Charlie est un adolescent de presque 16 ans. Il est assez solitaire, non pas qu’il le veuille mais parce qu’il vient de perdre son meilleur ami dans un drame assez insupportable, que celle qui partageait leur quotidien s’est détournée de Charlie et que sa nature, du moins, ce qu’il est au moment où il raconte son histoire fait qu’il ne trouve pas d’autres amis. Bien sûr il y a sa famille, son père, sa mère, sa sœur un peu plus âgée, son grand-frère qu’il aime tant et qui est parti depuis peu à la fac. Mais ça n’est pas la même chose.
Un peu par hasard, Charlie fait la rencontre de Patrick et de Sam. Ils sont plus âgés mais très ouverts et ne le traitent pas comme un gamin. Ils l’invitent à entrer dans leur « bande » et la vie de Charlie s’en trouve bouleversée à jamais. |
J’avais envie de changer un peu de style de lecture, et Le monde de Charlie me semblait être le livre idéal. J’avais entendu divers avis le concernant, très élogieux comme très négatifs. En plus, je savais qu’un film avait été adapté, et j’avais envie de lire l’oeuvre avant de voir Emma Watson dans le rôle de Sam (oui, juste pour ça !). En gros, c’est un livre qui ne laisse pas indifférent, même si certains passages restent assez déroutants.
Charlie est un jeune garçon de quinze ans qui fait son entrée au lycée. Il n’a pas d’amis et est qualifié de “bizarre” par les autres adolescents de l’établissement. La particularité de sa vie, c’est qu’il évolue auprès des autres de façon très discrète, se contentant d’être là, sans se faire remarquer. En fait, on peut dire qu’il fait partie des meubles (ou de la tapisserie, pour reprendre le titre VO).
Mais tout semble changer lorsqu’il fait la connaissance de Sam et Patrick. Ces trois-là commencent à se côtoyer et Charlie s’ouvre de plus en plus au monde qui l’entoure. Il découvre de nouvelles choses et des horizons différents. Pourtant, il ne change pas vraiment. Toujours très observateur et rêveur, il cache de profondes blessures, mélange de douleur et de culpabilité, et ne s’implique jamais complètement dans une cause, étant doté d’un caractère assez conciliant.
Après avoir tourné la dernière page de ce roman, il m’a été impossible de taper ma chronique tout de suite. Pourquoi ? Parce que j’ignorais quoi en penser. Certaines choses m’ont plue, d’autres pas du tout. En fait, je me suis sentie très extérieure à l’histoire, car je ne m’y identifiais pas du tout. Ensuite, le personnage de Charlie m’a intrigué. Parfois, je le trouvais très attendrissant et émouvant. C’est quelqu’un de fragile avec un coeur énorme. Mais de l’autre, je trouvais sa façon de penser trop tarabiscotée. Sans parler de son style d’écriture, car c’est à travers des lettres qu’il écrit qu’on découvre son cheminement dans la vie. Sa plume est trop enfantine et m’a pas mal rebutée. J’avais l’impression de lire un enfant de dix/onze ans, et pas un adolescent. D’autant plus que c’est un personnage qui pleure beaucoup (à 15 ans, je le répète), alors il m’était impossible de le visualiser dans mon esprit. Et je pense que c’est en partie tout ça qui a contribué à mettre de la distance entre moi et cette histoire.
Je nourrissais beaucoup d’espoir en ce qui concerne Sam et Patrick. Ils sont un peu marginaux, avec un côté branché qui en fait des personnes très entourées et appréciées. Malheureusement, là encore, ils n’ont pas su me toucher comme je l’espérais. Je les trouvais bizarres dans leur façon de s’exprimer, un peu comme des artistes incompris, des anticonformistes qui ont tout compris de la vie.
Si l’histoire en elle-même est plutôt platonique, j’ai néanmoins apprécié le fait que nos personnages – bien qu’assez jeunes – ont chacun de lourds bagages à porter. La vie n’a pas été tendre avec eux, notamment en ce qui concerne Charlie. Ça peut expliquer une partie de son caractère, et ça nous fait d’autant plus aimer le nouveau Charlie, celui qui apprend à exister pour lui-même, à penser pour lui-même.
Par contre, je n’ai rien compris à la fin ! J’ai dû revenir sur les dernières pages plusieurs fois, mais c’était incompréhensible pour moi. Il m’a fallu aller sur internet pour obtenir le fin mot de l’histoire.
Le style d’écriture est assez… surprenant aux premiers abords, mais finit par bien se lire. Une certaine poésie se dégage des réflexions de Charlie. L’idée du roman épistolaire est originale et distille une atmosphère d’intimité entre nous et le personnage principal. Par contre, là encore, je trouve que la plume ne colle pas du tout avec l’âge de Charlie, se qui créer un déséquilibre entre ce que l’on lit et ce que l’on ressent.
Charlie est un jeune garçon de quinze ans qui fait son entrée au lycée. Il n’a pas d’amis et est qualifié de “bizarre” par les autres adolescents de l’établissement. La particularité de sa vie, c’est qu’il évolue auprès des autres de façon très discrète, se contentant d’être là, sans se faire remarquer. En fait, on peut dire qu’il fait partie des meubles (ou de la tapisserie, pour reprendre le titre VO).
Mais tout semble changer lorsqu’il fait la connaissance de Sam et Patrick. Ces trois-là commencent à se côtoyer et Charlie s’ouvre de plus en plus au monde qui l’entoure. Il découvre de nouvelles choses et des horizons différents. Pourtant, il ne change pas vraiment. Toujours très observateur et rêveur, il cache de profondes blessures, mélange de douleur et de culpabilité, et ne s’implique jamais complètement dans une cause, étant doté d’un caractère assez conciliant.
Après avoir tourné la dernière page de ce roman, il m’a été impossible de taper ma chronique tout de suite. Pourquoi ? Parce que j’ignorais quoi en penser. Certaines choses m’ont plue, d’autres pas du tout. En fait, je me suis sentie très extérieure à l’histoire, car je ne m’y identifiais pas du tout. Ensuite, le personnage de Charlie m’a intrigué. Parfois, je le trouvais très attendrissant et émouvant. C’est quelqu’un de fragile avec un coeur énorme. Mais de l’autre, je trouvais sa façon de penser trop tarabiscotée. Sans parler de son style d’écriture, car c’est à travers des lettres qu’il écrit qu’on découvre son cheminement dans la vie. Sa plume est trop enfantine et m’a pas mal rebutée. J’avais l’impression de lire un enfant de dix/onze ans, et pas un adolescent. D’autant plus que c’est un personnage qui pleure beaucoup (à 15 ans, je le répète), alors il m’était impossible de le visualiser dans mon esprit. Et je pense que c’est en partie tout ça qui a contribué à mettre de la distance entre moi et cette histoire.
Je nourrissais beaucoup d’espoir en ce qui concerne Sam et Patrick. Ils sont un peu marginaux, avec un côté branché qui en fait des personnes très entourées et appréciées. Malheureusement, là encore, ils n’ont pas su me toucher comme je l’espérais. Je les trouvais bizarres dans leur façon de s’exprimer, un peu comme des artistes incompris, des anticonformistes qui ont tout compris de la vie.
Si l’histoire en elle-même est plutôt platonique, j’ai néanmoins apprécié le fait que nos personnages – bien qu’assez jeunes – ont chacun de lourds bagages à porter. La vie n’a pas été tendre avec eux, notamment en ce qui concerne Charlie. Ça peut expliquer une partie de son caractère, et ça nous fait d’autant plus aimer le nouveau Charlie, celui qui apprend à exister pour lui-même, à penser pour lui-même.
Par contre, je n’ai rien compris à la fin ! J’ai dû revenir sur les dernières pages plusieurs fois, mais c’était incompréhensible pour moi. Il m’a fallu aller sur internet pour obtenir le fin mot de l’histoire.
Le style d’écriture est assez… surprenant aux premiers abords, mais finit par bien se lire. Une certaine poésie se dégage des réflexions de Charlie. L’idée du roman épistolaire est originale et distille une atmosphère d’intimité entre nous et le personnage principal. Par contre, là encore, je trouve que la plume ne colle pas du tout avec l’âge de Charlie, se qui créer un déséquilibre entre ce que l’on lit et ce que l’on ressent.
En résumé, c’était une lecture plutôt agréable, même si je n’ai pas été attendrie comme beaucoup d’autres lecteurs. Le personnage de Charlie était recherché, mais par bien des aspects, je ne me suis pas sentie convaincue par ce qu’il vivait. Je ne pense pas garder un souvenir impérissable de cette histoire. La découverte était néanmoins intéressante. |
MA NOTE FINALE :
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES