À tout juste 11 ans, Cinder découvre New Bejing et sa nouvelle famille. De l'Europe et de ses vrais parents, elle n'a aucun souvenir. Elle ne sait d'eux que ce que son beau-père lui a appris : ils sont morts dans un accident qui a aussi failli lui coûter la vie. Pour la sauver, les médecins ont dû lui greffer une main et une jambe de robot. Cinder a des difficultés à s'habituer à son nouveau corps de cyborg. Sans parler des informations encyclopédiques qui sont projetées dans son champ de vision sitôt qu'elle est confrontée à une situation inconnue. Si elle se lie facilement d'amitié avec ses nouvelles sœurs, Pearl et Peony, Cinder
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Rien de mieux pour se détendre que de lire cette petite nouvelle. Lorsque j’ai vu qu’elle était gratuite en numérique, je n’ai pas hésité. J’avais un peu de temps devant moi, je me suis calée contre mes oreillers, puis… j’ai été complètement subjuguée, comme à chaque fois que je découvre ou redécouvre cet univers. Et lorsque j’ai atteint la dernière page, je n’ai pas pu m’empêcher de grimacer, parce que j’aurais rêvé d’avoir plus. Beaucoup, beaucoup plus.
Il était une fois… Cinder est le prequel à lire juste avant le premier tome de la saga. Ayant déjà découvert Cinder et Scarlet, j’estimais que c’était l’occasion de me remettre dans le bain en douceur, tout en approfondissant cet univers et ces personnages que j’affectionne tant.
Dans cette nouvelle, nous assistons aux débuts de Cinder en temps que cyborg, lorsqu’elle n’était qu’une toute petite fille en quête d’affection. Même à onze ans, notre héroïne ne s'embarrassait pas de longs discours et de réactions disproportionnées. J'ai retrouvé avec plaisir ses tendances méfiantes et timides, sa réserve et ses complexes. J’aime beaucoup son côté robotique et mécanique allié à une sensibilité toute singulière. Elle a un cœur énorme, il émane d'elle une douceur inattendue qui tranche avec son corps en grande partie constitué de métal.
On assiste à la genèse de ses rapports avec Peony, Iko et le reste de la famille, là où tout a commencé… Et bien entendu, toujours dans le respect du célèbre conte populaire de Cendrillon !
Cette lecture m’a rappelé pourquoi j'aimais autant cette saga, pourquoi l'héroïne m'avait tant ému par le passé. Évidemment, comme à chaque fois, je suis restée sur ma faim. Si elle est généreuse en informations, Marissa Meyer rend tout de même cet univers dangereusement addictif. Les personnages sont tellement fascinants que même en sachant ce qui va leur arriver dans le futur, on brûle d'en apprendre plus sur leur passé.
En résumé, c’est un sans fautes pour Marissa Meyer. J’ai ressenti un mélange d’émotion, de nostalgie et de déchirement à la lecture de ce prequel. À travers les yeux d’une enfant en mal d’amour, on découvre les dessous d’un monde dur où les obstacles se dressent à chaque tournant. Ça prouve, une fois encore, que Chroniques Lunaires n’est pas uniquement de la science-fiction, c’est aussi une saga profondément humaine.
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A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l'atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu'elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie - son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu'éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n'a aucune chance de s'épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune ! Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l'humanité est peut-être entre ses mains. |
Ce livre était dans ma PAL depuis trèèèèèès longtemps. La couverture ne m'attirait pas plus que ça, et je ne m'étais pas tellement attardée sur le résumé. Il faut dire que je suis très frileuse lorsqu'il s'agit de la science-fiction. Lorsque je me penche sur une oeuvre de ce genre, il faut que j'ai l'assurance de lire une bonne histoire. Dernièrement, c'était la lecture de Lire-une-passion, une de mes partenaires. Sa chronique m'a convaincue de dépoussiérer ce livre. Et comment dire ? J'en ai fait mon quatre heure ! Cette histoire m'a retournée, séduite et charmée !
Il faut savoir une chose : il s'agit d'une réécriture du conte "Cendrillon". Un conte très populaire mais totalement revisité, en mode futuriste.
Cinder est un cyborg. Elle est humaine, mais est constituée de câbles et d'embranchements de robot à 36,28%. Adoptée par une famille de New Beijing, elle vit avec sa belle-mère, Adri, et ses deux soeurs Pearl et Peony. Si Cinder s'entend bien avec cette dernière, les deux autres lui en font voir de toutes les couleurs et se servent d'elle pour accomplir les tâches les plus usantes et salissantes qui soient.
Pour subvenir à leurs besoins, Cinder travaille dans un atelier comme mécanicienne et est connue pour être l'une des meilleures dans ce domaine. Ce n'est pas pour autant qu'elle est acceptée par les autres. Car être une cyborg, c'est subir les railleries et le mépris des habitants. Aux yeux de tous, elle n'est pas une personne, mais une acquisition, un investissement, un objet...
Le jour où le prince Kai veut faire réparer son droïde, c'est vers la jeune fille qu'il se tourne, se fiant à sa solide réputation de mécanicienne. Sous le charme, Cinder fait de son mieux pour garder contenance et finalement, se lie d'amitié avec lui.
Pour couronner les événements surprenants, la soeur de Cinder, Peony, est touchée par la letumose, un virus mortel et jusqu'ici incurable qui décime la population.
J'ai eu du mal à vraiment me sentir à l'aise dans les premières pages. On est directement embarqué dans l'histoire et j'avoue avoir pris un peu peur en lisant tous ces termes techniques qui ne me disaient rien. Puis peu à peu, j'ai commencé à me prendre au jeu. Le plus amusant c'est que l'on comptabilise mentalement les similitudes avec le conte Cendrillon : la marâtre et ses filles, le carrosse, le bal, l'héroïne et sa chaussure de vair... C'était assez sympathique, même si le monde dans lequel évolue Cinder est bien plus dangereux et mystérieux.
Pour une fois, l'auteur a décidé de ne pas faire évoluer ses personnages aux États-Unis. Ça change ! Non, au contraire, la culture asiatique est très présente, ce qui rend le récit plaisant et rafraîchissant !
À peine Cinder est arrivée dans le laboratoire du docteur Erland que j'ai découvert le secret (demandez à Lire une passion, j'avais trouvé !). En lisant d'autres chroniques, je me suis aperçue que je n'étais pas la seule donc cela signifie que c'est assez flagrant. Dans un sens, j'aurais aimé ne pas le deviner, d'être bouche-bée une fois arrivée aux révélations. Bon, ça n'a pas été le cas mais je suis quand même très contente du tournant qu'a pris l'histoire !
En bref, Cinder est une histoire fantastique que j'ai lue en moins d'une journée. Je ne m'attendais pas à autant l'apprécier et à me sentir impliquée dans ce monde moderne et robotique ! Ce conte revisité est meilleur que l'histoire originale, j'aurais adoré que l'on me raconte une histoire pareille étant petite !
Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que l'image que l'on se faisait de Cendrillon - belle, élégante, racée, gracieuse - est cassée. Cinder est crasseuse, couverte de cambouis avec une attitude de "garçon manqué" par moments. Bref, même parée pour aller au bal, elle parvient à être la moins glamour possible ! D'un côté, j'aime ces héroïnes un peu cabossées et pas parfaites. Ça change et je trouve qu'il est plus facile de s'y attacher.
Sans parler de son caractère qui fait qu'on l'aime d'emblée : forte, courageuse, réfléchie et posée, on lui fait confiance pour se sortir de la mélasse. Dans l'urgence, elle parvient à analyser la situation avec stoïcisme et ça change !
Je me suis attachée à tous ses alliés : Kai, Peony, Iko. Chacun a un destin différent, mais tous m'ont énormément plu, à leur façon.
Quant aux personnages mauvais et perfides, ils remplissent très bien leur rôle. On les déteste, on crève d'envie de leur filer des baffes ou pire. Les entendre parler (notamment pour la Reine Lunaire et Adri), me donnait envie de tout casser (oui oui, à ce point).
Marissa Meyer s'éclate, c'est sûr et certain ! On sent qu'elle s'est bien amusée à inventer cette histoire de toute pièce, à reprendre des éléments connus mondialement par tous les enfants pour nous concocter une histoire à sa sauce, totalement remaniée et remodelée. Son monde est intemporel et magique. Il peut paraître complexe et difficile à comprendre, mais je pense qu'il est à la portée de tous, même à ceux qui ne lisent pas beaucoup de science-fiction. La plume est agréable, légère et chaque chapitre se termine de façon à nous donner envie de poursuivre jusqu'à plus soif !
En résumé, une histoire juste te-rri-ble qui m'aura obligé à veiller jusque tard dans la nuit pour en connaître le fin mot. Une Cendrillon comme on ne l'attendait pas, des intrigues qui s'entremêlent pour arriver à un point culminant à la fin. Bref, j'aurais aimé avoir une mention au-dessus du coup de foudre, car Cinder m'a fait passer par des sentiments incroyables. C'est certainement une de mes meilleures lectures 2014 !
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Depuis les lointaines étoiles, jusqu'aux recoins d'une sombre forêt, les destins de Scarlet et de Cinder semblent liés.
Alors que l'une cherche sa grand-mère mystérieusement disparue et que l'autre poursuit la quête de ses origines, la menace lunaire qui pèse sur l'humanité se renforce. Cinder et Scarlet parviendront-elles à lui résister ? |
Aaaah Chroniques Lunaires ! Cinder s’est révélé être ma plus belle découverte de 2014, imaginez donc avec quel empressement je me suis jetée sur ce beau bébé ! C’était vraiment un pur bonheur de replonger dans l’univers créé par Marissa Meyer, j’avais l’impression d’être chez moi. Une lecture qui n’a pas fait long feu et dont j’avais du mal à me détacher le soir, au moment de dormir.
Dans le premier tome, nous quittions Cinder en très mauvaise posture. Heureusement, elle a reçu des informations et surtout une aide très précieuse du docteur Erland. C’est donc avec un regain d’énergie qu’elle planifie une échappatoire, même si pour cela, elle doit s’entourer des personnes les moins recommandables qui soient.
En parallèle, dans un petit village de France nommé Rieux vit Scarlet, une jeune fille sans histoire. Elle habite avec sa grand-mère et toutes deux cultivent des légumes en pleine campagne.
Malheureusement, sa grand-mère disparaît et la pauvre Scarlet sait que ça n’a rien de normal, bien que personne ne s’inquiète réellement de cette absence inhabituelle. Décidée à la retrouver coûte que coûte, elle s’embarque dans des démarches sans fin qui pourraient lui permettre d’avoir une piste. Un jour, elle fait la rencontre d’un jeune homme prénommé Loup, qui gagne sa vie dans les combats de rue.
Quel plaisir de retrouver Cinder et son tempérament de mécano mal dégrossie ! J’étais déjà très sensible à son caractère, aux antipodes de ce que Charles Perrault ou les frères Grimm nous présentaient. Dans ce deuxième tome, elle est plus déterminée et plus habile que jamais !
L’histoire de Scarlet m’a vraiment transportée. Je me suis amusé à rechercher les petites similitudes avec le conte populaire : le grand méchant loup, la grand-mère, le chasseur… C’était très prenant et surtout très intrigant.
Les mystères s’épaississent autour de l’héroïne, et tout tend à faire le parallèle entre le parcours de Scarlet et celui de Cinder. L’auteur nous dévoile là une trame qui va plus loin qu’un simple conte remanié. Il s’agit d’une histoire clairement aboutie et soigneusement pensée. À un moment, j’ai senti comme un tournant dans l’intrigue en même temps que les rouages de l’histoire s’enclenchaient.
Tout comme dans le premier tome, j’ai deviné quelques petits secrets avant les personnages eux-mêmes. Mais là encore, ça ne m’a pas du tout dérangé, car le déroulement n’en est que plus prenant et plus haletant. Je peux vous assurer qu’on n’est pas au bout de nos surprises ! J’ai donc pu découvrir que tout s’imbriquait à la perfection et que Cinder n’était pas la seule à lutter contre le contrôle abusif de la reine Levana. Les subtils clins d’oeil aux contes populaires me laissent toujours baba.
Concernant les personnages, ils sont tous excellents. Thorne m’a souvent tiré un rire avec son côté séducteur et un peu négligent. C’est un personnage vraiment frais et léger qu’on ne peut qu’aimer. J’ai adoré l’évolution subtile de ses rapports avec Cinder qui, il faut le dire, est un peu sauvage sur les bords. Cette dernière reste néanmoins la première dans mon coeur, je suis totalement fan de son caractère adorablement bourru. Scarlet est aussi très chouette dans son genre. Indomptable et décidée, elle ne laisse rien se mettre en travers de sa route. Mais mon gros gros coup de coeur reste Loup, qui, ma foi, a été très bien abordé dans ce tome-ci. Son comportement, sa gestuelle, sa façon de s’exprimer… je n’en dirais pas plus, mais chapeau bas à l’auteur pour avoir réussi à créer un jeune homme avec autant de facettes. Il m’a paru extrêmement intriguant, mais surtout attirant comme pas possible !
J’ai également apprécié me retrouver dans la tête de Kai et de ses tourments. Sans parler de Levana que l’on commence tout juste à découvrir. Cette richesse au niveau des tempéraments et des péripéties reste très impressionnante et je suis impatiente de rencontrer d’autres personnages dans le tome suivant.
Pour moi, c’est donc un coup de foudre. Une histoire qui me laisse sur les fesses et émerveillée comme une enfant. C’est certain, cette version des contes est bien meilleure que les originaux !
Une plume géniale, addictive, fluide et claire. Une certaine poésie se dégage de chaque mot et les moments d’action sont très prenants. L’auteur a eu la bonne idée d’alterner les points de vue, ce qui nous permet de suivre l’avancement de l’histoire sous différents angles. Les chapitres sont assez courts mais pas trop, ce qui est appréciable. Le livre se lit vraiment très vite.
En résumé, ce roman est aussi bon que le premier, bien que très différent par bien des aspects. J’avais envie de ne jamais terminer ma lecture, de continuer à suivre Scarlet, Cinder, Thorne, Iko et les autres dans leurs aventures. L’histoire a été admirablement développée. Déjà que le tome 1 laissait supposer une histoire intéressante, je me rends compte que j’ai mis les pieds dans un univers qui n’a pas fini de me surprendre.
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LIRE UNE PASSION
Dans cette nouvelle inédite, découvrez les origines de l'armée de Levana, mais aussi l'enfance et l'initiation d'un des personnages les plus charismatiques de la série !
Lorsqu'ils vinrent le chercher aux petites heures du jour, Ze'ev ne fut pas surpris : il avait toujours su que ce moment viendrait. Depuis tout petit, on l'élevait dans l'attente d'une visite des thaumaturges de la reine au cours de sa douzième année. Il allait servir la Couronne. Cela ferait la fierté de sa famille et de son quartier. Mais Z était loin de s'imaginer les épreuves qu'il devrait traverser pour se faire une place dans l'armée de la reine Levana... |
Comme je tarde à reprendre Les Chroniques Lunaires, j’ai décidé de me remettre dans l’ambiance avec les petites novellas disponibles en numérique. Il était une fois… Cinder a été couronné de succès, pour ma part, et j’ai commencé L’armée de la reine sans même lire le résumé ou chercher à savoir de quoi ou de qui ça allait parler. Je devinais juste que les projets de Levana seraient au coeur de l’intrigue. Encore une fois, pour changer, je n’ai pas été déçue par l’histoire de Marissa Meyer. Elle a su me transporter du début à la fin avec le parcours d’un personnage hors du commun.
Cette fois-ci, Marissa Meyer nous plonge dans la peau de Loup, que l’on apprend à connaître dans le tome 2 de la série. Dans cette novella, nous suivons le parcours de Loup (de son vrai nom Ze’ev), dès l’instant où il est appelé à intégrer l’armée de Levana sur la Lune. Très jeune, il est une énième victime du système et doit faire ses adieux à ses parents et son petit frère. Après des transformations physiques radicales, Ze’ev doit se faire une place dans sa meute. Dans une ambiance bestiale et sans pitié, l’enfant qu’il était va apprendre à s’endurcir et parer les coups. Cette histoire, c’est la sienne ; et elle prend place dans le sang et la douleur.
L’armée de la reine doit se lire entre le tome 2 et le tome 3 des Chroniques Lunaires. Personnellement, cette nouvelle ne m’a pas déçue, bien au contraire. Ça a été un véritable délice de retrouver cet univers, ses règles du jeu et surtout le personnage de Loup qui, je me souviens, a été mon gros gros coup de coeur dans Scarlet. Si dans le tome 2 je le sentais à la fois fort et fragile, découvrir un Loup jeune et vulnérable m’a fait mal. C’est un personnage que j’affectionne depuis le début et qui me touche sincèrement. Me retrouver en lui et m’impliquer dans sa quête personnelle n’a donc pas été une difficulté, en soi.
Comme dans la première nouvelle de la saga, j’ai trouvé l’auteur particulièrement généreuse avec son sens du détail et le fait qu’elle nous en montre un peu plus. C’est comme une petite friandise qui se croque avec gourmandise. On regrette simplement de ne plus sentir son arôme sur la langue lorsque c’est terminé.
Et puis avec sa plume précise, fluide, sensible… on ne peut qu’en redemander. Cette mise en bouche m'a laissé sur ma faim. À chaque fois, je me rappelle pourquoi j’aime autant cette saga, pourquoi elle me fait perdre la notion du temps… J’accroche, tout simplement. J’accroche, et j’en suis accro !
Cinder et le capitaine Thorne se sont enfuis aux côtés de Scarlet et de Loup. Le groupe rebelle projette de renverser la reine Levana et son armée. Mais, le seul espoir de la résistance réside dans Cress, qui, emprisonnée dans un satellite depuis l'enfance avec ses écrans pour seule compagnie, est devenue un hacker imbattable. Malheureusement, la reine Levana a d'autres projets pour elle, et libérer la jeune fille pourrait bien leur coûter cher...
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J’aime cette saga d’amour ! Ce qui n’est pas logique, puisque je possède le tome 3 depuis sa sortie, mais je ne penche dessus que maintenant. Gros pavé de plus de 600 pages, je savais que j’allais adorer et en redemander ! Ça n’a pas raté, Cress est le troisième volet, et il est plus qu’à la hauteur. Cette saga gagne de plus en plus en complexité et rebondit d’aventure en aventure. C’est décidé, je ne veux plus jamais quitter Cinder, Iko, Thorne, Loup et les autres… Vous l’aurez sans doute compris, Cress est un incommensurable coup de foudre !
Cress est une coquille qui vit dans un satellite depuis sa plus tendre enfance. Hackeuse de génie, elle reçoit ses ordres d’une thaumaturge au service de la reine Levana, et passe ses journées dans une profonde solitude, loin de la Lune, loin de la Terre. Sa vie change du tout au tout lorsque Cinder entre en contact avec elle. Cinder qui souhaite à tout prix empêcher le mariage entre Levana et Kai. Aidée de Thorne, Loup et Scarlet, elle va tenter un sauvetage en orbite, mais quelle conséquence ce geste va-t-il lui coûter ?
658 pages… Plus ça va, plus les tomes de cette saga s’épaississent (jusqu’à ressembler à des dictionnaires), et j’ai chaque fois la sensation que le livre est trop court. La vérité, c’est que j’ai eu les plus grandes peines à lâcher ce roman. Que l’histoire s’étende sur 400 ou 1000 pages, c’est bien pareil. J’aime cet univers, j’aime ces personnages. Comme c’était une lecture commune, on s’arrêtait entre chaque grande partie, et je ne vous raconte pas la frustration. Adibou, ma copinette de lecture, était bien d’accord avec moi, et on a terminé le roman sur le coup des 3 heures du matin tellement c’était addictif et impossible à lâcher.
Dans ce tome, le lecteur est sur tous les fronts et bénéficie d'une vision large pour appréhender toute l'urgence de la situation et l'intensité des personnages. Pas le temps de lambiner, on plonge vitesse grand V dans l’action pure et dure. La tension est là, omniprésente, les personnages sont sur une corde raide et instable.
Moi, innocence petite lectrice, je subissais cette atmosphère irrespirable, serrant les dents et croisant les orteils pour que tout se passe sans heurts. Évidemment, tout ne roule pas comme prévu, et les conséquences sont souvent inattendues, voire terribles.
À certains moments, c'est d'une frustration... Les personnages se croisent et se ratent de peu, faisant tourner le lecteur en bourrique. J’en venais à rire de ma propre impatience. L'effervescence m’a harponnée dès les premières pages. L'excitation se mêlait à l'anxiété. Je craignais pour mes personnages chéris, ceux que j’ai appris à connaître dans les tomes précédents.
D’abord, il y a Cinder. Voilà un an et demi que je l’avais quittée dans Scarlet, et je remarque que mon affection pour elle n’a pas varié d’un iota. Cinder est toujours… Cinder. La cyborg gauche et attachante, l’héroïne la plus mécano de l’histoire ! Ici, elle se retrouve confrontée à un dilemme. D'un côté le mariage imminent de Kai qu'elle souhaiterait empêcher à tout prix, de l'autre, sa croisade pour retrouver le trône qui lui revient de droit. Mais ces deux opérations de la dernière chance sont incompatibles, alors que faire ?
J’ai eu le plaisir de recroiser Scarlet, Loup et Thorne. Ainsi que d’autres personnages toujours aussi adorables. Notamment Iko, qui m’a fait mourir de rire. J’en venais même à oublier qu’elle n’était qu’une intelligence artificielle. Elle est simplement Iko, celle qui en pince pour Kai et qui a toujours le mot pour rire ou nous attendrir. Mon autre coup de cœur va pour Thorne qui, bien que déjà mis à l’honneur auparavant, casse complètement la baraque ! Je n’en dirai pas plus, mais j’ai fondu pour ce personnage. Li-tté-ra-lement !
Et puis on en vient à Cress, aussi appelée Croissant de lune ! Je ne pensais pas tomber sur une jeune fille brossée de cette manière. Ne vous attendez pas à une guerrière endurcie ni a une adolescente revêche, à la langue bien pendue. Cress est encore une petite fille avec des rêves de petites filles. Ses fantasmes lui ont permis de ne pas perdre la boule pendant des années. Elle est charmante à sa façon et donne envie de la protéger, de l’éloigner de tout potentiel danger.
Marissa Meyer est la déesse de l’écriture, le maitre d’orchestre de sa trame, le gourou que je vénère. Elle agite sa baguette et nous entraîne exactement là où elle l’a souhaité.
Chaque tome est ciblé sur le vécu d’une « princesse » en particulier, et chaque fois, l’auteur parvient à nous faire découvrir des profils aux antipodes les uns des autres. Le plus fort, c’est que même si notre cœur balance, on finit toujours par apprivoiser la jeune fille qui vient se greffer au groupe. Je suis tombée sous le charme simple et couvert de cambouis de Cinder, j’ai adoré Scarlet et son tempérament fougueux, indomptable. Et maintenant Cress. Cress la sensible, la craintive, la romantique. L’auteur réussit le pari merveilleux de me faire aimer ses héroïnes, et toujours pour des raisons différentes. Je pensais ne pas avoir autant de place dans mon coeur, mais Cress est parvenue à se frayer un chemin. Arriverai-je à adopter Winter, l’héroïne du quatrième et dernier opus ? C’est toute la question…
D’ailleurs, on a un aperçu de cette dernière vers la fin, et je sens que ça va être rock and roll ! Plus perchée, tu meurs ! Winter m’a fait un peu penser à Luna Lovegood dans Harry Potter. Autant dire que ça promet pour l’ultime tome.
Tout dans cette histoire constitue une force, un potentiel unique. Les personnages sont emblématiques, extraordinaires, et méritent d’être connus et compris. Les héroïnes de Marissa Meyer ne sont pas des madones de beauté, elles ne sont pas parfaites, souvent un peu abimées et éprouvées par la vie. C'est surtout pour ça qu'on les aime. Pour la multitude de petites imperfections qui font qu'elles sont elles.
En résumé, ce troisième tome est une plongée interplanétaire dont je ne suis toujours pas remise. Cinder, Scarlet, Loup, Thorne, Erland, Cress, Iko... Ils forment une vraie famille. Qu'est-ce que je les aime ! Qu'est-ce qu’ils sont imposants, drôles et uniques ! Ils donnent une âme à cette aventure, ils lui insufflent une intensité toute singulière. L’amitié est au rendez-vous, le calcul et la ruse également. C’est une histoire à couper le souffle, qui parvient toujours à faire le parallèle avec les contes de notre enfance.
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"Miroir, mon beau miroir,
dis-moi, qui est la plus belle ?" Pour les lecteurs des Chroniques Lunaires, Levana est une reine cruelle qui se sert de son magnétisme pour imposer amour et crainte à ses sujets. Mais bien avant que Cinder, Scarlet et Cress ne se rencontrent, Levana a vécu une toute autre histoire, une histoire d'amour et de guerre, de trahison et de mort. Une histoire qui n'a jamais été contée... jusqu'à présent. |
Je n’ai qu’un seul mot à dire : wouahou ! Marissa Meyer a su hisser sa saga à la place des meilleures que j’ai pu lire dans ma vie de lectrice, et avec Levana, elle n’a fait que confirmer ce que je savais déjà. Chroniques Lunaires est la série merveilleuse par excellence, celle qui vous transporte en un seul chapitre et surtout… celle qui vous fait aimer les pires héroïnes qui soient. Car dans ce tome transitoire, Marissa Meyer place Levana sur le devant de la scène. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre chère reine lunaire a un passé pour le moins instructif.
Nous découvrons donc le passé de Levana, de son adolescence jusqu’à son couronnement. Ses espoirs, ses rêves, ses blessures, profondes et béantes, et bien d’autres choses encore. Née dans une famille destinée à faire de grandes choses, elle a toujours été éclipsée par sa sœur aînée. Mais comment en est-elle arrivée à devenir ce qu’elle est dans Cinder, Scarlet et Cress ? La route est longue jusqu’à la vérité. La vie de Levana est pleine d’embuches, de pièges, d’actes manqués et surtout… d’amour désespéré.
J’écris ma chronique 24h après avoir terminé le roman, et j’ai de nouveau toutes les réminiscences de l’histoire qui me tourmentent. Cette suite est un concentré d’émotions violentes, et je peux vous dire que j’en suis sortie avec l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur.
Levana est un personnage tellement déconcertant ! J’ai la sensation que je pourrais écrire un dictionnaire pour la décrire, tant elle m’a fait passer par tous les états. De la compassion à l’incompréhension en passant par l’attendrissement et la désillusion. On se prend à espérer sa rédemption. On a envie qu’elle s’en sorte, qu’elle parvienne à vaincre ses démons. Mais la vérité, c’est que Levana est dotée d’un pouvoir beaucoup trop grand pour elle. Le pouvoir des lunaires la rend instable et prête à tout pour arriver à ses fins. Ajoutez à cela de multiples traumatismes, une solitude grandissante et des espoirs étouffés avant même d’avoir pu éclore, vous avez devant vous la terrible Levana.
Le plus surprenant, c’est que je me suis énormément attachée à elle. Et c’est une nouvelle fois un exploit de la part de Marissa Meyer. Cette dernière parvient subrepticement à faire ressortir la part d’humanité et de fragilité chez ses héroïnes (même les plus toxiques !). Elles peuvent avoir fait les pires choses en ce monde, on ne peut pas s’empêcher de les aimer et de vouloir qu’elles s’en sortent, coûte que coûte. Et pour une anti-héroïne comme Levana, c’est vraiment un comble !
Ce qui me pousse à m’interroger : comment cette saga va-t-elle se terminer ? Si Levana meurt – n’ayant pas lu le tome 4, je n’en sais rien –, ça va être l’hécatombe, en ce qui me concerne. J’adore cette héroïne. Même dans les moments les plus durs et les plus malsains, je ne suis pas parvenue à la détester ou à souhaiter sa mort…
Vous l’aurez donc compris, j’ai été littéralement transportée par cette magnifique histoire, j’ai adoré ce changement de décor et suivre la vie à la Cour. Pour une fois, je n’ai trouvé le livre ni trop court ni trop long. La fin est particulièrement abrupte et déchirante, et même si je m’y attendais, la surprise était là, la tristesse aussi.
En résumé, Levana est – je pense – le tome le plus noir de toute la saga. Le plus noir et sans nul doute le plus intense ! J’ai adoré suivre cette anti-héroïne impétueuse, qui trace son chemin d’une manière peu conventionnelle. Marissa Meyer a su faire de cette histoire une véritable réussite, elle nous a dépeint une vie exigeante, laborieuse, et les mots me manquent pour décrire les émotions qui m’ont submergées pendant ma lecture !
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La Princesse Winter est admirée par le peuple lunaire pour sa grâce et sa gentillesse. Malgré les cicatrices qui marquent son visage, on dit que sa beauté dépasse de loin celle de sa belle-mère, la Reine Levana.
Winter déteste Levana et sait que cette dernière n'approuverait pas ses sentiments pour son ami d'enfance, le séduisant garde Jacin. Mais la jeune fille n'est pas aussi faible que le croit la reine et cela fait des années qu'elle a entrepris de contrecarrer les plans de sa belle-mère. Avec Cinder et leurs alliés, Winter pourrait même avoir le pouvoir de commencer une révolution et gagner une guerre qui sévit depuis trop |
Cela me fait tout drôle de me dire que Chroniques lunaires, c’est terminé. Au revoir, Cinder, Kai, Scarlet, Loup, Cress, Thorne, Winter et Jacin. Au revoir Levana. Au revoir Iko. Cette histoire, je l’ai aimée de bout en bout, elle m’a accompagnée pendant des années et j’ai eu beau reculer au maximum ma lecture du dénouement, il arrive un moment où il faut faire ses adieux. Vous ne l’avez pas encore deviné ? Ce dernier tome est un gros coup de cœur !
Marissa Meyer nous avait laissé à la fin du tome 3 avec un aperçu d’une nouvelle héroïne : Winter. Totalement fantasque, douce et délicieusement Mary-Sue, Winter est une princesse adulée par son peuple, ce qui lui vaut la jalousie et l’agacement grandissant de sa belle-mère, Levana. Pour adoucir le calvaire que cette dernière lui fait vivre, Winter se réfugie auprès de son ami Jacin pour qui elle nourrit des sentiments très profonds. Du côté de Cinder et de ses amis du Campanule, la révolte est en marche et la jeune fille compte bien aider le peuple lunaire à se soulever contre sa reine illégitime. La guerre approche et l’affrontement final n’est plus très loin.
Le dernier tome de la saga interstellaire est un sacré morceau : 987 pages ! Me croirez-vous si je vous dis que je ne les ai pas vues défiler ? Ces 987 pages sont un concentré de bonheur. L’auteur a su parfaitement doser son intrigue en nous offrant des moments de grande tension, des scènes d’action qui avaient pour effet de m’arrêter le cœur (sans mentir !), mais également des instants de révélation à couper le souffle.
Ce qui m’a semblé difficile pour mes nerfs, c’était que je m’étais énormément attachée aux héros. Après les avoir suivis aussi longtemps, j’avais peur de ce que l’auteur leur réservait dans ce grand final. Et je n’ai pas cessé d’avoir peur jusqu’à la toute fin.
Winter est donc l’héroïne de ce tome, bien que les autres jeunes filles aient aussi leur part du gâteau tout au long de l’histoire. Habituellement, j’ai un mal fou à m’attacher aux Mary-Sue à qui on répète qu’elles sont merveilleuses et qui ont chaque fois besoin d’être sauvées. C’est ici que Marissa Meyer s’avère être très forte : Winter n’est pas une Mary-Sue dans le sens conventionnel du terme. Douce, enfantine et adorable, elle est également complètement gratinée (ce qui la rend particulièrement attachante) et possède de nombreuses ressources. Elle a su me surprendre plus d’une fois. En fait, Winter est tellement dévouée que ça la rend folle. Et comment prévoir les actions d’un fou ? Ça vous laisse un avant-goût de l’état de mes nerfs.
Que serait une réécriture de contes de fées sans histoires d’amour ? 4 romances s'entrecroisent, mais elles sont toutes différentes et captivantes. Si Cinder est et restera mon héroïne préférée, c'est le couple de Loup et Scarlet qui remporte ma préférence. Même si Jacin et Winter ne sont pas très loin derrière.
Mon petit cœur mou n’a pas tardé à succomber, et la relation entre Loup et Scarlet mérite qu’on en parle : elle est… extraordinaire ! Elle rappelle sensiblement le lien indéfectible qui peut unir un chien et son maître. Ça paraît très étrange dit comme ça, mais c’est ce qui s’en rapproche le plus selon moi. Une relation proche de l’idolâtrie.
En parallèle, il se pourrait que je sois un peu tombée amoureuse de l’histoire entre Winter et Jacin qui rythme une partie du roman en se rapportant au conte de Blanche-Neige. L'auteur a su reprendre quelques points très connus de l’histoire que nous connaissons bien, tout en apportant sa touche personnelle.
— Excuse-moi, dit Scarlet. C’était injuste. Je sais que tu l’aimes bien.
Winter déglutit.
— Je l’aime autant que ma propre usine de fabrication de plaquettes.
— Ta… quoi ?
— Je ne sais pas. Mon cœur, je crois. Mon corps. Je l’aime jusqu’au bout des ongles.
— D’accord, tu l’aimes. N’empêche, j’ai l’impression qu’il savait ce qu’il faisait.
— Il me protégeait, murmura Winter. Il cherche toujours à me protéger
On croit toujours servir la bonne cause (...). Le pouvoir de ma belle-mère ne repose pas uniquement sur la peur, mais aussi sur l’amour qu’elle est capable d’inspirer au besoin. On se plaît à croire que si on ne fait que du bien, on est bons. Qu’on peut rendre les gens heureux. Qu’on peut leur procurer la tranquillité, la satisfaction ou l’amour, et que c’est forcément une bonne chose. On ne voit pas que le mensonge devient une cruauté en soi.
En résumé, Marissa Meyer signe un ultime tome qui a largement dépassé toutes mes espérances. Elle a pleinement pris possession des contes pour en faire les instruments de son histoire. Chaque similitude constitue le point d’orgue de l’intrigue et permet ainsi de faire basculer le destin des personnages. Un travail d’imagination incroyable, des références délicieuses, des héros inoubliables, mais aussi de belles frayeurs le temps de 987 pages. Pour moi, il ne s’agit ni plus ni moins que de haute voltige, et mon cœur n’a eu de cesse de s’emballer jusqu’à la toute dernière page. Une saga que je conseille à tout le monde, amateur de science-fiction ou non.
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