À quatorze ans, Mia est une collégienne new-yorkaise comme les autres. Mais le jour où elle apprend que son père, qui vit en Europe, est en réalité le prince de Genovia, une petite principauté au bord de la Méditerranée, les choses se gâtent… Voilà Mia princesse héritière ! Et ça ne lui plaît pas du tout.
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Je ne connaissais pas cette saga, et je n’avais encore jamais eu l’occasion de découvrir la plume de Meg Cabot. En lisant ce roman, j’ai fait d’une pierre deux coups et je n’en suis pas mécontente du tout ! D’abord, il y a eu cette couverture pleine de peps et très girly. J’avais besoin d’une lecture légère, et j’ai été servie. Et en même temps, j’ai été soufflée par une multitude de petits détails. Plus qu’un livre destiné aux adolescentes, Journal de Mia nous renvoie à beaucoup de valeurs fondamentales.
Mia est une adolescente pleine d'idéaux, amoureuse de la nature, fervente défenseuse des causes écologiques, et féministe dans l'âme. Sa vie est assez normale puisqu’elle complexe sur sa taille et son absence de poitrine , elle a une meilleure amie, et le garçon de ses rêves ne semble même pas remarquer qu’elle existe. Bon, entre ses résultats catastrophiques en maths, la liaison entre sa mère et ce même prof de maths... Mia a des problèmes, comme tout le monde. Alors quand elle apprend que son père gouverne une petite principauté, ce qui fait d’elle sa descendante directe, Mia voit rouge ! Princesse ? Il n’en est pas question !
Sans détour, je vous le dis, j’ai adoré ! J’ai dévoré cette histoire, alors que je m’attendais à un livre jeunesse standard dans lequel je ne me serais pas forcément retrouvée. En vérité, j’ai replongé avec délice dans mes années lycée, où je flashais sur un garçon et je ne pensais plus qu’à lui le reste du temps, où les rumeurs pouvaient briser toute une vie, où les copines étaient plus importantes que le reste. Je n’ai rien retrouvé de « gamin », bien au contraire. Meg Cabot nous brosse un tableau particulièrement original, avec une héroïne dans l’air du temps, et pas éparpillée, comme je le craignais au départ.
Cette héroïne, parlons-en ! C’est une fille tout à fait actuelle, et loin – très loin ! – d’être naïve. Mia a des principes, des valeurs qu'elle porte en elle avec fierté. Si aux premiers abords elle apparaît insignifiante aux yeux des autres, elle cache une véritable fougue et un caractère déterminé. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir sa liste des 10 femmes qu'elle admire le plus au monde, sa manière de penser, libérée, effrontée. Elle est encore jeune, mais on devine que derrière toutes ces incertitudes émergera plus tard une personne très forte, au tempérament affirmé.
Vous vous dites sans doute que n'importe quelle ado rêverait d'apprendre qu'elle est une princesse, assise sur une jolie petite fortune. Les hôtels de luxe, les vêtements de marque, toutes les portes qui s'ouvrent à son entrée, tous ses rêves les plus fous comblés en un claquement de doigts... C'est le rêve. M’ouais, sauf que vous n’avez pas encore très bien cerné Mia ! Elle, n'aspire qu'à une vie simple et sans histoire. Et quand sa grand-mère s'applique à lui ravaler la façade et à lui apprendre les bonnes manières, la jeune fille rue dans les brancards. Elle refuse d'entrer dans le moule ! Être princesse, ça va à l’encontre de ses propres convictions, elle n’a pas de patience pour les protocoles et les fadaises !
Comment ne pas être fier d’une héroïne aussi forte et déterminée ? Et le plus sympathique, c’est que tous les personnages apportent quelque chose d’un peu fou au récit. Chacun à une personnalité délurée à sa manière : la mère un peu bohème, le père trop rigide, la meilleure-amie psy et engagée, et enfin la grand-mère aussi chaleureuse qu'un glaçon. Pas le temps de s'ennuyer, en somme !
En résumé, Le Journal de Mia, princesse malgré elle est un excellent roman. Le récit est frais, plein d'humour, et bourré de références modernes. C'est l'un des meilleurs livres jeunesse que j'ai lu jusqu'à présent, car je me suis régalée et je l’ai dévoré en l’espace d’une seule petite journée. L'intrigue est prévisible et en même temps pas tant que cela, les personnages nous en font voir de toutes les couleurs, et l’héroïne répand de magnifiques valeurs que certains adultes seraient bien avisés d’appliquer.
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MA NOTE FINALE :
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
REMERCIEMENTS
Un grand merci aux éditions Hachette pour cette très jolie réception et pour leur confiance !
Non seulement Mia vient d’apprendre qu’elle est princesse de Genovia, mais voilà que, dans le cadre de ses futures fonctions, elle doit participer à une émission en prime time pour la télévision. Elle qui déteste son physique ! Et, pour couronner le tout, sa mère attend un bébé de son prof de maths. Heureusement, elle peut se confier à son journal.
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Je suis de ces lecteurs qui se réveillent un peu tard et découvrent les sagas incontournables après tout le monde. C’est donc à 26 ans que j’ai ouvert mon premier livre de Meg Cabot, pour faire la rencontre de Mia, une héroïne fraîche et étonnante. Le premier tome a été une très bonne surprise, et le fait que le roman soit plutôt axé sur la jeunesse ne m’a pas dérangé outre mesure, sachant que les thèmes sont assez modernes et que Mia est tout de même très mature. J’étais donc impatiente de lire le tome 2, et je n’ai pas été déçue, puisqu’il est encore meilleur que le premier !
Nous retrouvons les tribulations de Mia. Elle a appris qu’elle était l’héritière du royaume de Genovia et a toujours du mal à s’y faire. Il faut dire que ça devient difficile pour elle de se concentrer en cours, car les obligations royales s’accumulent. Sa grand-mère a organisé une interview retransmise à la télé, dans laquelle elle va devoir se présenter et faire ses premiers pas en temps que princesse genovienne. Dans un même temps, sa mère est enceinte de son prof de Maths, et des lettres d’un admirateur secret commencent à lui parvenir. Mia, qui en pince pour Michael, espère secrètement qu’il en soit l’émetteur. Bref, la vie est toujours rock and roll, pour une princesse !
Quel plaisir de retrouver l’univers épicé de Meg Cabot ! Je n’ai pas mis longtemps avant de trouver mes marques, et c’était un délice de replonger aux côtés de Mia, qui connaît pas mal de déboires. Entre ses obligations en temps que princesse et ses problèmes typiques de l’adolescence, la jeune fille a beaucoup de choses à penser, plus que n’importe qui. Elle nous régale avec son caractère inimitable et ses faux pas maladroits.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce tome, c’est que les déconvenues s’enchaînent pour la pauvre Mia, qui déguste pas mal puisque rien ne se passe comme elle l’avait prévu ; pourtant, le roman reste très léger, divertissant et certains moments épiques valent le coup d’œil. Meg Cabot a réussi un très joli coup avec ce deuxième tome, car tout s’enchaîne avec un naturel désarmant, et je n’ai pas eu l’impression un instant qu’elle en faisait des caisses.
Le fil rouge, celui qui nous empêche de décrocher de l’histoire, c’est essentiellement l’histoire de cet admirateur secret qui fascine Mia. Comme n’importe quelle jeune fille à la recherche de l’amour, Mia fantasme sur son identité et connaît ses premiers vrais émois. De mon côté, j’ai mené l’enquête avec acharnement, mais je me suis fait mener par le bout du nez et me suis sentie très bête de ne pas l’avoir deviné avant. Pourtant, une fois que Meg Cabot nous le met sous les yeux, c’est complètement évident. Comme d’habitude, Mia est la dernière à s’en apercevoir, et c’est le plus amusant.
Le roman en lui-même est prévisible, mais pas trop. L’auteur parvient à nous ballader et nous surprendre, et c’est aussi ce que j’ai aimé, car chaque page est une nouvelle aventure à laquelle on ne s’attend pas forcément. Le final, par exemple, est épique à lui tout seul.
En résumé, Premier pas est encore meilleur que le premier tome, avec une héroïne toujours aussi moderne et rafraichissante, une intrigue particulièrement addictive et un final tout aussi excellent que le reste. Je n’ai qu’une hâte, celle de dévorer les autres tomes qui – j’en suis sûre – ne manquent pas de surprises en tout genre !
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MA NOTE FINALE :
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