Bianca n’est peut-être pas la fille la plus jolie, ni la plus populaire du lycée mais elle a d’autres atouts : deux meilleures copines, un esprit mordant et beaucoup de second degré. Elle est aussi bien trop maligne pour tomber sous le charme du sexy Wesley, coureur de jupons invétéré et son ennemi juré depuis qu’il la surnomme la D.U.F.F (Dodue, Utile et Franchement Fade). Jusqu’au jour où elle commence à se demander si ses vraies ennemies ne seraient pas en fait ses amies si jolies, si parfaites et si populaires qui ont fait d’elle leur faire valoir : la copine un peu moche mais bien utile… leur D.U.F.F. ? Fatiguée d’être toujours reléguée au second plan, Bianca décide de
|
sortir de l’ombre et de se débarrasser de son surnom en menant une véritable révolution contre les impitoyables règles sociales du lycée. Et en croisant sur son chemin un improbable allié…
Je remercie les Éditions Hachette – et Aurélie – pour leur confiance. J’avais besoin d’une petite lecture sympatoche, sans prise de tête. Avec DUFF, mes désirs se sont transformés en réalité. J’ai vraiment passé un super moment et derrière son côté léger et distrayant, il cache son lot de valeurs humaines.
Bianca est l’archétype même de la fille… transparente. D’un physique quelconque, elle ne fait pas tourner les têtes sur son passage. Mais ça, Bianca s’en fiche comme de l’an quarante. Sa vie est parfaite à ses yeux, elle a un père formidable (même si sa mère se fait la malle dès que c’est humainement possible) et deux amies fidèles sur qui elle peut se reposer à tout moment. Le seul point noir au tableau ? Cet imbécile de Wesley Rush, le beau gosse du lycée et accessoirement plein aux as. Au cours d’une soirée, celui-ci lui avoue qu’elle est la DUFF de ses copines. La Dodue Utile Franchement Fade. Celle qui est si moche qu’elle rehausse la beauté de ses amies. Oui, on a atteint le summum de l’insulte, là. DUFF raconte donc les déboires, les joies et les tracas d’une lycéenne.
On serait tenté de croire que ce livre se perd dans la masse de romans jeunesse que l’on a l’habitude de voir aujourd’hui en librairie. Croyez-moi lorsque je vous dis que ce n’est pas du tout le cas ! Il n’y a aucun drame caché ni de secret inavouable, Kody Keplinger retrace simplement le parcours d’une adolescente banale, qui n’a pas la prétention de se faire remarquer partout où elle met les pieds.
Le récit est plein d’humour et de dérision. Avec Bianca, on n’a jamais le temps de s’ennuyer. Elle a toujours une réplique bien salée en réserve, sans parler de son caractère de roquet. Oui, même si par bien des aspects, son opiniâtreté m'a fait lever les yeux au ciel, je l'ai bien aimée, cette héroïne !
Ses préoccupations sont celles d'une adolescente standard. Elle est sensible et en même temps, elle musèle beaucoup ses désirs et intériorise ses problèmes. Je l'ai trouvée très forte de caractère, même si aux yeux des autres, elle n'a rien d'exceptionnel.
Bianca est forte. Bianca n’a besoin de personne, et surtout pas d’un mec pour lui tenir la main dès qu’elle met un orteil dehors ! Elle se fiche de ne pas ressembler à tout le monde et de ne pas suivre la tendance. Mais au fond, même si elle se barricade derrière un caractère affirmé et une amertume, Bianca est une romantique, une émotive. Et c'est cette fragilité bien enfouie qui m'a plu.
DUFF, ce n’est pas un récit creux et superficiel. Les thèmes abordés peuvent trouver écho en n’importe qui. La famille, l’amitié, l'alcoolisme, le divorce, le sexe, les chagrins d'amour, le passage à l'âge adulte et aux responsabilités... Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, ça va au-delà des tribulations frivoles d’une adolescente. Et en même temps, ça reste frais, drôle et divertissant.
Les derniers chapitres ont été compliqués pour mon petit coeur mou. Entre cabrioles et saut périlleux, mon palpitant n'a pas cessé de danser la gigue. On peut dire ce qu'on veut, que c'est gnan-gnan et guimauve, moi, j’ai été transportée. Parce que les personnages sortent de la norme et se distinguent par leurs railleries et leurs caractères impossibles. J'étais à la fois triste et déjà nostalgique de refermer ce roman. La fin, elle, était une morale tout à fait indiquée.
En résumé, c’est un petit roman que je vous recommande, vous qui cherchez à vous dépayser et à rire un bon coup. Une héroïne atypique qui s’écarte de la norme en levant fièrement le menton, une histoire où l’amitié et l’amour sont au cœur de tout, et une trame simple, mais qui fonctionne très bien !
|
MA NOTE FINALE :
Sonny s’est toujours sortie de toutes les situations en mentant. Cela ne lui a jamais demandé beaucoup d’efforts : c’est un talent inné chez elle. Mais exceller dans l’art du mensonge peut devenir très compliqué quand il s’agit de dire la vérité, rien que la vérité. Comment avouer à Ryder, le garçon qui lui plaît, qu’elle se fait passer pour Amy, sa meilleure amie, depuis le début de leur discussion sur Internet ? Et comment dire à Amy qu’elle n’a toujours rien révélé de la supercherie à Ryder ? Elle devra vite trouver une solution, sous peine de finir par les perdre tous les deux…
|
DUFF avait été une découverte inattendue. En lisant le premier tome, je m’étais surprise à adorer l’histoire créée par Kody Keplinger, à mon grand étonnement. Je me suis donc lancée dans MDR sans la moindre appréhension, car je savais combien l’auteur pouvait faire d’une trame déjà vue un récit à se tordre de rire. Avec cette suite, l’auteur nous présente une héroïne tête brûlée et totalement frappée.
Sonny est une adolescente pétillante et délurée. Elle a hissé le mensonge au rang de l’art puisqu’elle prend un malin plaisir à mentir pour tout et rien, tant que ça peut lui servir. Dans sa vie, il y a une chose qui compte plus que tout : son amitié avec Amy. Meilleures amies depuis toujours, elles sont collées comme une paire de cerises et font absolument tout ensemble. Rien n’a jamais réussi à les séparer. Dans leur classe, un certain Ryder semble beaucoup s’intéresser à Amy. S’il est tombé sous son charme, il n’en demeure pas moins qu’il ne supporte pas Sonny et ses sarcasmes. Un jour, par un étrange concours de circonstances, Sonny dialogue avec Ryder sur internet. Elle se rend compte trop tard qu’il y a eu méprise, puisque le jeune homme est persuadé d’avoir interagi avec Amy. Plutôt que de lever le malentendu, Sonny va s’embourber dans ses cachotteries et prendre le risque de tout perdre. Car il se pourrait bien que ce mensonge-là soit celui de trop.
Les premières pages tournées et j’ai su derechef que cette lecture serait excellente. Les romans qui se passent dans les lycées me plaisent de moins en moins. Je pense que je commence à vieillir un peu et mes attentes sont également plus élevées. Pourtant, avec les romans de Kody Keplinger, la question ne se pose même pas : J’ADORE !
Le récit est agrémenté d’un humour irrésistible. On se surprend à rire en entrant dans la tête de Sonny. C’est une jeune fille attachante et malicieuse qui a toujours une bonne répartie en réserve. Impossible de s’ennuyer avec cette anti-héroïne par excellence. Elle n’a rien d’une adolescente parfaite, bien au contraire, et c’est sans doute ce que j’ai tant aimé. Kody Keplinger avait fait exactement la même chose en la personne de Bianca (l’héroïne du tome 1), qui était loin des canons de beauté que l’on nous serine à longueur de temps. Pour Sonny, on passe un cran au-dessus. Elle est très réaliste dans sa manière d’être et bien des fois, on se dit qu’elle va beaucoup – beaucoup ! – trop loin. Éclipsée par la beauté de sa meilleure amie, elle n’en demeure pas moins fascinante et tordante. J’ai cherché un extrait pour illustrer mes propos et ça a été bien difficile de choisir, parce qu’avec cette auteur, c’est open-bar :
Ouh-oh, deux secondes, là. Étais-je en train de plaisanter avec Ryder Cross ? Mon ennemi juré ? Le Lex Luthor du Superman en moi ? Le Loki de mon Thor ? Le beurre de cacahuètes de ma confiture ?
Amy, la meilleure amie, m’a également bluffée à sa façon. J’ai grandement apprécié sa gentillesse et la douceur qui se dégageait de son caractère. C’est une amie comme on n’en voit peu, le genre de personne bienveillante dont on aimerait s’entourer. Elle est d’une telle simplicité et d’un tel naturel qu’on ne peut décemment pas l’ignorer.
Quant à Ryder, le dernier mousquetaire du trio, j’ai beaucoup aimé la manière dont il a été brossé. Terminés les garçons avec les tablettes de chocolat qui s’alignent et les yeux de braise qui font fondre l’héroïne. Ryder, ça peut être n’importe qui et il est loin d’être parfait.
Et c’est sans doute pour ça que j’aime tant cette série, parce que Kody Keplinger utilise une recette qu’on a déjà vue mille fois : un lycée, des ados, un triangle amoureux… En somme, rien de bien nouveau sous le soleil. Mais avec ses petites mains de magicienne, elle en fait quelque chose de complètement barré, qui sort de l’ordinaire.
On entraperçoit plusieurs fois Bianca et Wesley également, ce qui permet de voir ce qu’ils deviennent après la fin du premier tome. Ça fait un peu drôle de les observer à travers les yeux de Sonny, mais c’est toujours intéressant.
Quant à Ryder, le dernier mousquetaire du trio, j’ai beaucoup aimé la manière dont il a été brossé. Terminés les garçons avec les tablettes de chocolat qui s’alignent et les yeux de braise qui font fondre l’héroïne. Ryder, ça peut être n’importe qui et il est loin d’être parfait.
Et c’est sans doute pour ça que j’aime tant cette série, parce que Kody Keplinger utilise une recette qu’on a déjà vue mille fois : un lycée, des ados, un triangle amoureux… En somme, rien de bien nouveau sous le soleil. Mais avec ses petites mains de magicienne, elle en fait quelque chose de complètement barré, qui sort de l’ordinaire.
On entraperçoit plusieurs fois Bianca et Wesley également, ce qui permet de voir ce qu’ils deviennent après la fin du premier tome. Ça fait un peu drôle de les observer à travers les yeux de Sonny, mais c’est toujours intéressant.
En résumé, j’ai beaucoup aimé ce deuxième opus. Kody Keplinger a déniché une histoire déjantée dans laquelle on s’empêtre dans les mensonges et où l’amitié et les secrets s’enchevêtrent pour créer un monumental malentendu. Même si on rit beaucoup avec Sonny, on traverse aussi nombre d’obstacles pas toujours très drôles. Je me suis régalée et j’espère qu’il y aura d’autres tomes pour compléter cette sympathique saga.
|