J’aime Kaamelott, je ne manque jamais de le dire et de le répéter. C’est ma série télévisée préférée et Alexandre Astier est, pour moi, un véritable génie créatif aux connaissances qui forcent le respect. Ne pas craquer sur la BD qu’il a co-réalisée avec Steven Dupré me semblait impossible, et pour cause ! J’ai passé un moment DÉLICIEUX ! Cette bande dessinée (trop courte, sniff !) est une petite sucrerie qui m’a fait pousser de grands éclats de rire.
On retrouve le roi Arthur et sa clique dans une quête mettant en scène… des morts vivants. Hurmpf ! Zombies et légende arthurienne ça donne un résultat pour le moins détonant ! Avec son humour “sérieux” et bien mordant, c’est l’occasion de pousser la créativité plus loin, non sans de gros moments de fou rire.
Autre chose que j’ai beaucoup aimée : dans la série télévisée, les quêtes durant lesquelles Arthur combat des dragons ou mène ses troupes sont toujours filmées de façon à laisser le lecteur s’imaginer les effets spéciaux. C’est là que l’intérêt de la bande dessinée prend tout son sens. Les quêtes dont on entend parler dans la série sont ici vécues, et elles ne sont pas livrées sans leur lot de drôleries. Cette BD est vraiment un complément de la série qui respecte parfaitement l’univers créé par Alexandre Astier (logique, vous me direz). J’en redemande, encore et encore !
Le péril s'abat à nouveau sur Kaamelott. De puissants objets magiques ressurgissent des profondeurs de l'oubli et menacent de tomber entre les mains d'un dangereux Chef Viking. Qui gagnera la course pour Les Sièges De Transport ? La troupe d'élite de Kaamelott, les Seigneurs Perceval et Karadoc ? Ou Haki, dont la proue du Drakkar menace de fendre le sable des plages du Royaume de Bretagne ?
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Entre deux intenses thrillers, j’ai ressenti le besoin de me plonger dans une lecture un peu burlesque, simple et sans prise de tête. Les BD de Kaamelott sont tout à fait indiquées dans ce genre de situation, et je n’ai pas été déçue ! Dans ce nouveau numéro, j’ai ri – et pas qu’un peu ! – et j’ai passé un fabuleux moment. Cette deuxième histoire est encore plus déjantée que la première !
Dans ce tome, nous retrouvons une aventure qui nous est très brièvement relatée dans la série.
Vous pensez bien que j’attendais avec impatience de découvrir ce qui se cachait derrière ce monologue poilant. Eh bien, cette aventure-là, je l’ai tout simplement dévorée. Astier virevolte avec brio dans ses intrigues, de manière à coller le plus possible à la série, et nous offrir un complément à la fois hilarant et passionnant.
D’un côté, nous suivons Perceval et Karadoc, en quête des sièges de transport, un nouveau fourbi qui va finir à la cave, de toute façon. Et de l’autre, il y a Arthur qui se trouve dans le château de Kaamelott. Lui, est plutôt en quête d’un nouveau bureau dans lequel il pourra travailler sans être dérangé. Forcément, avec les clampins qu’il se tape au château, chercher une simple pièce pour se poser, ça prend des proportions inouïes !
Les situations sont cocasses, les répliques tout simplement magiques… Sur un ton léger, on se poile tout le long, sans imaginer ce que l’on trouvera au bout. Alexandre Astier nous prouve qu’il a toujours des vannes, des idées et des surprises en réserve ; on a cette impression que les BD étoffent l’histoire, un peu comme les bonus d’un DVD. En plus, comme avec L’armée du Necromant, la fin se termine toujours de façon inattendue, et Astier parvient à plier ça en deux-deux de façon très habile.
Une série que je conseille aux fans du cultissime Kaamelott et même à ceux qui ne regardent pas la série habituellement. Ne passez pas à côté, on se marre trop…
Plus d'or à Kaamelott ! Les convois sont ils attaqués ? Quelqu'un manigance t il leur détournement ? Arthur et ses hommes mènent l'enquête et remontent la piste des chargements jusqu'au village minier. Pour résoudre l'Enigme Du Coffre, il leur faudra s'aventurer dans de lugubres galeries de mine et se transformer en cambrioleurs...
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Rien ne vaut une BD Kaamelott pour terminer le mois en beauté. C’est un peu ma petite friandise entre deux romans compliqués, et plus j’avance, plus il faut que je réfrène mes envies d’enchaîner les tomes sans interruption. C’est presque une torture de refermer et de me dire que je dois passer à autre chose.
Dans cette suite, nous retrouvons Arthur et sa clique dans une aventure un poil plus corsée que les autres. L’or n’est plus acheminé correctement à Kaamelott, si bien qu’ils décident d’aller sur place pour comprendre ce qu’il en est. Sur fond d’aventure épique, Arthur va remonter une piste qui l’entraînera dans les confins des mines.
Moins drôle que les précédents, mais tout aussi irrésistible, ce troisième tome n’a pas fait long feu entre mes mains. J’ai adoré la quête menée par nos héros, mordante et originale. Encore une fois, Alexandre Astier m’a bluffée dans sa façon de mettre en place une situation semble-t-il inextricable, jusqu’à un dénouement aussi logique qu’inattendu (sans parler de la petite touche burlesque en supplément).
Lecteur, ne t’attend pas à du réchauffé, chaque aventure retranscrite par Astier est une nouveauté, un véritable bol d’air frais qui permet de découvrir Kaamelott et toutes les créatures qui s’y trouvent. Le visuel est superbe, les personnages fidèles à eux-mêmes. C’est déjanté, amusant, mais surtout brillamment mis en place. Encore un coup de coeur en ce qui me concerne.
Le terrible Dragon d'Airain s'est réveillé ! N'écoutant que son courage, le Chevalier Lancelot se lance aussitôt vers le village menacé pour terrasser le monstre. Mais c'est compter sans l'intervention du Chevalier Perceval, qui ne supporte plus l’inaction forcée subie depuis trop longtemps à Kaamelott. Bien décidé à s'acquitter lui-même d’une Quête qui nourrira sa gloire, Perceval se lance lui aussi à la rencontre de la bête, flanqué de son inséparable furet de guerre…
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Un bonheur de retrouver cette bande dessinée que j’aime tout particulièrement ! Après l’avoir refermée, je peux affirmer sans sourciller qu’elle est de loin la meilleure de la saga que j’ai pu lire jusqu’à présent. Je me suis mis beaucoup de claques sur les jambes et j’ai été triste de la terminer aussi rapidement.
Dans ce nouvel album, nous retrouvons notre chère Kaamelott et nos chevaliers sans peur ! Lancelot se lance dans une quête afin de protéger un petit village aux prises avec le terrible dragon d’Airain. Perceval, quant à lui, en a marre de glander et décide que lui aussi va contribuer à libérer le village. D’autant plus que d’après lui, les dragons ne sont pas dangereux, alors bon, faut pas exagérer, non plus. Et comme Karadok a peur des dragons, Perceval se déniche un furet ensorcelé pour l’accompagner dans son aventure.
Ce tome est mon préféré parce qu’il se centre sur l’un des personnages de la série que j’affectionne le plus, à savoir Perceval (mon chouchou parmi les chouchous). Je suis chaque fois séchée par son comportement et ses réflexions, à cheval entre l’inconscience et la bêtise. Et ici, il nous bluffe à tous les niveaux, sans même en avoir conscience !
Lancelot est plus arrogant et suffisant que jamais. C’est vraiment ici que son égo surdimensionné transparaît le plus. Sa manière de gérer la situation – en prenant les choses à bras le corps, frontalement – entre en totale contradiction avec Perceval qui traverse le danger comme s’il n’y avait pas le moindre danger, justement ! Et c’est ce qui fait toute l’absurdité de la situation.
Les graphismes sont toujours aussi beaux et retranscrivent à merveille le cachet des personnages de Kaamelott. Le rythme en lui-même est particulier, on se demande pendant une bonne partie de l’histoire où cela va nous mener.
Et le final ? Le final tombe à toute vitesse. Il est d’une simplicité qui en devient géniale. Je n’ai rien vu venir et j’aime cette finesse avec laquelle Alexandre Astier dépose ses pions avant d’abattre ses cartes, concluant ainsi une intrigue qui semble inextricable en un claquement de doigts.
On peut se dire que la fin sonne comme une sorte de morale, et on peut aussi dire que non, que Perceval a décidément une chance inouïe. Moi, j’ai choisi d’y voir une morale : des fois, il ne sert à rien de bourriner et d’y aller à la cogne, il faut simplement savoir se mettre à la place de l’autre.
Certains jurent avoir été attaqués… d’autres disent que le légendaire reptile n’a tout simplement jamais existé, qu’à force d’avoir peur des choses, on finit toujours par les voir.
Le monstre calédonien est-il réel ? Les chevaliers Perceval et Karadoc ne peuvent que l’espérer, car par ordre du Roi Arthur, ils ne rentreront pas à Kaamelott avant d’avoir accompli la quête du Serpent Géant du Lac de l'Ombre. |
De nouvelles aventures à Kaamelott, et pas des moindres ! Cette quête raccorde avec un épisode du livre 1 de la série, où Perceval et Karadoc racontent leur épopée au roi Arthur et au Père Blaise. Un village de Calédonie est terrorisé par la présence d’un serpent géant qui infeste leur lac. Les deux compères s’y sont rendus pour estoquer la fameuse bébête, et sont ensuite revenus, fiers d’avoir réussi leur mission. Seulement en grattant un peu, le roi Arthur s’aperçoit… qu’ils n’ont attrapé qu’une anguille et que le serpent géant, lui, est toujours vivant. Perceval et Karadoc n’ont pas le choix : ils doivent y retourner, tout en essayant de ne pas faire trop de bêtises en route.
Perceval sans Karadoc, ce n’est pas bien fameux, mais ce n’est pas encore une catastrophe. En revanche lorsque les deux se barrent en mission, c’est la fin. Leur duo improbable est à la limite de l’absurde. Deux imbéciles ensemble, ça ne fait jamais bon ménage. Et pourtant, c’est ça qui est bon !
Ils nous régalent de leurs frasques et leurs éclats. Karadoc m’a fait mourir de rire avec sa nanosinophobie (en d’autres termes, sa phobie des nains asiatiques) et son amour inconditionnel pour les bonnes tartes au fromage. Son amitié avec Perceval s’ancre beaucoup plus dans le concret, car on s’aperçoit que, outre leur penchant prononcé pour les âneries, il leur arrive de partager des moments de franche camaraderie, quand ils ne se pouillent pas la tête pour une raison ou une autre. Même si leur bêtise est agaçante, ce sont deux personnages qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer.
L’intrigue suit son cours et on voit à peine les pages défiler. J’ai vraiment apprécié son cheminement et surtout le final auquel je ne m’attendais pas. Depuis que je lis cette série, je suis chaque fois surprise par la manière dont Astier décide de conclure ses histoires. Et pour la première fois, le duo m’a franchement bluffée…
Que vous suiviez la série télé ou non, que vous ayez lu les tomes précédents ou non, foncez tête baissée sur cette BD complètement délurée et divertissante !
La toute-puissance de Merlin est remise en question. Sous peine de perdre le prestigieux poste d'Enchanteur de Kaamelott, il devra prouver ses pouvoirs et affronter les mages qui viendront le défier.
Le sombre Elias de Kelliwic'h parviendra-t-il à vaincre Merlin en duel et prendre sa place auprès du Roi Arthur ? |
Ce 6e tome n’est pas mon préféré, mais on se paye tout de même de bonnes tranches de rire. Il faut dire que Merlin ne brille pas tellement, ces temps-ci sur les champs de bataille, et les chevaliers en ont ras la mèche. Il est donc décidé d’embaucher un nouvel enchanteur un peu moins manche, grâce à des épreuves magiques d’enchanteurs. Il devient très vite évident que le seul susceptible d’apporter quelque chose est Elias de Kelliwic’h. S’ensuit alors une succession de fions, de coups bas et de duels, censés départager les deux magiciens.
Je me suis bien marrée avec cette nouvelle aventure. Entre Arthur qui répugne à se séparer de Merlin, Guenièvre et sa peur bleue des oiseaux, Perceval et Karadoc qui s’improvisent assistants de Merlin… il y en a pour tous les goûts. Autour de ce fil rouge qu’est le duel s’articule un tas de petites scènes drôles et bienvenues.
La BD permet une certaine liberté qu’Astier ne peut pas forcément s’offrir dans la série, notamment concernant les sorts des magiciens assez époustouflants (ou pas !), et les décors gigantesques. J’adore les plans rapprochés de la série, mais les BD nous ouvrent de nouveaux horizons, tout en respectant les bases que l’on connaît déjà bien.
L’humour est bien là, les tempéraments de chacun sont perceptibles en une seule réplique… Bref, la magie opère toujours aussi bien et c’est presque si j’entends la voix des acteurs dans ma tête au moment où je lis. Autant vous dire que je me suis régalée avec ce duel aussi inattendu que loufoque !
De bien des manières, j’ai trouvé que cette septième histoire de Kaamelott était la moins aboutie, la moins soignée. Il faut dire qu’après les 6 BD précédentes, la barre était placée très haut. De fait, mes attentes sont plus élevées et je m’attends systématiquement à en prendre plein les yeux.
Si Contre-attaque en Carmélide est le tome le moins réussi, il n’en demeure pas moins qu’il reste excellent et nous offre des aventures drôles et pleines de peps. C’était, comme toujours, un bon moment de lecturequ’on peut comparer à une friandise qui se savoure le plus longtemps possible en bouche.
Dans cette bande dessinée, Guenièvre a été enlevée et de mystérieux ennemis s’apprêtent à assiéger la Carmélide. Même s’ils ne peuvent pas se piffrer, Arthur et Leodagan n’ont pas d’autre choix que d’unir leurs forces pour botter le train des envahisseurs.
Comme toujours,j’ai beaucoup apprécié le dénouement qui arrive là où on ne l’attend pas. Le tout est saupoudré de l’humour si particulier de l’auteur et de son goût prononcé pour les intrigues qui sortent des sentiers battus.
En résumé, on referme cette histoire avec un sourire un peu bête aux lèvres et l’impression d’en connaître un peu plus sur l’univers créé par Alexandre Astier. Même si ce tome n’est pas mon préféré et qu’il peut sembler dispensable, il reste délicieux et fort appréciable !
Arthur et ses sujets de Kaamelott pénètrent dans le mystérieux Antre Du Basilic pour une de ces odyssées souterraines périlleuses qui peuplent la carrière des aventuriers en quête de gloire et de trésors. Cette fois, le labyrinthe est habité par le terrible Basilic, une créature capable, si vous avez le malheur de croiser son regard, de vous changer en pierre...
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Dans la série Kaamelott, on voit souvent notre bon roi se lancer dans des missions d’exploration avec ses chevaliers de la Table ronde. Souvent, le danger est suggéré, mais les effets spéciaux n’y sont pas (ce qui, à titre personnel, ne me dérange pas du tout puisqu’à mes yeux, la série se suffit telle quelle). Les BD ont l’avantage de venir compléter et enrichir notre imaginaire et c’est ce qui se passe ici.
Pour la petite histoire, Arthur, Leodagan, Lancelot, Perceval, Caradoc, Bohort, Père Blaise et Merlin entrent dans des boyaux souterrains et labyrinthiques pour mener à bien une mission bien dangereuse. Une mission de haut vol, pour une dynamique… électrique. Entre Perceval et Caradoc qui expérimentent la technique du lancer omniprésent (vous ignorez ce que c’est ? C’est normal !), le Père Blaise qui oublie de cartographier leur trajet et Bohort qui tremble des genoux à chaque embranchement… on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer.
Si je dois retenir le positif de cette lecture, c’est le plaisir sans cesse décuplé de retrouver des personnages que j’adore. Ils sont tous égaux à eux-mêmes, on s’imagine sans mal ces scènes se produire dans la série. La fraîcheur y est, l’humour également ! J’ai bien rigolé par moment.
Le problème vient du manque d’approfondissement à plein de niveaux. L’arrivée de la jeune femme qui est, pour moi, un raccourci destiné à se faciliter la tâche. L’utilité et l’intérêt de la mission menée par les chevaliers (s’ils ne cherchaient pas un trésor, que cherchaient-ils ?). La scène dite « d’action » qui arrive aussi vite qu’elle se termine. Était-ce vraiment approprié de nous vendre le Basilic à tout prix alors qu’il apparaît à peine ? Et la fin… Autant jusqu’à maintenant, j’ai toujours été fan des dénouements créés par Alexandre Astier, autant ici, je n’ai pas compris. C’est bref, abrupt, ça nous laisse sur notre faim. Alors le résultat est sympa parce que ça mène à une impasse qui n’en est pas vraiment une, mais tout le cheminement prévu pour y arriver ne tient pas la route. C’est le gros point faible de ce tome 8.
En résumé, L’antre du Basilic est loin d’être le meilleur de la saga (je pense l’avoir encore moins aimé que Contre-attaque en Carmélide). Si j’ai pris un plaisir immense à retrouver les personnages et leurs bouffonneries, j’ai cependant eu beaucoup plus de difficultés à comprendre le cheminement de l’histoire. Dans l’ensemble, elle m’a paru brouillonne et mal rythmée.
REMERCIEMENTS
Merci aux éditions Casterman pour leur confiance !
Arthur et ses compagnons, glorieux explorateurs de l'Antre Du Basilic, ont découvert le fabuleux trésor que l'épouvantable dédale recèle, redoublant la colère des monstres gardiens du lieu. Mais ils n'ont parcouru que la moitié du chemin... Les célèbres Chevaliers de Kaamelott doivent maintenant sortir sains et saufs de l'antre avec leur butin. Il faudra pour cela affronter les redoutables Renforts Maléfiques.
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En dépit de ma déception pour le tome précédent, je ne pouvais passer à côté de cette nouvelle aventure… qui n’en est finalement pas une, contre toute attente ! J’étais d’ailleurs sortie perplexe du tome 8, persuadée de ne pas avoir compris la chute finale, mais il s’avère que ce n’était pas la fin, et que la quête d’Arthur et de sa joyeuse bande s’étalait en réalité sur deux tomes.
Dans cette suite, on retrouve ce qui fait la saveur de Kaamelott, à savoir l’humour, les situations rocambolesques, les plot twists qui surviennent par surprise et prennent un visage qu’on ne pouvait pas attendre. C’est marrant, c’est même plutôt intrigant de retrouver les personnages coincés dans des situations impossibles et les voir se dépatouiller comme ils le peuvent.
Niveau fond, on est sur quelque chose de plus abouti. Le tome 8 avait une fâcheuse tendance à traîner en longueur, ici le rythme ne s’épuise pas et tend vers un final qui fait honneur à la série. Très franchement, l’aventure en elle-même aurait pu se condenser en un seul tome sans perdre sa valeur. Je ne comprends pas ce choix, mis à part l’intérêt financier qu’il y a derrière.
En résumé, Les renforts maléfiques est la suite directe du tome 8 et reprend les codes que j’aime tant dans cette série. Je pense que ce format d’aventures scindé en deux BD distinctes nous sort inutilement de l’intrigue et n’apporte aucune plus-value à la lecture, si ce n’est un rendu brouillon et inégal. J’ai tout de même apprécié le voyage, l’humour, les punchlines et les retournements de situation inattendus.