irrésistible de Shay…
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J’ai eu envie de tenter cette saga lorsque je suis tombée sur la chronique de Léa du blog Lectureavie. Un avis plus que positif ! La couverture, je l’avais déjà vue sans pour autant m’y attarder (pensant avoir affaire à quelque chose d’enfantin). Eh bien, je suis heureuse de m’être trompée. Non seulement la couverture est un véritable délice au regard, mais l’histoire est une gourmandise à elle toute seule !
Coeur cerise nous conte l’histoire de Cherry, une adolescente de 13 ans, qui vit avec son père. Elle n’a aucun souvenir de sa mère, et l’absence de cette dernière lui pèse terriblement. Même si elle ne le montre pas, Cherry est en souffrance et essaie de combler le fait qu’elle n’ait pas de maman avec des mensonges, en lui inventant une identité auprès de ses camarades de classe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les gens de son école ne l’aiment pas beaucoup. Elle est un peu considérée comme une extraterrestre. Il n’y a qu’auprès de son père qu’elle se sent bien.
Elle caresse depuis toujours le rêve d’avoir une grande famille. Lorsque son père lui annonce qu’ils vont s’installer avec sa compagne, elle est en joie. Sans compter qu’elle s’entend très bien avec Charlotte (la compagne en question) et qu’elle a très envie d’échapper à cette école où les professeurs refusent de la comprendre et la traitent de menteuse. Mais le voilà, le hic ! Charlotte n’est pas livrée toute seule, car elle a 4 filles. Et Cherry a très peur de ne pas être appréciée et d’être considérée comme le mouton noir de cette famille recomposée. Heureusement, si avec 3 d’entre elles le courant passe bien, il y en a une qui n’est pas encline à l’intégrer : Honey, l’aînée. Et une histoire de garçon va venir un peu plus compliquer leurs rapports !
Ouais, là, je vous ai fait un résumé mastoc. Il y a tellement de choses à dire, aussi ! Le thème de l’histoire en lui-même est assez standard, mais il a l’avantage de parler à beaucoup de personnes. Les familles recomposées, ce n’est pas tout à fait une partie de plaisir, ça peut même être très compliqué, parfois. Cherry a des rêves, mais est-ce que les rêves suffisent pour que ça fonctionne ? C’est toute la question.
Sachez avant tout qu’il s’agit d’une saga qui s’adresse à la jeunesse. Les protagonistes sont juvéniles (entre 11 et 14 ans) et ont parfois des réactions assez puériles. Mais étonnamment… en temps que personne plus âgée, dirons-nous, on peut déceler des subtilités qui apportent une vraie richesse à l’histoire. Par exemple concernant le personnage de Cherry. Bon, aux premiers abords on peut avoir l’impression qu’il s’agit d’une gamine banale, un brin mythomane. Mais en fait, ses mensonges cachent quelque chose d’assez triste : la perte de sa mère. Parfois, il est plus simple de se réfugier dans les rêveries et de déformer la réalité pour échapper à la mélancolie. J’ai trouvé ça très beau, et en même temps c’est rarement exploité dans les livres. Ça prouve que chacun souffre et encaisse à sa façon.
Ses nouvelles demi-soeurs ont des personnalités très variées. On découvre Coco, la plus jeune âgée de 11 ans à peine, Skye et Summer, les jumelles de 12 ans, et Honey, l’aînée de 14 ans. Elles ont chacune des passions et des espoirs très différents. On s’attache rapidement, on les regarde évoluer dans l’histoire avec attendrissement, comme s’il s’agissait de petits poussins encore inexpérimentés. Bon, je ne vous le cache pas, Honey avait tendance à vite me sortir par les yeux. J’ai du mal avec tout ce qui est “crise d’adolescence” et compagnie (j’ai tendance à vouloir baffer les gamins comme ça ; oui, je suis très méchante, et alors ?), mais je comprends que cette agressivité cache quelque chose de triste et de fragile. Honey utilise la méchanceté comme repoussoir, et en même temps elle est focalisée sur elle-même et se coupe de tout. Bref, typique de l’adolescence. Ajoutez à cela un père qui ne s’investit en rien et une belle-famille qu’elle méprise, vous comprendrez la raison de son… agacement à long terme.
Au-delà des personnages, le livre est truffé de bonnes idées. Je ne vous raconte pas combien mon ventre gargouillait pendant ma lecture. Du chocolat en veux-tu en voilà… c’est un roman très gourmand ! J’ai passé un excellent moment, et je ne m’y attendais pas du tout. Je suis ressortie de ma lecture légère et le coeur dégoulinant d’amour. Pour moi, c’est un petit coup de coeur.
Coeur Cerise est un roman pouvant paraître assez simpliste, mais derrière cette apparente simplicité, il y a un message d’amour qui se démarque. On découvre des personnages frais, hauts en couleur avec leur lot de surprises. Un thème qui m’a beaucoup touché, une trame plutôt originale sous des dehors simples et des événements qui ouvrent l’appétit. |
Lire une passion
Skye et Summer Tanberry sont des jumelles identiques, et Skye aime sa soeur Summer plus que quiconque au monde. Elles font tout ensemble; mais récemment, Skye a eu envie d'être aussi cool que sa soeur. C'est l'histoire de sa vie. Et quand son ami Tommy lui avoue être tombé amoureux non pas d'elle mais de Summer, cela la blesse.
Skye veut avoir sa propre personnalité, mais avec une jumelle aussi cool, comment peut elle faire? Est ce que Skye réussira à sortir de l'ombre de sa soeur et a trouver sa propre manière de briller ? |
En lorgnant les couvertures de cette saga, on pourrait croire que c’est un roman enfantin exclusivement réservé aux filles, eh bien je vous détrompe ! J’ai découvert Cœur cerise il y a peu, et si ce n’est pas de la littérature extrêmement complexe, ça a tout de même été un joli coup de cœur. Un roman qui a su me toucher grâce à une plume sensible et toujours mesurée. Cathy Cassidy, derrière une trame assez commune, est parvenue à me charmer. Et j’ai ressenti la même chose avec Cœur guimauve qui recèle de messages cachés et même ici d’une légère touche… surnaturelle !
Cette fois-ci, c’est dans la peau de Skye que l’on se retrouve. Jeune fille timide et introvertie vue de l’extérieur, elle a toujours eu l’impression de se tenir dans l’ombre de sa jumelle, Summer. Cette dernière est lumineuse et tout le monde l’adore. Et depuis toujours, Skye a cette envie qu’elles ne fassent qu’un, qu’elles soient identiques. Après tout, ce sont des jumelles. Mais bien sûr, elles grandissent. Et à mesure que le temps passe, elle et sa soeur prennent leurs distances. Skye qui depuis toujours cherche à faire les mêmes choses que Summer, ressent le besoin de se distinguer, d’être elle-même. Tout en nourissant la crainte de voir son double s’éloigner pour de bon. Sa jumelle a toujours adoré la danse classique, elle aussi veut s’assumer et clamer qu’elle adore les objets porteurs d’une véritable histoire et les habits vintage. Comment vaincre ses complexes et trouver le bonheur, dans pareille situation ?
Un jour, elle tombe sur une malle dans le grenier qui recèle de vieilleries datant des années 20. Elle commence à être obnubilée par l’histoire de sa propriétaire, une certaine Clara Travers. Lorsque des rêves aussi étranges que surréalistes s’invitent dans son sommeil, cette curiosité se transforme vite en obsession, et la jeune fille décide de mener l’enquête.
Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié ce deuxième opus. L’auteur a une imagination formidable et parvient à nous immerger dans le quotidien d’une des soeurs avec une aisance déconcertante. J’avais beaucoup aimé Cherry dans Coeur cerise, mais j’ai tout de même été plus charmée par Skye et son tempérament bien particulier. Quand j’étais adolescente, je pense que j’étais un peu comme elle. Fidèle à ses principes, mais parfois effacée au profit d’autres personnes, avec cette envie de se distinguer de sa jumelle, tout en refusant qu’elles s’éloignent tout à fait. Ça peut paraître contradictoire, mais c’est un complexe que j’ai moi aussi nourri quand j’étais plus jeune.
Skye est une jeune fille secrète et profondément gentille, qui traverse une période difficile. Elle ne comprend pas qu’autour d’elle, ses amies se mettent à ne penser qu’aux garçons. Sa meilleure amie, Millie, s’éloigne d’elle, Summer ne remarque même pas son mal-être alors qu’elles pouvaient presque lire dans les pensées l’une de l’autre auparavant… Les choses qui l’ont toujours amusée ne semblent plus plaire à ses amies. Alors qu’elle ne cherche qu’à déterrer de vieilles histoires quitte à se projeter dans un passé révolu. Comme si elle craignait de grandir en cherchant à rester dans l’enfance.
L’auteur aborde encore une fois des sujets qui toucheront les adolescents. Et j’ai aimé son approche tout en finesse. Elle laisse au lecteur la possibilité de tirer ses propres conclusions, et moi j’adore, car ça pousse à la réflexion. Malgré nous, on en vient à réviser nos jugements vis-à-vis de certains personnages, car ils sont tous en constante évolution. Et puis malgré la gravité de certains sujets, ça reste délicieusement frais.
Gros gros coup de coeur pour la fin que j’ai trouvé merveilleuse. L’auteur a choisi d’arrêter le livre à un moment particulièrement intéressant. Je m’y attendais, c’est drôle, mais quand j’ai lu cette fin, je brûlais d’enchaîner sur la suite pour en savoir plus.
En résumé, Coeur guimauve est un concentré d’émotions fortes. Derrière une histoire qui parle à tout le monde, on découvre et redécouvre des personnages au grand coeur, souvent imparfaits, mais bougrement attachants. À chaque fois je suis triste de quitter cet univers, et pour cause. Coeur guimauve délivre des messages particulièrement forts et n’est pas dénué d’un certain suspens.
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Lire une passion
Summer, 12 ans, voit son rêve d'être danseuse devenir réalité : elle est sélectionnée pour les examens d'entrée dans une prestigieuse école de danse ! Mais, pour elle qui a l'habitude d'être la soeur parfaite aux yeux de sa jumelle Skye, la pression monte. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande soeur Honey, en pleine crise d'ado, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c'est Tommy, un garçon qu'elle déteste.
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Les filles au chocolat est depuis quelques mois une valeur sûre. Je sais pertinemment que je vais adorer cette saga jusqu’à la fin, car les thèmes abordés par l’auteur me touchent énormément. Je suis sensible à sa plume et à son adresse quand il s’agit de parler des préoccupations de l’adolescence.
Quand on voit cette nouvelle couverture gourmande aux couleurs de l’été, on est tenté de croire que le contenu du livre sera rayonnant et plein de joie. Il n’en est rien, bien au contraire. Dans les tomes précédents, on entrapercevait Summer sous les traits d’une jeune fille solaire et populaire. Elle eclipse souvent sa jumelle Skye sans le savoir et fait office de modèle.
Mais dans Coeur mandarine, on gratte la croûte de vernis qui fait de Summer une jeune fille pétillante, pour découvrir une adolescente morcelée et dévorée par ses rêves. Lorsque son professeur de danse lui propose de passer une audition pour intégrer une prestigieuse école de danse classique, Summer se dit que c’est la chance de sa vie. Rongée par une ambition sans limites, la jeune fille pousse son corps dans ses derniers retranchements. Sauf qu’à force de chercher la perfection dans chacun de ses pas, Summer s’enfonce progressivement dans un trouble du comportement alimentaire : l’anorexie.
Elle est également hantée par quelques démons : le divorce de ses parents, une précédente audition complètement ratée… Tout cela a consolidé son besoin de tout contrôler, quitte à mettre sa santé en péril. Contrairement à Cherry ou Skye dans les tomes précédents, on a ici affaire à une adolescente très tourmentée, qui érige sa passion au rang de religion. Est-ce que c’est seulement une passion ? Ou simplement un besoin viscéral de tenir à l’écart ses vieilles blessures ?
On minimise bien souvent la pression que peut encaisser un enfant. Summer, sous des dehors inébranlables, est tout aussi fragile que ses soeurs. Et la sélection de danseuses à venir n’est pas pour faciliter les choses. Je suis restée bouche bée face à l’intransigeance de son professeur de danse qui ne voit même pas à quel point elle sombre petit à petit. Et même lorsqu’elle s’en aperçoit, elle ne prend pas les mesures qui s’imposent. Ça reste la danse avant tout. C’est honteux. Les adultes semblent sourds face à son absence d’entrain. Ils ne voient pas à quel point elle est malheureuse. Et plus ça va, plus Summer s’éteint, au point de devenir l’ombre d’elle-même.
Elle se sent également peinée que sa soeur jumelle et ses amies ne remarquent rien. Mais lorsque les gens font mine de s’inquiéter pour elle, elle prend cette sollicitude pour de la trahison et de la malveillance. Ça tourne même à la paranoïa, elle s’imagine être la victime d’un complot qui consiste à saboter ses chances d’entrer dans l’école de ses rêves. Elle a l’impression que tous ceux qui cherchent à l’aider souhaitent lui nuire en secret. Son poids est devenu un sujet extrêmement sensible et elle se braque dès qu’on évoque ses restrictions alimentaires.
Ce livre est un appel à l’aide, avant tout. Cathy Cassidy a, encore une fois, abordé un sujet sensible qui touche bon nombre d’adolescents. La télévision, les publicités et les médias nous donnent une image de la perfection erronée. L’âge de l’adolescence (ou même de la préadolescence) est critique car les enfants ont besoin d’un modèle, avec cette envie d’être acceptés et admirés. Summer est à un tournant de sa vie où elle ne souhaite qu’une chose : être la plus mince, la plus légère, mais aussi la plus douée. Avec cette obsession de ne pas grandir, de rester figée dans cette période où on n’a pas encore de formes et où le corps n’est pas régi par une poussée d’hormones. Car si dans Coeur guimauve on découvrait une Skye terrifiée par l’idée que les gens autour d’elle grandissent, on s’aperçoit que Summer souffre des mêmes tourments, mais s’ils ne s’expriment pas de la même façon.
J’ai trouvé tous ces éléments très bien amenés et criants de réalisme. J’ai également bien aimé qu’à travers les yeux des soeurs Tanglewood, l’histoire continue. Nous avions abandonné Cherry avec Shay dans le tome 1, Skye avec Finn dans le 2, et ici, on suit tout les protagonistes dans leur évolution, et c’est agréable. Même si suivre Summer, c’est assister, impuissant, à sa montée sur l’échafaud. Je l’ai trouvée très égoïste et complètement aveuglée par ses ambitions. À la longue, elle en oubliait même ses motivations, elle les poursuit sans même savoir pourquoi. Mais une chose persiste : il faut qu’elle se prive, qu’elle cesse complètement de manger afin de chasser l’image horrible que lui renvoie le miroir.
Encore une fois, Cathy Cassidy dépeint l’adolescence avec beaucoup de justesse et chaque fois de façon unique. Elle nous montre que sortir de l’anorexie ne dépend pas seulement de la volonté, c’est aussi un combat perpétuel contre son propre corps. C’est plus profond qu’une simple lubie, plus néfaste qu’un simple caprice. C’est une véritable maladie qui rend la vie invivable. Le pire, c’est qu’on s’aperçoit que Summer a une vision déformée d’elle-même, mais elle voit le corps des autres de façon tout à fait normale. C’est tout en contradiction, car elle rosit de plaisir lorsqu’on lui dit qu’elle est mince, mais elle ne souhaite à personne de vivre ce cauchemar. Et pour ça, bravo à l’auteur, et peut-être que certains adolescents se retrouveront dans cette histoire.
Il y a aussi cette relation père/fille inexistante qui pèse sur le quotidien des soeurs. Ce vide qu’a laissé leur père en quittant la maison. Et je pense que même si Honey le vit très mal, c’est Summer qui en souffle le plus.
On retrouve les personnages qu’on a appris à apprécier au fil de la saga. Et j’ai été totalement conquise par Tommy. Il est prévenant, trouve toujours les bons mots et parvient gentiment à apprivoiser Summer. J’aime la façon dont leur relation se tisse.
LIRE UNE PASSION
Shay Fletcher est le petit ami de Cherry. Musicien hors pair, il est ravi lorsqu'un agent artistique le repère et lui propose un contrat. Mais comment convaincre son père de le signer, lui pour qui la reprise de l'entreprise familiale compte plus que tout, et qui n'accorde que mépris à sa passion pour la musique ? Voilà qu'en plus Honey, son ex-petite amie, la demi-sœur de Cherry, a soudain besoin de son aide. Comment la secourir sans risquer de susciter la jalousie de Cherry ? Entre rêve déçu et déception amoureuse, la vie de Shay devient soudain très compliquée...
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Je n’ai pas pu m’empêcher d’enchaîner cette lecture juste après Coeur mandarine, étant devenu irrémédiablement accro à cette série. Ce tome transitoire est assez court, et contrairement aux autres romans de la même collection, il va droit à l’essentiel et sans fioritures. Les événements s’enchaînent très rapidement pour faire de Coeur salé une jolie parenthèse, mais cette fois-ci du point de vue d’un garçon !
Shay est un jeune homme de quinze ans sans histoire. Rêveur et musicien dans l’âme, il trouve du réconfort dans les notes qu’il compose, armé de sa guitare. À la maison, ce n’est pas toujours la joie. Shay a l’impression d’être le vilain petit canard, son père – un homme sévère et assez têtu – a des idées bien arrêtées quant à son avenir et à celui de Ben, son grand-frère : reprendre les rênes de l’entreprise familiale. That’s all. Mais son grand-frère, lui, aspire a être professeur, à transmettre son savoir. Tandis que Shay ne rêve que de vivre de sa propre musique. Difficile de se rebeller face à une forte tête comme son père.
Et puis côté coeur, ce n’est pas non plus de tout repos. Nous avions vu dans les tomes précédents qu’il avait quitté Honey, l’aînée des soeurs Tanberry, pour sortir avec Cherry. Mais lorsque Honey débarque chez lui en pleine nuit, dévastée, c’est le début des problèmes et les choses s’accélèrent d’une désagréable manière, pour Shay.
J’ai beaucoup apprécié ce petit tome, bien qu’assez expéditif. Mais en 100 pages, j’ai tout de même eu le temps de m’attacher à Shay qui déjà, dans Coeur cerise, avait su gagner mon coeur. C’est un garçon qu’on ne peut qu’apprécier. On comprend ses inquiétudes et parfois le fait qu’il soit démuni face à des situations inextricables.
Ça nous laisse également l’occasion d’entrevoir les autres personnages, comme toujours. Ici Honey qui m’est plus d’une fois sortie par les yeux. Elle est tout en contradiction (comme de nombreux ados, remarque), qui peut se montrer aussi chipie qu’ange gardien. J’ai encore du mal à la cerner, et je suis très curieuse d’en savoir encore plus avec Coeur vanille, le tome 5 de la saga.
J’aime toujours autant la façon dont Cathy Cassidy résout les problèmes dans chaque tome. Ils se terminent d’une façon différente, mais elle parvient chaque fois à conclure de manière élégante. Et dans Coeur salé, elle ne s’en est pas non plus privée.
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