La vie de Camille, adolescente surdouée, bascule quand elle pénètre par accident dans l'univers de Gwendalavir avec son ami Salim. Là, des créatures menaçantes, les Ts'liches, la reconnaissent sous le nom d'Ewilan et tentent de la tuer. Originaire de ce monde, elle est l'héritière d'un don prodigieux, le Dessin, qui peut s'avérer une arme décisive dans la lutte de son peuple pour reconquérir pouvoir, liberté et dignité.
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Cela faisait un petit moment déjà que je brûlais de découvrir ce que cette bande dessinée renfermait. J’ai eu la chance de rencontrer Lylian et Laurence Baldetti au Salon de Montreuil l’année dernière, et j’ai été assez fascinée de voir les prouesses de l’une et l’inventivité de l’autre. La Quête d’Ewilan est une saga fantasy que j’aime beaucoup et qui me tient très à cœur.
J’ai tout de même nourri quelques craintes en apprenant que cette adaptation visuelle avait vu le jour, car c’est toujours délicat lorsque l’auteur est décédé et qu’une armada de fan attend le résultat avec scepticisme. Les souvenirs se cristallisent et cette bande dessinée est pour moi un moyen de casser nos certitudes et de fouler les terres de Gwendalavir d’une autre manière.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la merveilleuse saga de Pierre Bottero, La Quête d’Ewilan raconte l’histoire d’une jeune fille, Camille, qui découvre qu’elle peut voyager de son monde vers un autre, appelé Gwendalavir. Elle apprend par la suite qu’elle est originaire de ce monde et que de grandes aventures l’attendent pour endiguer la menace qui pèse sur la région.
En ce qui me concerne, j’ai été séduite par cette bande dessinée. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, mais ça a été une agréable redécouverte. D’abord parce que le coup de crayon est empreint d’une émotion toute particulière. Laurence Baldetti nous offre sa propre vision de Gwendalavir et nous en met plein les mirettes avec des paysages à couper le souffle, un crayonné enchanteur et une explosion de couleurs.
Après, chacun se fera son propre avis sur le physique des personnages. J’ai été surprise par certains choix comme celui de Bjorn que je ne voyais pas aussi séduisant, Maitre Duom que j’imaginais plus replet et chaleureux, ou celui de Camille qui a tout de même des formes très féminines pour son âge… C’était tout de même assez sympa de voir les personnages avec d’autres yeux que les miens. Je ne sais pas ce que Bottero en aurait pensé, mais Lylian et Laurence Baldetti nous permettent de regarder la saga sous une autre perspective.
L’histoire en elle-même est restée sensiblement la même. Les auteurs ne sont pas partis dans un délire propre à eux, mais au contraire, ils sont restés fidèles à l’œuvre de Bottero. Mon seul regret est la rapidité de certains éléments (surtout le début), et la facilité d’acceptation de Camille et de son ami Salim. Faire le grand pas, découvrir des paysages hors du commun, peuplés de créatures encore jamais vues, c’est presque normal et ça ne donne pas vraiment lieu à des inquiétudes. Pour moi, c’était peu crédible et trop vite accepté. C’est sans doute l’effet BD…
Le point important, c’est que cette adaptation ne vise qu’un seul public : celui des fans de la saga sous sa forme roman. Ceux qui souhaitent peut-être mettre un visage sur celui des personnages, ceux qui aimeraient avoir un aperçu de Gwendalavir que Bottero aurait pu approuver… La version bande dessinée n’est qu’un complément.
L’ennui c’est que le scénario est si vite balancé qu’un néophyte risque de ne pas trouver grand intérêt à l’histoire, ou alors de ne pas saisir sa richesse et sa complexité. C’est pourquoi je conseille à ceux qui souhaitent découvrir l’univers de Pierre Bottero de commencer par les romans.
En résumé, cette adaptation est un hommage magnifique à la célèbre saga de Pierre Bottero. Une bande dessinée pleine de finesse et de poésie, dans laquelle les auteurs partagent avec nous leur propre vision de Gwendalavir, sous forme d’une mise en bouche qui donne terriblement envie de relire la saga de notre cher Bottero. Je déplore cependant un rythme un peu trop inégal tout au long de ma lecture, mais j’en ai eu tout de même plein les yeux et je suis déjà impatiente de poursuivre ma découverte avec le prochain.
Cela faisait un petit moment déjà que je brûlais de découvrir ce que cette bande dessinée renfermait. J’ai eu la chance de rencontrer Lylian et Laurence Baldetti au Salon de Montreuil l’année dernière, et j’ai été assez fascinée de voir les prouesses de l’une et l’inventivité de l’autre. La Quête d’Ewilan est une saga fantasy que j’aime beaucoup et qui me tient très à cœur.
J’ai tout de même nourri quelques craintes en apprenant que cette adaptation visuelle avait vu le jour, car c’est toujours délicat lorsque l’auteur est décédé et qu’une armada de fan attend le résultat avec scepticisme. Les souvenirs se cristallisent et cette bande dessinée est pour moi un moyen de casser nos certitudes et de fouler les terres de Gwendalavir d’une autre manière.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la merveilleuse saga de Pierre Bottero, La Quête d’Ewilan raconte l’histoire d’une jeune fille, Camille, qui découvre qu’elle peut voyager de son monde vers un autre, appelé Gwendalavir. Elle apprend par la suite qu’elle est originaire de ce monde et que de grandes aventures l’attendent pour endiguer la menace qui pèse sur la région.
En ce qui me concerne, j’ai été séduite par cette bande dessinée. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, mais ça a été une agréable redécouverte. D’abord parce que le coup de crayon est empreint d’une émotion toute particulière. Laurence Baldetti nous offre sa propre vision de Gwendalavir et nous en met plein les mirettes avec des paysages à couper le souffle, un crayonné enchanteur et une explosion de couleurs.
Après, chacun se fera son propre avis sur le physique des personnages. J’ai été surprise par certains choix comme celui de Bjorn que je ne voyais pas aussi séduisant, Maitre Duom que j’imaginais plus replet et chaleureux, ou celui de Camille qui a tout de même des formes très féminines pour son âge… C’était tout de même assez sympa de voir les personnages avec d’autres yeux que les miens. Je ne sais pas ce que Bottero en aurait pensé, mais Lylian et Laurence Baldetti nous permettent de regarder la saga sous une autre perspective.
L’histoire en elle-même est restée sensiblement la même. Les auteurs ne sont pas partis dans un délire propre à eux, mais au contraire, ils sont restés fidèles à l’œuvre de Bottero. Mon seul regret est la rapidité de certains éléments (surtout le début), et la facilité d’acceptation de Camille et de son ami Salim. Faire le grand pas, découvrir des paysages hors du commun, peuplés de créatures encore jamais vues, c’est presque normal et ça ne donne pas vraiment lieu à des inquiétudes. Pour moi, c’était peu crédible et trop vite accepté. C’est sans doute l’effet BD…
Le point important, c’est que cette adaptation ne vise qu’un seul public : celui des fans de la saga sous sa forme roman. Ceux qui souhaitent peut-être mettre un visage sur celui des personnages, ceux qui aimeraient avoir un aperçu de Gwendalavir que Bottero aurait pu approuver… La version bande dessinée n’est qu’un complément.
L’ennui c’est que le scénario est si vite balancé qu’un néophyte risque de ne pas trouver grand intérêt à l’histoire, ou alors de ne pas saisir sa richesse et sa complexité. C’est pourquoi je conseille à ceux qui souhaitent découvrir l’univers de Pierre Bottero de commencer par les romans.
En résumé, cette adaptation est un hommage magnifique à la célèbre saga de Pierre Bottero. Une bande dessinée pleine de finesse et de poésie, dans laquelle les auteurs partagent avec nous leur propre vision de Gwendalavir, sous forme d’une mise en bouche qui donne terriblement envie de relire la saga de notre cher Bottero. Je déplore cependant un rythme un peu trop inégal tout au long de ma lecture, mais j’en ai eu tout de même plein les yeux et je suis déjà impatiente de poursuivre ma découverte avec le prochain.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
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La Quête d'Ewilan (romans)
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