Dans le futur, la Terre n’est plus habitable. Pour survivre, la Société est partie coloniser Mars. Les Ors, ses membres les plus riches, érigés en aristocrates, ont réduit les autres en esclavage… Darrow est un Rouge, un membre de la caste la plus basse de la Société. Sa fonction : arracher au cœur de Mars de quoi assurer à la Société sa croissance et sa richesse. Toute la journée, il creuse, persuadé que les Rouges sont le dernier espoir de l’humanité. Qu’importe si, en seize ans, il n’a pas vu le ciel ? Qu’importe s’il doit subir chaque jour les injustices des Ors ? Darrow vit, il a l’amour d’Eo, la plus jolie des Rouges, et pour lui, c’est bien suffisant. Mais pas pour elle. Eo rêve à un
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Quand j’ai reçu ce livre, je ne m’attendais pas à en ressortir aussi choquée, bouleversée, conquise. J’ai découvert une histoire merveilleuse qui m’a autant séduite que captivée.
Pourtant, la couverture ne m’a tout de suite attirée au départ (très sombre et sobre). C’est surtout les éloges que ce livre récoltait qui m’intriguaient. Que cette histoire soit comparée à Hunger Games et soit considérée comme l’une des meilleures dystopies de son temps… avouez que c’est tentant !
Red Rising raconte l’histoire de Darrow, jeune garçon de 16 ans vivant dans une société futuriste aux règles très particulières. Darrow est un Rouge, un membre de la caste la plus méprisée qui soit. Ils vivent sur Mars et en exploitent les ressources pour le compte des Ors, des individus élitistes au-dessus de tout.
J’ai trouvé le début non pas lent, mais introduit de façon soignée, sans précipitation. Ce n’était pas déplaisant du tout et ça m’a permis de découvrir le monde à mon rythme et surtout de m’attacher au héros.
Puis vers la centième page, il s’est passé un truc de fou : l’histoire a pris un tournant que je n’avais pas vu venir. Je me suis sentie happée et plus le temps passait, plus m’en détacher devenait difficile. Les aventures de Darrow sont passionnantes et le monde introduit par l’auteur est incroyablement recherché et bien pensé. Il ne s’agit pas d’une dystopie gentillette, mais bien d’un univers cruel et brutal, qui vous collera les miquettes (oui, oui !). Je suis passée par toutes les émotions : le rire, les frissons, le coeur qui fait des cabrioles, le dégoût, le choc et les larmes. On sent qu’il y a un travail de titan derrière tout ça.
Le livre en lui-même est assez conséquent, car le cheminement est long et difficile. Après l’avoir fermé, j’avais encore du mal à réaliser que le Darrow du début était le même que celui de la fin, tant la route avait été semée d’embûches et d’épreuves. Il y a un vrai plan, l’auteur n’a rien laissé au hasard en apportant un soin très particulier à tous les détails. Et si j’ai trouvé quelques similitudes (bien vite balayée) avec Hunger Games ou encore Divergent… En comparaison, ces deux dystopies sont des histoires bien dérisoires, et je n’ai pas peur de le dire !
Mais ce n’est pas tout ! Les personnages sont géniaux. Il y en a pour tous les goûts. Je les ai trouvés extrêmement réalistes et “palpables”. Dans Red Rising, il n’y a pas de mauvais ni de bons. Il n’y a que des humains, avec leurs failles et leurs belles facettes. Des personnages qui m’insupportaient ou me révoltaient sont devenus mes chouchous par la suite. D’autres, comme le Chacal, sont très difficiles à cerner, et leur tempérament est présenté de façon tellement complexe, qu’on ne sait pas trop sur quel pied danser avec eux. J’ai énormément apprécié la relation Darrow/Sevro, deux garçons très différents, mais pas tant que ça, quand on creuse un peu. Puis celle que Darrow entretient avec Cassius. Si au début elle m’a beaucoup surprise, j’ai fini par la comprendre. Si Darrow a toutes les raisons d’haïr tout ce que représente Cassius (le luxe, les privilèges, le statut d’Or…), il n’en demeure pas moins son ami. Et un ami très loyal, malgré tout ce qu’il a dû faire.
Le héros en lui-même est impressionnant. Un brin arrogant, il démontre des qualités extraordinaires. Darrow est un calculateur, un stratège, même si ça ne saute pas du tout aux yeux au début. Il fait preuve d’une intelligence très singulière, sans parler de son ambition dévorante et son désir de revanche. Il m’a surprise à de nombreuses reprises !
Si je dois poursuivre mes éloges (non, je n’en ai toujours pas fini !), je dirais que j’ai adoré les références à la mythologie, ainsi qu’à celles des planètes. J’ai l’impression que l’auteur est un grand passionné et a tenu personnellement à les inclure. Et quelle idée ! Ça se marie parfaitement bien à l’atmosphère ambiante, et ça rajoute un véritable côté épique, qui s’approche de la fantasy. Sans parler des comparaisons avec nos faits historiques ! Bref, bref, un délice !
En résumé, je suis tombée en pâmoison devant cet auteur. Je suis totalement sous le charme de sa plume, de sa rigueur et de l’opulence de son univers. C’est un livre qui frôle la perfection! J’avais presque envie d’inventer une mention plus haute que le coup de foudre, c’est dire. Un roman qui se dévore tout entier, avec des personnages entiers, sincères et multifacettes. L’histoire peut être aussi glauque qu’émouvante. Red Rising est un roman que vous ne voulez surtout pas rater ! Un diamant brut ! Le meilleur livre de dystopie/SF que j’ai lu jusqu’à aujourd’hui.
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« Aujourd’hui, je suis leur glaive.
Mais je ne pardonne pas. Je n’oublie pas. » Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste. Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, Darrow perd tout. Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien. |
J’ai découvert le premier tome de Red Rising l’été dernier, et je me souviens que ce roman avait été LA meilleure lecture de 2015. Le genre de livre qui laisse son empreinte, qui vous ébranle avec une telle force que vous en restez hébété, même pas capable d’aligner deux syllabes. Du coup, lorsque j’ai réceptionné le deuxième opus – que j’attendais depuis si longtemps ! – j’ai eu un peu peur de le commencer. Un peu contradictoire, sachant que je piétinais et brûlais d’impatience de retrouver Darrow, Sevro, Mustang et tous les autres. J’ai fini par me jeter dans le bain, et… pfffooouuua, quelle merveille ! Ce roman me dépasse. Il véhicule tellement de messages… sans parler de l’intensité et la puissance qu’il dégage. Bref, bref, bref, un pur bijou de science-fiction, et sans aucun doute ma plus belle lecture de 2016 !
Nous avions laissé Darrow à sa sortie de l’Institut, grand vainqueur et Lancier de Néro au Augustus, le meurtrier de sa femme. Le jeune homme n’a jamais été aussi près de ce qu’il désirait plus que tout : le soulèvement des Couleurs, la vengeance, le sang. Nous le retrouvons deux ans plus tard et… la roue a tourné. Les positions de force s’inversent, la politique, les stratégies de guerre et les amitiés s’en mêlent, et Darrow va devoir user de toutes ces cartes pour parvenir à ses fins. Mais comment tuer les monstres sans en devenir un soi-même ? Comment préserver son humanité face aux horreurs et aux ruses qui l’entourent de toutes parts ?
Il est 4 heures du matin et je viens de refermer ce fabuleux ouvrage. Je me suis sentie obligée de m’exprimer sur-le-champ, pendant que tout est encore frais dans mon esprit. Golden Son, c’est un Red Rising amplifié, démultiplié. Rien que ça !
Déjà, parlons de ce qui m’a dérangé. Je dois avouer qu’après de longs mois, j’avais oublié beaucoup de choses. Bon, je me souvenais de l’intrigue principale, évidemment, mais il faut savoir qu’il y a une flopée de personnages plus ou moins importants, dans cette saga. Chacun a son histoire, ses conflits, ses alliances… force est d’avouer qu’il est très facile de s’y noyer. Même si l’auteur a eu la bonne idée d’ajouter la pyramide des Couleurs ainsi que la liste des personnages principaux, j’ai été complètement paumée pendant les 100 premières pages. Heureusement, je me suis accrochée et j’ai retrouvé cette sensation familière, celle qui me rappelait pourquoi j’aimais tant cette saga, pourquoi Darrow me touchait autant.
Ce tome-ci est tout simplement parfait. Hormis cette sensation d’égarement au début, je me suis retrouvée happée par la magie de l’histoire. Ici, on oublie l’Institut, et on passe à la guerre grandeur nature. L’intrigue est d’une telle envergure que je ne parviens toujours pas à en faire le tour. Ce roman se révèle non seulement riche en stratégies et en action, mais également plein de bouleversements. Combien de fois ne me suis-je pas retrouvée sur les fesses ?
C’est comme si l’histoire était trop grande pour le lecteur. Il se joue tellement de choses… Entre les non-dits et les pistes échafaudées par Pierce Brown, il est compliqué de se faire une idée d’ensemble. Mais en même temps, c’est ça qui est bon. Le lecteur est propulsé dans un monde qui le dépasse, où le héros est constamment en équilibre précaire, prêt à basculer dans le vide au moindre faux pas. Les plans s’affinent, les accords et les discordes se nouent et se dénouent. Les relations sont en constante évolution et les alliances qui se créent ne sont jamais immuables. On ne sait pas qui va brandir le couteau en premier. L’auteur parvient à ébranler nos certitudes et il serait vain d’essayer de comprendre où il veut en venir. Pierce Brown confronte ses personnages et mène la danse. Le lecteur ne peut que subir, serrer les dents et prier pour que l’atterrissage se fasse en douceur.
Je m’attendais à quelque chose d’intense, mais très sincèrement... pas à ce point-là. Je ne sais pas trop à quel moment j’ai basculé dans l’addiction pure et dure, mais je dois bien admettre que Pierce Brown a de la magie au bout des doigts. Il a su mettre en place tout un univers. Extrêmement complexe, certes, mais exaltant.
Et puis il y a tous ces personnages. Mon petit Darrow. Mon héros préféré de tous les temps. Celui qui guide, celui qui doute. Le subtil mélange de la bravoure, la mégalomanie, la folie et l’empathie. Darrow est pétri d’incertitudes, de craintes et de fantômes. Mais Darrow répand une aura captivante autour de lui. Il inspire les foules, il titille, il intrigue. Plus qu’un Or ou un Rouge, Darrow est une véritable légende, un héros. Et plus que tout, Darrow est terriblement humain.
Golden Son chante aussi l’amitié. Darrow est entièrement dévoué à ses amis. Il cherche par tout les moyens à les sauver – même si ses bonnes intentions les poussent trop souvent à leur perte. Sa vision des choses s’affine également à leur contact. Des amis tout en nuances, avec réflexions subtiles, qui donnent à réfléchir. On multiplie les facettes, et on sent qu’il y a un réel travail abouti derrière. Les personnages sont très (très !) nombreux, dans ce tome ; mais ce qui est fabuleux, c’est qu’ils sont tous consumés par quelque chose, et chacun a ses propres motivations. L’auteur nous montre que les Ors ne sont pas des dieux inaccessibles. Que parmi eux, il y a des gens prêts à remettre en cause leurs certitudes, des prédateurs, des couards, des rusés… Et le pauvre Darrow, jeté dans la marre aux requins, doit composer avec eux.
Parlons de la fin, maintenant. Cette fin m’a laissée complètement vide, sous le choc. Ce n’est qu’en fermant le livre que je me suis aperçue à quel point j’aimais ces personnages, à quel point je m’inquiétais pour eux. Pierce Brown a vraiment fait du cercle de Darrow une famille. Une grande famille dont j’avais un peu l’impression de faire partie. Alors, autant vous dire que cette fin, je l’ai trouvée cruelle à souhait. Je pensais VRAIMENT que tout allait bien se goupiller. Hélas, d’une pichenette, Pierce Brown a fait voler mes espérances en éclats. Le tome 3 risque d’être placé sous le signe du chaos le plus complet.
En résumé, Red Rising est une saga démente, intelligente, comme jamais je n’en ai lu auparavant. Elle est tout simplement parfaite dans sa cruauté et son humanité. C’est le genre de livre qui fait jubiler, puis qui nous réduit le coeur en miettes en une poignée de secondes. Ce deuxième opus est une écrasante réussite. Ni plus ni moins.
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« JE SUIS LE FAUCHEUR.
JE CONNAIS LA DOULEUR. JE CONNAIS LES TÉNÈBRES. CE N’EST QUE LE DÉBUT. » Darrow aurait voulu vivre en paix. Ses ennemis l’ont jeté dans la guerre. Darrow s’est élevé parmi les puissants qui dirigent la Société pour mieux préparer sa révolution. À présent, la fin du règne tyrannique des Ors a enfin sonné. Malgré les doutes qui l’assaillent, malgré les anciens amis qu’il va devoir affronter aux quatre coins du Système solaire, Darrow est plus que jamais déterminé à briser les chaînes… |
Mille mercis aux éditions Hachette, et surtout – SURTOUT – à Aurélie, pour leur gentillesse et leur générosité. Grâce à eux, j’ai pu découvrir, dévorer, engloutir ce dernier opus en avant-première. Dès que je l’ai reçu, j’ai tout laissé tomber (ma lecture actuelle, mes révisions, mon mémoire…) pour me concentrer sur Darrow et uniquement sur lui. J’ai terminé le roman en deux petits et minuscules jours, et il m’a fallu un long moment pour me décider à écrire ma chronique. Parce que contre toute attente, je ne trouvais pas suffisamment de termes percutants pour expliquer ce que j’ai ressenti. Un ressenti puissant et plutôt rare, chez moi. J’avais des attentes vis-à-vis de Morning Star ; celles-ci m’ont semblé bien en deçà de l’histoire, de la trame et des personnages. C’est simple… ce dernier tome est un chef d’oeuvre, mon amour pour cette saga se passe de mots.
Lorsque j’ai quitté Darrow dans Golden son, celui-ci était en très mauvaise posture. On pensait toucher du bout des doigts une espèce de consécration, à la place, ça a été un bain de sang. Morning Star prend place un peu plus d’un an après les événements. Darrow n’est définitivement plus le même homme. Sous la coupe de ses ennemis, il a traversé le pire. Le temps de sa captivité, il s’est passé de nombreuses choses. Les pions continuent de s’agiter sur l’échiquier, Darrow peut-il encore poser les siens ? Et quelle issue peut-on trouver à cette guerre ?
Non, non et non, je n’en dirai pas davantage, parce que Red Rising fait partie de ses sagas qui méritent d’être vécues à travers la fabuleuse plume de Pierce Brown. Et aussi pour faire un peu durer le supplice chez ceux qui ont lu Golden son, car disons ce qui est : la fin du deuxième opus faisait mal. Très, très mal…
Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas trop par quoi commencer. C’est toujours pareil avec cette saga, j’ai énormément de choses à dire – que du bon, chaque fois –, mais c’est un vrai foutoir dans ma tête. J’ai aimé ce dernier tome, ooooh oui, je l’ai aimé. Je m’y attendais, mais certainement pas à ce point-là.
Pierce Brown ne nous épargne rien, ici. Si le début du deuxième tome nous laissait voir un Darrow affaibli et en mauvaise posture, le début du tome 3 se passe de mots. Darrow n'est plus que l'ombre de lui-même. Tout lui a été enlevé, il ne lui reste plus rien. Mais même diminué et famélique, le jeune homme parvient à nous régaler avec un style inimitable, une prestance qui dépasse l'entendement et un charisme que d'autres ne peuvent que rêver d'imiter. Darrow est plus splendide que jamais, et il a beaucoup appris de ses erreurs passées. La souffrance le rend plus dangereux et plus acéré qu’il ne l’était.
C’est une des grandes forces de cette saga. Les personnages sont tous incroyables, chacun à sa manière. Qu’on les adore où qu’on les déteste, ils ne nous laissent jamais de marbre. Les plus terribles exhalent une impression de malaise, mais n’en demeurent pas moins captivants. Pour les autres, c’était comme d’intégrer une famille, une vraie. Imparfaite, mais terriblement attachante. Pas de manichéisme dans cette saga, tous les profils sont gris, rien n’est noir ou blanc.
L'auteur a le chic pour introduire des personnages, nous les faire aimer d'emblée, avant de sauvagement les assassiner sous nos yeux. C’est fou la facilité avec laquelle je me suis sentie en phase avec Darrow et ses alliés. Les nouveaux comme les anciens dégagent une force impressionnante. La plupart sont imprévisibles, il faut sans cesse trouver son équilibre dans cette trame en constante métamorphose. Vous pouvez essayer de ne pas vous attacher aux personnages, vous répéter comme un mantra que rester en retrait fera moins saigner votre petit cœur, eh bien c’est inutile. Quoi que vous fassiez, Pierce Brown trouvera votre point faible et saura vous prendre par surprise. Ces personnages que vous avez appris à aimer, comme des frères ou des amis, ne sont pas à l'abri.
Mes émotions se confondaient avec celles des personnages : désespoir, peur, larmes, joie, rires, rage pure et dure… Un ascenseur émotionnel qui m’a laissée complètement démunie. Pour le coup, j’ai été la petite marionnette de Pierce Brown. J’allais où il allait, je bondissais quand il le décidait. Quel auteur époustouflant ! Dès que j’ouvrais le livre, il ne me fallait que quelques lignes pour que la magie opère.
Ce n’est peut-être que de la science-fiction, avec des personnages fictifs et des conflits imaginaires, mais le réalisme est saisissant, car il repose sur la nature même des Hommes. Pierce Brown a tout compris et nous dépeint l’horreur de nos actes de la manière la plus dépouillée et sincère qui soit.
Il ne fait pas qu’inventer un univers, y intégrer des personnages et les confronter à la guerre. Il nous écrit la vie sous ses plus cruels travers, il nous amène à nous interroger. Il chamboule et bouscule nos certitudes, en nous plongeant au cœur d’une action qui mêle habilement sentiments, émotions, stratégie et politique. Je ne pensais pas cela possible, mais Morning Star réunit à lui tout seul un nombre incalculable de sujets qui s’accordent parfaitement à nos propres existences et à notre société.
La fin m’a laissée sans force, sincèrement. Après toutes ces aventures, tous ces hauts le cœur et ces moments passés à se ronger les sangs, tout se termine. Pierce Brown ne nous abandonne pas vraiment avec cette fin, il nous accompagne jusqu’au bout, jusqu’à la toute dernière phrase, la toute dernière ligne, le tout dernier mot. C’est avec cette fin que je me suis aperçue à quel point cet auteur est un génie, un maître d’orchestre, un gourou ! Il aime ses lecteurs, il leur offre un final abouti et d’une qualité exceptionnelle.
En résumé, je ne sais plus en quelle langue le dire, mais Red Rising est l’une des meilleures sagas que j’ai eu la chance de lire ! Ce troisième tome est un cran au-dessus des deux premiers – ce que je n’aurais pas cru possible – et nous entraîne toujours plus loin, au cœur même des conflits et des sentiments. Ce tome est plein de vérités, et même s’il est dur à certains moments, il ne se départit jamais de son élégance. Dire que c’est une écrasante réussite est un doux euphémisme. Encore un énorme merci aux éditions Hachette et à Aurélie !!
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